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 New York New York [PV Bennet]

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Bennet Monaghan
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyJeu 9 Juil - 22:12


Vernissage
Bennet et Mer
_ « Rustre ! » Elle avait pourtant l’habitude qu’il lui parle mal ou l’ignore, ce n’était pas nouveau.
Il regarda donc son assistance et tous les deux se comprirent rapidement. S’il avait pu éviter de laisser Julia et Meredith seules, il l’aurait fait. La colombienne n’avait pas la langue dans sa poche et elle pensait qu’elle le connaissait sur le bout des doigts. Selon l’architecte, elle se trompait lourdement, en toute objectivité, oui, elle le connaissait très bien et quand elle parlait de ses goûts ou autres états d’âme, elle ne se trompait que très rarement. C’était surement le plus agaçant pour lui.
Ce fut au tour de Meredith de les abandonner quelques minutes. A ce moment-là, Bennet se décida à regarder une œuvre qui était non loin de l’endroit où il se trouvait. Julia le suivit et s’appuya délicatement contre lui.

_ « Qu’est-ce que tu en penses ? »

_ « Je n’aime pas. C’est trop... Trop toi. Trop foncé, « triste ». » C’était effectivement une toile très sombre mais qu’il appréciait particulièrement. Si tout était dans ce goût-là, ils trouveraient rapidement leur bonheur. Cette toile là serait parfaite chez lui mais il ne doutait pas qu’il pourrait en trouver pour le palace. C’était pour cela qu’ils étaient là, quant à la présence de Julia, elle était également justifiée par le travail. Elle s’occuperait de commander ce qu’il fallait. Hors de question que Meredith s’occupe de cela, c’était son domaine. Elle validerait (moui...) certes, mais tout ce qui était de l’ordre de la transaction passerait par lui et Julia.

_ « Je trouve ça reposant. » Elle serait parfaite dans sa chambre à coucher... Il faudrait qu’il pense à l’acheter pour son nouvel appartement à Whistler. II faudrait tout aménager, organiser, acheter... Julia ferait cela ! Acheter des couverts et des trucs comme ça, une cafetière programmable, des assiettes, des poubelles... Il faudrait tout de même qu’il jette un œil sur la vaisselle. Il détestait faire cela. Chez les clients il ne s’occupait pas de la vaisselle. Chez lui il faudrait qu’il fasse attention. Quelle plaie.
Bennet et Julia se mirent en grande conversation concernant l’art. Evidemment, ils n’étaient d’accord sur rien, comme souvent et pourtant le ton ne montait pas. Ils ne cessaient de contempler ce tableau en face d’eux, Julia appuyée contre Bennet qui l’avait finalement prise par la taille. Il pointait de son autre main ce qu’il aimait, des coups de pinceau, les différentes teintes de couleurs. En gros, il lui donnait presque un cours.
Ils étaient absorbés par cette œuvre au mur et ne virent pas revenir Meredith. C’est à ce moment précis que Julia dit à Bennet.

_ « Tu me manques. » Et qu’il lui répondit dans la foulée.

_ « Toi aussi. » La voix de Bennet ? Pas attendrie ou plus sentimentale que cela. Il lui avait dit toi aussi comme s’il avait commandé une entrecôte.
Pourtant, intérieurement, il le pensait. Son assistante était, et ce même s’il ne l’admettrait jamais, sa meilleure amie. « Amie »... C’est pour les faibles non ? Il détestait y penser lui et n’y pensait d’ailleurs jamais, pourtant, elle était un soutien sans faille.
Bref, ah, Meredith était de retour. Ils se lâchèrent assez naturellement. Julia chancela quelque peu avant de se frotter un peu la tempe.

_ « Ca va ? Tu as mangé ? Tu sais que tu dois manger et pas des cochonneries ! » Panique ? Si vous n’aviez jamais vu Bennet avoir peur et bien... C’était maintenant ou jamais.
Julia fit mine que tout allait bien, que ce n’était pas grave, qu’elle avait juste un peu chaud ce qui fit se creuser un peu plus la ride que Bennet avait entre les sourcils. Il regarda Meredith et très gentiment lui demanda.

_ « Vous pouvez rester avec elle le temps que je trouve un serveur ou quelqu’un qui pourra nous apporter à boire et à manger. » La fin de la phrase était pour Julia, évidemment.
A nouveau, les jeunes femmes se retrouvèrent seules.
L’assistante n’avait pas perdu son sourire mais elle était un peu gênée.

_ « Je suis désolée. Il s’inquiète trop rapidement. J’ai été malade il y a trois ans, on a eu très peur, depuis, il suit mon alimentation de près, choisis mes médecins... » Elle leva les yeux au ciel.
Elle avait eu un cancer. Le tout avait été pris très rapidement mais tout le monde avait eu extrêmement peur pour elle, Bennet compris. C’est d’ailleurs à ce moment qu’ils s’étaient rapprochés pour devenir ce qu’ils étaient aujourd’hui.

_ « En fait, je vais vous dire... C’est son cours sur l’art qui m’a donné des vertiges ! Il est tombé sous le charme de cette toile. Elle l’apaise... Elle me donne des angoisses ! » Julia n’aimait pas se plaindre et puisque tout était derrière elle maintenant, pas la peine de se lamenter. Elle se sentait d’ailleurs bien mieux. Elle n’avait effectivement pas beaucoup mangé et il faisait chaud, le brouhaha des conversations l’avait abasourdie peut-être ou était-ce vraiment cette toile ? La voix de Bennet ?

