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 On my last legs [alone]

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AuteurMessage
Meredith C. Monaghan
Saisonnier
Meredith C. Monaghan


ζ Messages : 842
ζ Âge du personnage : 35

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On my last legs [alone] Empty
MessageSujet: On my last legs [alone]   On my last legs [alone] EmptyVen 13 Mai - 23:04




Meredith
just let me, please
Charles avait appelé ce matin sur le mobile de Meredith, et elle en était excédée ; son meilleur ami était sur New York pour le week-end, et passerait la journée vers elle. Il était même déjà en route pour le siège de Carmichaël Resort. Sauf qu'il n'était pas prévu ! Elle n'avait pas le temps de le recevoir mais, le connaissait, il viendrait quand même, en arguant qu'il ne comptait pas la déranger. Tu parles ... Il allait forcément chercher à discuter comme ils avaient l'habitude de le faire avant. On n'était plus "avant". On était maintenant, et la journée avait excessivement mal commencé. En raison du décalage horaire, Meredith aurait dû avoir une conf call avec l'équipe d'un de ses palaces ce matin, à 4h30. Elle était donc restée dormir à son bureau cette nuit, avalant ses habituels somnifères sur le coup de 0h30. Avec 4h de sommeil dans la nuit, elle parvenait à tenir la journée ; ç'aurait donc dû suffire. Mais non. Elle n'avait pas entendu son réveil et avait émergé 1h après la conférence téléphonique, à 5h30, en se sentant mal. La douche froide lui avait heureusement remis les idées d'aplomb car ensuite, elle n'avait plus eu une minute de paix. Entre un attentat à la bombe non loin du Carmichaël Cairo, l'hélicoptère du palace londonien qui était HS alors qu'on y attendait la princesse Victoria de Suède et sa famille, et un des assistants qui avait les avait plantés sans prévenir, tout semblait partir à vau-l'eau. Première urgence, évidemment, sécuriser la situation au Caire ; tous les clients de l'hôtel avaient été localisés, on avait fait dépêcher des agents de sécurité supplémentaires, l'hôtel avait été fouillé ... Tout semblait sous contrôle à 8h, quant Stephen était passé la voir pour qu'elle le débriefe de la conf call ratée. Stephen lui avait passé un savon en apprenant ça, lui rappelant qu'il était de sa responsabilité de gérer son planning et son sommeil, et tout un tas de reproches que Meredith n'avait pas retenus. Elle les avait reçus humblement, mais non sans douleur. En dépit de tous ses efforts, elle n'y arrivait toujours pas. Bennet n'en finissait plus d'avoir raison, de la considérer comme une incapable, un boulet. Elle était nulle.
Elle n'avait heureusement pas eu le temps d'y penser plus de quelques secondes, avant cette histoire d'hélicoptère qui s'était heureusement réglée avant que l'avion de la famille royale suédoise ait atterri. A 10h, quand Charles était entré dans son bureau, Meredith finissait de revoir avec Harper la répartition des taches de l'assistant enfui. Jamais elle n'aurait imaginé que son père ait eu à gérer des choses aussi triviales - ou peut-être ne le faisait-il pas. Peut-être était-elle juste incapable de déléguer comme il l'aurait fallu. Ca n'aurait pas été surprenant ...
Rapidement, Meredith avait mis Harper dehors pour accueillir dignement son meilleur ami, en dépit des inconvénients de cette visite imprévue. Elle quitta son bureau pour s'approcher de lui, et il la serra dans ses bras, l'air visiblement heureux de la revoir. Et elle ? Honnêtement, elle s'abandonna un moment dans ses bras, qu'elle connaissait bien et qui, s'ils n'étaient pas ceux dans lesquels elle aurait réellement voulu être, lui faisaient un peu de bien. Puis, elle recula et retourna s'asseoir à son bureau, Charles s'installant face à elle.
- Je n'ai vraiment pas beaucoup de temps pour toi tu sais. J'ai déjà du retard sur mon planning.
- Je t'ai dit que ce n'était pas grave, que je pouvais rester et profiter simplement de quand tu auras quelques minutes. Mais tu es sûre que tu ne bosses pas trop ? Tu as mauvaise mine, Merry.
C'était même un euphémisme. Charles n'avait plus vu Meredith depuis les obsèques de ses parents, et lui trouvait une tête de déterrée. Même son maquillage ne masquait plus ses cernes. Elle était maigre et comme ... terne. Rien à voir avec sa meilleure, la gamine aux yeux rieurs, devenue une ado fraîche et jolie, puis une belle jeune femme.
Comme Merry avait balayé ses remarques d'un geste de la main avant de répondre à son téléphone qui sonnait avec insistance, Chaz en profita pour pianoter sur son téléphone, pour avertir Ludmilla. La tante de Meredith était celle dont elle était la plus proche, et le politicien aurait aimé qu'elle vienne à New York quelques temps. Il était inquiet, réellement, pour sa meilleure amie, même s'il n'en dit rien.
Autour de 13h, on leur apporta à déjeuner, et il en profita pour tâter le terrain concernant Bennet et la rupture. Meredith y répondit à peine, tout en grignotant distraitement ses sushis, mais le voile de tristesse qui passa dans son regard disait tout : sa meilleure amie était malheureuse. Il ne parvint d'ailleurs pas à la dérider, ce qui l'amena à tenter un autre angle d'attaque.
- Je pars en vacances avec des amis en Nouvelle Zélande dans trois semaines. Tu devrais venir avec nous.