_ « Vous aussi il vous harcèle pour que vous vous nourrissiez ? – Le meilleur moyen de savoir s’il vous apprécie même si on sait que c’est le cas, c’est de voir s’il veut que vous mangiez ou non. Il est très bizarre avec ça ! Le jour où il ne le fait plus, fuyez ! » Pour elle s’était différent puisqu’il craignait toujours qu’elle couve quelque chose mais il avait cette manie de vouloir absolument faire manger les femmes de son entourage qu’il appréciait. Sa mère, sa grand-mère, Charlotte, un moment, Julia donc et... Meredith peut-être ? Il y avait aussi la petite actrice/médecin/machin chose de Whistler qu’il semblait tolérer. Meredith était bien plus « appropriée » pour lui. Elle n’avait pas vu l’autre mais cela lui semblait assez évident et puis... Elle l’aimait bien même si elle se doutait qu’elle devait avoir un tas de questions en tête sans réellement oser les poser !


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyJeu 9 Juil - 23:46




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

Elle avait été ravie de discuter avec les Piper, et plus encore quand elle avait su que Charles serait effectivement présent pour le brunch du lendemain. Connaissant ses parents, le tout n'aurait rien des brunchs informels qu'on imagine, le dimanche, en famille ou avec des proches. Elle avait toujours connu ça ; quand ils étaient petits, Charles et elles allaient se réfugier dans sa chambre plutôt que s'ennuyer vers les "grands". Charles était plus vieux qu'elle de quelques années, et lui lisait des histoires, tous les deux installés côte à côte dans un de ses fauteuils bergère, qu'elle avait toujours aujourd'hui. Demain, ils auraient leur rôle d'adulte à tenir ; Charles en jeune politique, toujours un peu en campagne, et elle comme la parfaite fille et héritière de son père. Sans compter qu'il y aurait Bennet. Elle ne pourrait pas passer autant de temps qu'elle l'aurait voulu auprès de son vieil ami. Elle se réjouissait pourtant de le voir, et c'est avec un grand sourire qu'elle quitta les Piper sur la promesse de se revoir le lendemain.
Son sourire ne dura pas, mais elle ne s'en rendit pas compte. Elle venait de surprendre un échange entre Julia et Bennet, des paroles qu'elle n'imaginait pas entendre dans la bouche de son architecte. Sa main sur la hanche de Julia, comme il le faisait avec elle. Il s'était donc passé quelque chose entre eux ; ou peut-être se passait-il encore, en ce moment même, quelque chose. Il lui avait dit une fois qu'il n'y avait qu'elle, mais c'était valable à Whistler, pas à New York. Et elle lui avait répondu qu'elle ne lui demandait rien. C'était vrai. Il faisait ce qu'il voulait avec Julia, ça ne la regardait pas. Elle était juste ... surprise de le voir aussi peu discret en public. Ca ne lui ressemblait pas vraiment. Mais le connaissait-elle, finalement ? Son corps, oui. Lui, pas. C'était comme ça qu'ils avaient choisi de fonctionner, et finalement, c'était mieux. Quant à la complicité qu'ils partageaient parfois, eh bien ... ce n'était significatif de rien. Normal, vu le temps passé ensemble. C'est tout.
Elle s'apprêtait à demander à Bennet s'il envisageait de lui faire acheter la toile devant laquelle il se trouvait avec Julia pour le palace, quand celle-ci eut un mouvement de faiblesse. Elle nota qu'immédiatement, Bennet avait attrapé son bras, au-dessus du poignet, l'air inquiet. Sans connaître Julia autrement que par les circonstances du moment, elle compatit silencieusement alors que Bennet, décidément soucieux, prenait les choses en main à sa façon. Elle acquiesça d'un mouvement de tête à sa demande.
- Allez-y. Je reste là.
Elle n'était pas encore assez garce pour laisser une femme qui ne se sentait pas bien tomber dans les vaps au milieu d'une soirée. En tout cas, pas une femme comme Julia à qui elle n'avait rien à reprocher. Elle resta donc, écoutant l'assistante, et lui sourit aussi gentiment qu'elle le pouvait. Pas le genre de sourires qu'elle avait l'habitude de faire, destiné à rassurer les gens. Mais bref.
- Ne vous excusez pas.
Le tout était resté discret ; c'était aussi ce qui permettait à Meredith de garder une certaine sérénité. Elle n'aurais sans doute pas réagi de la même façon si Julia s'était fait remarqué. Elle détestait toute attitude qui consistait à faire trop, à se mettre en avant de façon vulgaire - à ses yeux. Défaillir bruyamment au milieu d'un vernissage pouvait incontestablement se classer dans la catégorie "vulgaire". Bon point, en quelque sorte, pour Julia.
C'était, en tout cas, intéressant de l'écouter parler de Bennet tout en observant la toile qu'il avait repérée. Elle comprenait qu'il l'aime ; à elle aussi, cela parlait. Elle n'y voyait rien d'angoissant. Rien de particulièrement apaisant non plus. Elle la comprenait, simplement. Heureusement qu'elle reconnaissait encore ça en Bennet, car il semblait très différent dans la bouche de son assistante de ce qu'elle-même en voyait. Ce qu'elle croyait en connaître. Elle ne savait plus vraiment. Elle retrouvait, en revanche, son obsession pour la nourriture.
- Vous la trouvez angoissante, vraiment ?
Plutôt que répondre à la dernière question de Julia, elle avait préféré relancer la conversation sur la peinture. Ils étaient là pour ça après tout, encore que l'avis de l'assistante de Bennet n'importa pas pour le palace. Bennet ne la harcelait pas pour qu'elle mange, mais mettait un point d'honneur à ce qu'elle le fasse. Et quoi ? Ca ne l'avait pas empêché de tout stopper quand elle l'avait malencontreusement tutoyé. Est-ce que vraiment ça ne lui faisait rien ? Elle ne savait plus du tout quoi penser ce soir, et elle n'aimait pas ça. Les choses étaient simples quand elle avait le contrôle, et qu'elle n'avait pas besoin de se poser de questions. Sitôt qu'elle perdait la maîtrise des choses, elle cessait de les apprécier.
- Je l'aime beaucoup.
La toile, évidemment. Pas Bennet. Peut-être bien qu'en fait, elle n'avait pas envie de parler de lui. De toute manière, il était en train de revenir suivi d'un serveur. Il pourrait s'occuper de Julia, pendant qu'elle achèterait discrètement la toile. Elle venait d'avoir une idée à ce sujet, et aussitôt que Bennet fut revenu, elle s'éclipsa en déclinant boisson et nourriture, sous prétexte d'aller retoucher son maquillage.
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Bennet Monaghan
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyVen 10 Juil - 21:44


Dernière danse
Bennet et Mer
Commençons par revenir sur l’utilisation du prénom de Bennet par Meredith alors qu’ils se quittaient avant le vernissage. Il s’en fichait. Il n’avait d’ailleurs pas tilté. Chose qu’il aurait dû faire puisqu’il lui en avait voulu également pour cette utilisation abusive de son prénom. Pourtant aujourd’hui... Rien. Le tutoiement ne serait pas passé non plus, mais le « Bennet » n’avait pas été mal pris. Peut-être parce qu’elle avait été très bossy lors de la seconde dégustation et qu’il avait trouvé cela sexy. Qu’il l’avait à nouveau, laissé monter doucement dans son estime ? Que par conséquent, il n’avait pas pris cela comme une forme d’intimité mais bien comme une certaine supériorité. Elle choisissait l’heure à laquelle il venait la chercher, il passait la chercher. Bennet le larbin... Même cela ne l’avait pas fait se poser plus de questions. C’était une femme... Elle décidait non ? Du moins dans ce genre de situation.
Pas de quoi fouetter un chat donc.
Pas de quoi non plus fouetter un chat concernant son attitude avec Julia. Il la prenait par la taille, elle le tenait par l’épaule. Oui. Elle avait le droit de faire cela. Elle ne prenait pas ce genre de liberté s’il était en relation intime avec quelqu’un. Quand il était marié, elle ne faisait jamais ce genre de chose. Elle restait à sa place par respect pour Charlotte.
Bennet était connu dans la haute société NY oui, du coup, il ne se donnait pas en spectacle avec des femmes, c’était la règle. La première fois qu’ils s’étaient montrés proches en publique, il y avait effectivement eu des commentaires, mais depuis plus personne ne se posait de question. Tout le monde s’en fichait et ils avaient raison. D’ailleurs, quand on les regardait ensemble il était évident que rien de sexuel ne se passait entre eux non ? Pour lui c’était tellement évident.

Il était parti chercher quelqu’un pour leur apporter de quoi remettre en forme Julia et les filles étaient seules.

Selon Julia, Bennet et Meredith étaient très semblables. La preuve, elle lui parlait de choses assez privées concernant Bennet (tout était privé avec lui...) mais elle ne répondait jamais. Gênée surement. C’était compréhensible, il s’agissait d’un homme particulier dont le fonctionnement échappait au commun des mortels. Pour l’appréhender au mieux il fallait s’accrocher. Julia avait envie que Meredith s’accroche.
Elle avait fait ses devoirs et avait épluché tout ce qu’elle avait pu lire la concernant et ... Elle appréciait le personnage. Elle trouvait cela très gentil de sa part qu’elle n’ait pas semblé la prendre de haut alors qu’elle n’était que la petite assistante. Bennet faisait cela tout le temps avec les assistantes. Les chauffeurs de taxi, chauffeurs, cuisiniers ou encore barmen étaient bien traités mais les assistants... Meredith avait eu une enfance encore plus dorée que celle de Bennet, sa réputation de princesse la précédait et pourtant elle avait l’air gentil. Hautaine, oui, mais pas plus que cela.
Julia croyait au grand amour et c’était Meredith qu’elle voulait pour Bennet. Elle ne le laisserait pas tout ficher en l’air !

_ « Oui. Elle me fait penser aux mauvais jours. Je vois une noirceur, pas uniquement à cause de la couleur, mais une noirceur qui devrait disparaître. » Elle aimerait que Bennet change. Elle voyait cette toile comme ses années de mariage. Jamais elle ne l’aurait regardée si Bennet ne lui en avait pas parlé. C’était son genre de peinture mais ce n’était pas qui il était. Elle en avait assez de voir toujours le même genre de peintures. Enfin... C’était son avis de non-expert, évidemment. Bennet en termes d’amateur d’art étaient bien plus érudits que ce que Julia pouvait bien laisser penser à l’instant. Heureusement que Meredith le connaissait, son avis ne serait surement pas biaisé par ce qu’elle disait.
La jeune héritière partageait l’avis de l’architecte. Pas étonnant. Cela fit sourire très gentiment, toujours très gentiment, Julia.

Bennet ne fut pas long et revint rapidement. Serveur sur les talons. Il donna un jus de fruits à Julia ainsi qu’une mini assiette d’amuses bouche. Il regarda bien qu’elle mange tout. Ce n’était pas grand-chose. Il s’assura également qu’elle buvait bien. Meredith les abandonna à nouveau. Là, il s’inquiéta encore. D’abord il s’enquit de l’état de son assistante, ensuite, Meredith.

_ « Tu te sens mieux ? Tu peux rentrer si tu veux. Ça ira. » Il n’était pas forcément très doux en lui parlant, agacé de voir qu’elle ne faisait pas attention à elle. La perdre ? Inimaginable.
Perdre Meredith ?