- Hum ... Je n'ai pas vraiment le temps en fait. J'ai beaucoup de travail.
- Tu m'as déjà dit ça tout à l'heure. La vie ne se résume pas à ça Merry. Tu as besoin de repos.
- Non, j'ai besoin de travailler pour éviter de transformer cette société en naufrage.
- En naufrage ? Mais Carmichaël Resort se porte mieux que jamais.
- Qu'est-ce que tu en sais ? Tu es le PDG, peut-être ?
- Meredith, tu n'es pas dans ton assiette. Tu es agressive inutilement. C'est toi la patronne bien sûr, mais ...
- MAIS QUOI ? Mais, mais, mais ... J'en ai marre des mais. Mais tu es fatiguée. Mais la société va bien. Mais tu devrais prendre des vacances. J'en ai assez que tout le monde passe son temps à me dire ce que je devrais faire ! Vous me prenez tous pour une de ces gamines trop faible pour se débrouiller, c'est ça ? Je ne prendrai pas de vacances parce qu'il est hors de question que j'abandonne ma société ! Je lui appartiens ! Je n'ai pas envie de me reposer, et encore moins de faire la fête en vacances. Pour fêter quoi ? La mort de mes parents ? Tu veux fêter ça, Charles ? Ou peut-être le fait que ma relation avec Bennet était une farce ? IL NE M'AIMAIT PAS ! C'ETAIT MON CUL QUI L'INTERESSAIT ! JE SUIS UNE INCAPABLE A SES YEUX, CHAZ !
La fin de ses cris avait été étouffée par le torse de Charles, qui l'avait prise dans ses bras et lui murmurait des mots de réconfort. Elle ne les écoutait pas, occupée à se débattre et essayer de le repousser.
- Meredith, ça va aller. Ca va aller Merry. Je vais m'occuper de toi, OK ? Ca passera.
- Lâche-moi Chaz. Lâche-moi ! LACHE-MOI !
A force de se débattre, Meredith s'était dégagée juste ce qu'il fallait pour assommer le torse de son meilleur ami de coups de poings et, finalement, se dégager de lui.
- Va-t'en Charles ! Je ne veux pas de toi, je ne veux pas de ton aide. Je ne veux pas aller mieux ! Laisse-moi retourner travailler ! Mes employés comptent sur moi et je suis nulle. Cette société, c'est tout ce qu'il me reste ! Je dois être à la hauteur ! Je dois ...
Charles n'avait pas abandonné, et l'avait reprise dans ses bras, la soulevant de manière à ce qu'elle ne puisse même plus se débattre. Elle n'en avait de toute façon plus vraiment la force. Tout ce que Meredith pouvait encore faire, c'était sangloter dans les bras de son meilleur ami, sans rien dire. Prostrée contre Charles, elle sentit qu'il allait s'asseoir dans un fauteuil de son bureau, avant de l'entendre passer un coup de fil. Son étreinte se desserra à ce moment-là, mais Meredith ne cherchait plus às 'échapper.
- Docteur, Charles Piper. [...] Bien oui, je vous remercie. [...] Non, elle va très bien. Ce n'est pas pour elle que je vous appelle, mais pour une amie. C'est urgent. Avez-vous une place à la clinique ? Parfait. Il faudrait que vous veniez, également. [...] Le siège de Carmichaël Resort. [...] Exactement. Demandez le bureau de Meredith Carmichaël. [...] Je vous remercie.
Dans les bras de Charles, Meredith n'avait pas cessé de pleurer, s'étouffant presque dans ses larmes, coincée quelque part entre hystérie et asthénie. Charles caressa ses cheveux et ses joues.
- Calme-toi Meredith. Ca va aller. On va s'occuper de toi. Ca av aller.
Puis il fit venir Harper au bureau.
- Harper, Meredith n'est pas bien. Le docteur Rycroft doit venir. Faites en sorte que son arrivée passe inaperçue.
Il y avait peu de chances que tout cela soit étouffé, mais Charles se devait de retarder l'échéance des ragots, pour sa meilleure amie.
Trente minutes plus tard environ, le médecin était là. Meredith était toujours cramponnée à Charles, et n'avait pas cessé de pleurer, ses sanglots se transformant en d'espèces de râles. Charles avait le coeur serré de la voir ainsi, et eut grand peine à la détacher de lui pour que le médecin l'observe rapidement.
- Votre amie est épuisée, Charles. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait de réels problèmes médicaux, hormis la fatigue, et sans doute un problème de nutrition.
- Les dernières semaines ont été difficiles pour elle. Vous avez fait des miracles pour ma mère autrefois, vous pourrez en faire autant ?
- Sans aucun doute oui. L'aile de repos de la clinique est très calme en ce moment, mademoiselle Carmichaël y sera bien. Nous allons l'emmener, peut-être avec un véhicule banalisé ? Ce serait plus discret ... Je vais lui administrer un léger sédatif pour la calmer, et nous aviserons une fois sur place après lui avoir fait quelques examens. Je pense que nous devrons la faire dormir.
- Faites ce qu'il faut. Je vous accompagne. [...] Harper, faites préparer une voiture. Un chauffeur de confiance. Et venez avec nous. [...] Mlle Spinosa est l'assistante personnelle de Meredith. Elle doit savoir ce qu'il va advenir dans les jours à venir. Merry a beaucoup de responsabilités, désormais.
- Je comprends, oui. Ce ne sera pas un problème.
Quelques heures plus tard, le diagnostic d'épuisement confirmé, Meredith était allongée sur le lit de sa chambre à la clinique privée Rycroft, où on lui administra de quoi la faire dormir pour environ 36h. Les événements des dernières heures ne lui laissaient aucun souvenir. Elle était à bout.
BY .TITANIUMWAY

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