_ « Où est-ce qu’elle est allée ? Tu ne lui as pas raconté je ne sais quelle bêtise ? » Meredith s’était absentée mais pour aller où ? Il avait beau regarder, il ne la trouvait pas.
Il savait maintenant que sa précieuse assistante allait bien alors il pouvait s’inquiéter pour autre chose. N’allait-il faire que cela ce soir ? S’inquiéter encore et encore ? Ce n’était d’ailleurs pas fréquent chez lui. Il pensait que NY lui ferait du bien, ce soir il avait plutôt l’impression qu’elle mettait tout en œuvre pour le mettre à cran.

_ « Je reste, ça va. Je n’ai rien dit. Promis. Peut-être voulait-elle se repoudrer le nez... Tout va bien. Elle est charmante. »

_ « Je sais. » Enfin non ! Si ! Euh...
Il se retourna, elle était là. Revenue mais d’où ? Evidemment, il y avait quelques minutes de passer bien que seulement quelques échanges verbaux ont été notés. Voilà, donc, Meredith était de retour et lui venait de répondre du tac au tac que oui, elle était charmante. Peut-être qu’elle n’avait rien entendu ? De toute façon, était-ce grave ? Il n’en était plus sûr, il n’était plus sûr de rien.
Tout à coup il vit un homme leur faire de légers signes de mains. Le fiancé de Julia, un jeune agent immobilier très prometteur. Elle avait visé haut. Elle l’avait fait grâce à Bennet. Il ne l’aurait pas laissée fréquenter un loser. Il vint les saluer, se présenter et embarqua Julia avec lui pour qu’ils fassent un tour de la galerie. Le tout avait été fait très poliment.
Maintenant Bennet était en tête à tête avec Meredith.

_ « Je pense que nous allons trouver de jolies choses ce soir. J’ai déjà vu une pièce que j’adore, celle-ci, je pense l’acheter, mais je verrai cela plus tard. Avez-vous vu quelque chose de votre côté ? » Il lui offrit le bras pour qu’ils parcourent la salle ensemble. Le prendrait-elle ? Pourquoi ne le prendrait-elle pas ?


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptySam 11 Juil - 0:51




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

En revenant vers Bennet et Julia, elle avait encore son tube de rouge à lèvres à la main ; elle le glissa dans sa minaudière tout en se demandant ce que Bennet pouvait savoir. Quelque chose dans la façon dont il s'était interrompu en la voyant lui faisant penser que cela la concernait. Hors de question pour autant d'essayer de lui tirer les vers du nez. D'une part, ce serait effroyablement malpoli de laisser penser qu'elle écoutait aux portes ; d'autre part, elle ne se serait jamais aventurée à pousser Bennet dans ses retranchements. Il ne sortait jamais rien de bon des moments où il se sentait acculé.
Elle ne dit rien à son retour, se contentant d'observer le tableau dont elle venait, du coup, de faire l'acquisition. Elle avait garanti à la galeriste, à qui son père au demeurant avait déjà acheté une ou deux fois des toiles, une prime supplémentaire de 10% du prix de l'oeuvre, si elle s'engageait à ne pas dévoiler ses coordonnées ni son identité à qui que ce soit. Elle avait envie d'offrir ce tableau à Bennet quand il serait installé chez lui à Whistler, et elle ne voulait pas que le secret soit éventé avant. Cadeau affectif ? Plus ou moins ... Elle s'estimait redevable de lui pour l'aménagement de son appartement, et, ne connaissant pas ses goûts, elle trouvait plus simple de choisir quelque chose dont elle savait d'office que cela lui plaisait.
Avant de connaître Julia personnellement, elle aurait peut-être imaginé se servir d'elle, mais maintenant, l'idée lui semblait risquée. L'assistante de Bennet était bavarde ; il n'imaginait sans doute pas à quel point. Et ... joie. Elle était casée. Fiancée même. Cette information inattendue après l'intimité que Bennet et elle avaient montrée faisait l'effet d'un baume au coeur de Meredith. Elle était en train de s'attacher à Bennet, même si elle s'interdisait de le reconnaître. Avec lui, ce n'était pas une bonne idée.
Restée seule face à son architecte, son sourire retrouvé, elle hésita une minute avant de prendre le bras qu'il lui proposait.
- Pour être tout à fait honnête avec vous, je n'ai pas eu le temps de regarder la moindre oeuvre, encore.
C'était le problème de ces soirées aussi mondaines que réellement artistiques ; Meredith y passait fréquemment un temps fou à saluer tous ceux qu'elle connaissait.
- Si l'on excepte cette toile.
Celle que Bennet confirmait "adorer" - c'était encore mieux que prévu - et qu'elle avait achetée.
- Où l'imagineriez-vous ?
En laissant sous-entendre qu'elle pensait palace pour le tableau, elle détournerait les soupçons le moment où Bennet découvrirait que son coup de coeur avait déjà un acquéreur. Elle l'espérait, en tout cas. Un peu plus loin, elle repéra Julia qui déambulait au bras de son compagnon ; elle avait du mal à se concentrer sur la peinture ce soir, et se demandait plutôt si elle s'était trompée en imaginant une histoire entre elle et Bennet.
Campée devant un tableau, elle l'observait intensément, essayant de se plonger dedans pour faire jaillir l'émotion. Rien ne venait. Elle jeta un oeil au descriptif de la toile, baptisée sobrement "Amour". C'était chiant. De manière générale, toutes les toiles se revendiquant ouvertement romantiques ou sentimentales, ou tout ce que vous voulez du même acabit, étaient chiantes au possible, et celle-là ne faisait pas exception à la règle. Toujours accrochée au bras de Bennet, sa main jouant machinalement avec la veste de costume de son cavalier d'un soir, elle resta pourtant plantée devant, plus motivée à se servir du prétexte de l'arrêt devant un truc qui ne sollicitait pas son intellect pour discuter avec Bennet, qu'à essayer de comprendre le concept de l'artiste.
- Votre assistante est surprenante. Je ne l'imaginais pas ... comme ça.
Ni si jeune, ni si belle. Elle était tout de même plus âgée que Meredith, mais probablement pas plus que Bennet. Et Meredith ne pouvait s'empêcher de se sentir soulagée qu'elle soit "prise". Elle avait dit à Bennet qu'elle ne lui demandait pas d'exclusivité - à fortiori maintenant qu'ils ne couchaient plus ensemble - et pourtant elle ne se sentait pas prête à le partager. Hors de question de le lui dire, néanmoins. Son ego prenait déjà assez de place.
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptySam 11 Juil - 18:38


Dernière danse
Bennet et Mer
Voir réapparaître Meredith comme ça alors qu’il était en train d’avouer qu’il savait qu’elle était une charmante jeune femme, lui avait fichu un coup. Heureusement, elle ne semblait pas avoir entendu... Ou alors elle jouait bien la comédie... Fort probable pour une personne comme elle. De toute façon, elle en abuserait surement à un moment donné si effectivement elle l’avait entendu, sinon, elle resterait égale à elle-même.
Ils venaient donc de présenter Spencer, je fiancé de Julia. Bennet était rassuré qu’il soit là, il allait pouvoir s’occuper d’elle et s’assurer qu’elle allait bien. Il la traitait tout à fait convenablement et semblait réellement tenir à elle. Bennet n’était pas très habitué à ce genre de choses mais tout cela lui paraissait bien parti. Julia se mêlait de ses histoires de « cœur » et il faisait de même. Il en avait vu passer des types étranges... Des sans le sous, voire sans dent... Qui ne valait pas que Julia leur jette ne serait-ce qu’un coup d’œil et pourtant la gourde le faisait ! Elle avait bien faillit se faire avoir une ou deux fois, mais il avait veillé à ce que cela n’arrive pas. Etrange venant de Bennet n’est-ce pas ? C’est vrai, mais cela l’avait beaucoup diverti. Il était celui qui avait présenté Spencer à Julia. Un gentil garçon à l’avenir tout tracé et surtout très prometteur. Pas très très beau mais Julia n’était pas difficile et même si elle était elle-même le genre 10/10, elle était capable de tomber amoureuse d’un 2. Spencer était un 7. Bennet était un 20... Un 20/10 évidemment !

Les voilà seuls, Meredith et lui... Enfin. Elle avait pris son bras et jouait machinalement avec sa manche. En temps normal, cela rendait rendu fou. Il ne supportait pas qu’on le tripatouille comme ça (même si lui avait exactement le même tic que celui de Meredith). Là... Cela le fit sourire. Quand elle regarda autre part il jeta un coup d’œil à sa main et cela le fit sourire, oui.
Ils étaient devant « sa » toile. Où l’imaginait-il ?

_ « Nous allons découvrir tout cela ensemble alors. - En face de mon lit. » Elle sous-entendait l’hôtel ? Pas lui. Elle n’avait pas sa place au palace, non, juste dans sa chambre. Ce serait parfait. Il avait des draps qui iraient très bien avec.
Plus il la regardait et plus il la voulait. La toile, pas Meredith... Bien que.
Ils avancèrent doucement et elle revint sur Julia. Il s’y attendait un peu à vrai dire, personne ne l’imaginait lui, avec une personne comme Julia. Personne ne pouvait se douter de leur complicité et de la tendresse qu’ils partageaient.
Ces paroles de Meredith le firent à nouveau sourire.

_ « Comment l’imaginiez-vous ? » Surement moins tape à l’œil. Plus discrète en tout. Effacée peut-être ?

_ « Moi non plus je n’aurai jamais imaginé travailler avec quelqu’un comme elle. Supporter quelqu’un de si présent... Comme quoi, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. » Leur première rencontre était d’anthologie. Pour lui en tout cas. Cela avait été ... Epique.

_ « Elle ne vous a pas parlé de son recrutement au cabinet ? » Julia racontait cette histoire à qui voulait, ou non, l’entendre. Il serait étonné qu’elle n’ait rien dit à Meredith. D’ailleurs il se demandait vraiment ce qu’elle avait pu lui raconter. Franchement, il avait beau chercher, il ne voyait pas.


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptySam 11 Juil - 23:15




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

- Oh, bien sûr ... j'avais pensé à l'hôtel.
Ou pas ... L'important était qu'il le croie. Contrairement et lui et à ses "Femmes", elle ne voulait pas qu'il devine. Elle tenait vraiment à lui faire la surprise. L'apprécierait-il, au moins ? Elle n'en était qu'à moitié sûre, en fait ; si réellement, comme il le disait, il adorait la toile, il allait avoir une énorme mauvaise surprise quand il tenterait de l'acquérir. Et quand il se rendrait compte que c'était elle qui l'avait achetée, en sachant qu'elle lui plaisait ... Mais c'était pour lui, il le comprendrait, non ? Il était tellement compliqué à suivre, que même un cadeau prenait des proportions et une importance inimaginables ... Est-ce que ce n'était pas justement pour ça qu'elle avait décidé d'accepter sa décision de s'éloigner ? Parce que tout était toujours compliqué, même un simple tutoiement malencontreux ? Pourtant ... Elle se sentait à sa place ce soir, à son bras. Comme quand elle était avec Charles. Presque. La soirée était assez étrange, essentiellement en raison de la présence peu discrète de Julia, mais aurait-elle préféré être ailleurs ?
Julia sur qui la conversation était revenue. Voir Bennet avec une femme comme elle était tellement surprenant, qu'il ne pouvait en être autrement.
- Honnêtement ? J'imaginais quelqu'un de plus âgé. Et de moins ... féminine, dirons-nous.
Féminine n'était pas le terme. Elle imaginait une femme quelconque, pas trop vilaine, surtout pas grosse - ça n'aurait pas été le genre de Bennet - et dans la petite cinquantaine. Quelqu'un qui portait des tailleurs jupes stricts et sans grand intérêt, pas des robes de soirée moulantes au décolleté à faire loucher une bonne soeur. Quelqu'un à qui il pouvait parler comme il le faisait. Toutes les fois où elle l'avait entendu s'adresser à son assistante au téléphone, il n'avait jamais laissé paraître la moindre complicité. Rien qui aurait pu la préparer à ce que Julia soit une espèce de bombe latino. Heureusement encore qu'elle s'était révélée gentille - mais venant d'une assistante, à la limite, Meredith n'en attendait pas moins - et surtout casée. Le patron qui couche avec son assistante, ce n'était pas son délire. Surtout quand elle-même couchait - ou avait couché - avec le patron en question. On ne mélange tout simplement pas les torchons et les serviettes.
- Nous n'avons pas abordé le sujet non. Notre conversation a été plus superficielle.
N'eut été les gros sous-entendus de Julia, que Meredith avait parfaitement saisis, mais auxquels elle refusait de prêter trop d'importance. Qui plus est, Bennet n'aurait pas du tout apprécié de découvrir ce que Julia lui avait confié.
Alors qu'ils avançaient, observant les toiles, Meredith s'arrêta sur un tryptique très clair. Gris perle et blanc se disputaient pour être la teinte dominante, et le tout, vu de loin, ressemblait à une chute de neige. Une chute de neige abstraite, et qui plaisait beaucoup à Meredith. Elle repensa à la noirceur dont Julia avait parlé ; on en était à des kilomètres, en l'occurrence.
- Celles-ci sont parfaites.
Si elles n'atterrissaient pas sur le mur d'une suite de l'hôtel, ou dans un des espaces communs, elles termineraient sur le mur du futur bureau de Meredith. Qu'elle comptait d'ailleurs aménager seule, même si elle n'avait pas encore abordé le sujet avec Bennet. Le temps passé avec lui à travailler aménagement intérieur lui avait donné des idées, des envies.
- Racontez moi comment vous avez recruté votre assistante. L'histoire semble digne d'intérêt.
Comme régulièrement, elle sautait du coq à l'âne, au même rythme que les pensées qui se bousculaient dans son esprit.
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Bennet Monaghan
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyMar 14 Juil - 13:01


Honnêteté
Bennet et Mer
Cette toile irait chez lui. Il ferait ce qu’il faut pour... Sauf s’il oubliait et malheureusement cela pouvait arriver. Pour ce qui était personnel il zappait rapidement. Il n’ajouta rien et la conversation se dirigea rapidement vers Julia. Julia dont il n’aimait pas forcément parler en règle générale mais qui s’avérait être un sujet plutôt sympathique avec Meredith. Comme si le fait de discuter de son assistante avec elle était tout à fait normal. Il ne parlait pas d’elle avec ses employeurs. Remarquez aussi qu’il ne couchait normalement pas avec ces derniers non plus. Meredith était la première avec laquelle il faisait cela. Première et dernière ? Il ne pouvait pas encore se prononcer là-dessus mais à en juger par son comportement depuis qu’il avait gouté au fruit défendu, il n’était pas prêt de coucher avec quelqu’un d’autre...
Ce soir il y avait au vernissage beaucoup de femmes, toutes très élégantes et belles mais aucune n’avait réellement attiré son œil. La seule qu’il avait eu envie de suivre du regard était Meredith.

_ « Elle est surprenante. » Il l’avait dit sur un ton doux et très positif. Julia était la femme qu’il lui fallait à ses côtés pour gérer tout ce qu’il ne pouvait gérer. Plus qu’une assistante d’architecte, elle était tout bonnement une partenaire « de vie pratique ». Elle gérait le bureau, avec d’autres personnes sous elle, certes, mais aussi le privé. C’était elle qui s’occupait de tout organiser chez lui pour ses retours par exemple. Elle avait un œil sur sa garde-robe et était même capable de lui acheter ses caleçons. Elle s’occupait de tout cela bien mieux que Charlotte ne l’avait jamais fait. Julia comme une épouse ? Peut-être, mais sans les emmerdements.
Il sourit à ce que dit Meredith concernant sa féminité. Lui s’y était fait et n’aurait d’ailleurs pas supporté de la voir autrement. Il l’avait engagée ainsi et ne désirait pas la voir autrement. Il avait cependant mis les choses au point par rapport aux décolletés et à la longueur des jupes. Il l’avait éduquée. Elle ne pouvait se permettre d’être vulgaire. Aujourd’hui elle était parfaite.
Meredith la voyait-elle comme une rivale ? Selon lui elles ne jouaient pas dans la même cour et la comparaison entre les deux était tout bonnement impossible. Vous aviez d’un côté une latine pulpeuse et pleine de vie et de l’autre une jeune femme de la haute éduquée à « rester à sa place ». La seconde lui convenait pour une vie, la première uniquement pour une nuit (si intimité dénudée il y avait).

_ « Très bien. » Le croyait-il ? Oui et non. La superficialité avec Julia, oui, mais en compagnie de Meredith ? Il l’espérait en tout cas.
Julia était très étrange depuis qu’il lui avait demandé de s’occuper d’acheter des présents à Meredith. Elle avait déjà tenté une enquête quand l’envie lui avait pris de faire son appartement à Whistler et avec leur séjour à Miami, elle ne cessait de faire des sous-entendus qu’il ne comprenait pas. Serait-elle en réalité bisexuelle et secrètement amoureuse de l’héritière ?! Non, c’était idiot ! Vraiment, il ne comprenait pas cet engouement pour Meredith ou, ne voulait pas le comprendre.
Ils continuèrent leur tour et des pièces attirèrent l’œil de M.

_ « Dans un salon oui. » Ils avaient les mêmes goûts. Ce qu’elle appréciait lui plaisait aussi. Ce n’était pas toujours le cas mais en règle générale ils s’entendaient bien.
Les revoilà à parler de Julia. Leur recontre.
Il posa sa main sur celle de Meredith avec un doux sourire posé sur les lèvres.

_ « Vous devez me promettre de ne jamais lui répéter ce que je vais vous dire et si elle vous raconte un jour cette histoire à son tour, faites comme si vous la découvriez. » Il n’allait pas mentir. D’habitude il mentait. Il ne disait pas réellement comme les choses s’étaient passées car il avait « honte ». Enfin... Cette situation lors de leur rencontre était une première pour lui.
Il enleva sa main de celle de Meredith de façon très délicate tout en la caressante mine de rien.

_ « C’était il y a... 6 ans. J’avais besoin d’une nouvelle assistante. Quand Julia est arrivée tout ce que j’ai pensé était – pardonnez-moi mon langage – Je dois me la faire. » Oui, franchement, c’était moche. Surtout qu’il le disait à Meredith. Meredith qu’il avait « envie de se faire » 24H/24 et 7J/7. Mais il était jeune à l’époque de sa rencontre avec Julia... C’était son excuse.

_ « J’ai passé son entretien le nez plongé dans son décolleté sans écouter un traitre mot de ce qu’elle me disait. De toute façon je n’en voulais pas pour travailler avec moi. Puis en plein milieu du rendez-vous elle s’est levée et m’a dit : « Mr Monaghan, vous pouvez-me reluquer autant que vous voulez mais je ne coucherai pas avec vous, vous ne me plaisez absolument pas et je vous rappelle que vous êtes un homme marié! Ce que je veux c’est travailler à vos côtés et non en dessous de vous. Vous ne trouverez personne d’aussi efficace que moi, personne qui saura vous parler comme je le fais! ». Et elle est sortie. J’ai mis deux semaines avant de la recontacter pour lui dire qu’elle avait la place mais qu’elle devait changer son style vestimentaire et surveiller son langage. Elle ne l’a fait qu’à moitié comme vous l’avez constaté et concernant sa façon de me parler, rien n’a évolué. J’ai été tellement... Tellement vexé par ce qu’elle m’avait dit que je ne l’ai plus jamais regardée autrement que comme je la regarde aujourd’hui, comme... Comme Julia. » Cette histoire il ne la racontait jamais de cette façon car il s’était pris un vent monumental. Il avait vue Julia et évidemment il avait eu envie de la mettre dans son lit. Elle était divine bien que vulgaire à l’époque. Lui était jeune et tout ce qu’il voulait était s’envoyer en l’air et pourtant il était marié. Il avouait également assez explicitement à Meredith qu’il n’était pas un homme fidèle. Erreur de tactique. Non puisqu’il ne voulait pas de relation, pourtant, il se demandait si le dire ainsi n’était pas une bêtise. Tout cela était une bêtise. Lui raconter cette histoire sans la tourner à son avantage était une première. Tant de première fois avec Meredith.

_ « Je vous interdis de vous moquer. » Pour une fois il interdisait sans être menaçant. Ceci dit, il était préférable qu’elle ne fasse pas de commentaire douteux. Aujourd’hui tout cela était bien loin de lui et sincèrement il s’en fichait mais lui avouer à elle la vérité lui coûtait un peu. C’était avouer une faiblesse et elle ne devait absolument pas le voir faible, jamais.


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyMer 15 Juil - 23:53




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

Surprenante. Oui, c'était le moins qu'on puisse dire de Julia, surtout en la sachant assistante de Bennet. C'était en fait là qu'était la surprise, et si Meredith n'avait pas réfléchi, à la base, à la façon dont son architecte plutôt austère avait pu se retrouver avec une telle femme pour gérer tout ce dont il ne pouvait s'occuper lui-même, il fallait reconnaître que maintenant que Bennet en avait parlé, elle s'interrogeait un peu. Harper était tellement conventionnelle, en comparaison ! Pas étonnant que Bennet ne supporte pas sa discrétion, compte tenu de l'exubérance de sa propre assistante. Meredith, elle, n'était pas certaine qu'elle aurait pu s'habituer à une Julia ; elle préférait, au contraire, qu'Harper sache se faire oublier. La seule chose qu'elle partageait avec Bennet, c'était de ne pas tolérer de négligence de la part de son personnel. Imaginez Harper l'accompagnant n'importe, habillée comme un sac ?
Elle répondit d'un sourire à la demande de Bennet de faire comme si elle n'avait jamais entendu ce qu'il s'apprêtait à lui raconter, tout en se demandant ce qu'il pouvait y avoir de si terrible.
- Je vous le promets. Et je m'interroge.
Plus ou moins. Elle était aussi un peu curieuse d'en savoir plus sur lui, c'est vrai. Elle était lucide - par moments - quant à sa relation avec lui : en ce moment, ils ne savaient plus rester éloignés l'un de l'autre. Aujourd'hui en était encore la preuve, et tant qu'elle ne savait pas clairement dire à quel point ce n'était pas une bonne chose, peut-être que toute information était bonne à prendre.
Elle l'écouta donc raconter, finalement pas surprise de sa réaction à lui : bien avant qu'ils couchent ensemble, avant même que leurs relations s'améliorent, il ne se préoccupait pas de discrétion pour la jauger des pieds à la tête. Elle comprenait Julia d'avoir réagi comme elle l'avait fait : elle aussi détestait quand Bennet la matait, au début.
Ce qu'elle retenait surtout de cette histoire, c'était que Bennet avait perdu la face ; c'était une première pour elle, et ça rendait le récit crédible. Elle était même surprise qu'il se soit laissé aller à lui raconter ça. D'autant plus qu'il avait lancé le sujet. Julia l'avait promené jusqu'à ce qu'il cède finalement - preuve que c'était possible - et il avait avoué à demi-mot qu'il n'était pas d'une fidélité à toute épreuve dans le mariage. Ce n'était pas forcément ce qu'elle avait noté en premier lieu, mais il l'avait dit. Elle ne pouvait pas vraiment l'ignorer. Elle avait toujours pensé que l'ex-femme de Bennet lui avait fait une crasse quelconque, suffisamment grave pour qu'il la déteste comme c'était aujourd'hui le cas, mais était-ce possible si lui s'était montré infidèle ? Qu'est-ce qui aurait justifié dans ce cas autant de haine - car c'était presque ça - de sa part ? Et pourquoi, dans ce cas, lui avoir dit un jour qu'il n'avait personne d'autre qu'elle, alors même qu'elle ne demandait rien ?
Elle ne comprenait pas. Elle ne le comprenait pas, lui, en premier lieu. Ce qu'il y avait entre eux, en second lieu ; il était impossible de nier, plus maintenant. Il venait encore de caresser sa main comme aucune relation professionnelle, ni même aucun amant, ne le faisait. Mais voulait-elle se prendre la tête là-dessus trop longtemps ? Non. Comme fréquemment, elle laissa tomber ; les réponses, si elles ne venaient pas maintenant, viendraient plus tard. Là, tout de suite, maintenant, elle pouvait faire en sorte que la soirée se termine bien, en plaisantant. S'il espérait qu'elle ne profiterait pas au moins un peu de son aveu de faiblesse, il se mettait le doigt dans l'oeil.
- Je ne me permettrais pas. Je me contenterai d'un peu de chantage.
Son sourire était mutin en disant ça. Elle se moquait gentiment de lui, en dépit de son interdiction. Pour une fois qu'il ne la formulait pas comme une menace. Elle se fit la réflexion que, détendu, il était agréable.
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyJeu 16 Juil - 10:23


Oh God
Bennet et Mer
Meredith et lui étaient très différent sur le point « assistante ». Harper n’aurait jamais survécu à ses côtés par exemple. Il avait besoin de quelqu’un capable de lui tenir tête. Quelqu’un qui sache dire merde quand il dépassait les bornes. Quelqu’un qui, bien qu’il se montre odieux, essaie de tout faire pour que sa vie soit plus simple. Julia savait faire tout cela et elle était parvenue à le faire depuis le premier jour.
On ne vus cachera pas qu’il y avait eu des prises de becs qui avaient fait trembler tous les murs de l’immeuble dans lequel se trouvait ses bureaux, ou qu’elle n’avait pas été traitée plus d’une fois de bimbo incapable et lui menacé d’être poursuivi par la justice pour agression ou on ne savait quoi d’autre, mais, ils avaient finalement pris leurs marques au aujourd’hui c’était l’entente « parfaite ». Ils s’engueulaient toujours pas mal mais il reconnaissait aujourd’hui quand il dépassait les bornes et s’excusait à sa façon. Il lui faisait envoyer des fleurs ou un dîner de son restau préféré, un bijou ou encore une robe... Son assistante lui coûtait un bras !
S’il avait eu une fille comme Harper ? La pauvre se serait surement déjà suicidée ou aurait été placée en maison de repos. La différence entre lui et Meredith était que Meredith était à son avis bien trop douce. Ceci dit, lui était un monstre... Parait-il... Enfin. Chacun son assistante, lui avait trouvé le bonheur avec la sienne, c’était le principal !

Il raconta donc à Meredith comment s’était passées les choses et surtout leur premier entretien. Il n’avait depuis, plus jamais reluqué, tel un lion affamé, Julia mais il n’en avait cependant pas perdu l’habitude avec les autres femmes. Il l’avait effectivement beaucoup fait avec Meredith mais aujourd’hui cela avait changé. Lui ne s’en était pas rendu compte mais la façon dont il la regardait était... Eh bien, elle était tout simplement bien plus respectueuse. Aujourd’hui il ne la regardait plus comme une bavette saignante. Elle était une femme, qu’il avait eue, qu’il voulait encore et, qu’il respectait. Que de chemin depuis leur première rencontre.
Quand elle lui parla de chantage, évidemment, son esprit mal placé se réveilla tranquillement. Un serveur passa par là et il prit deux verres. Ils n’avaient pas encore bu, c’était le moment. Ou si ? Il avait l’impression de ne rien avoir ingéré.

_ « Au chantage. » Il lui sourit et trinqua doucement avant de boire.
Jamais avant il ne l’aurait laissée dire qu’elle allait le faire chanter. Il l’aurait remise à sa place en lui rappelant qui il était et ce qu’elle pouvait ou non faire avec lui. Aujourd’hui il attendait presque avec impatience la suite des évènements. Etait-il à sa merci ? Impossible.
Ils continuèrent à marcher et durent faire un demi-tour. Il prit le bras que Meredith avait sur le sien et le retira pour la diriger en la prenant par la taille. Pas comme il l’avait fait avec Julia, ce n’était pas comparable (peut-être aussi à cause de la différence de taille de hanches ?). Il la prit en la caressant presque. Tout cela était discret aux yeux des autres, mais pas pour eux. Elle aurait eu un dos nu, il aurait été incapable de ne pas l’y toucher. Sa peau était devenue comme un aimant.
Ils firent donc leur petit trafic et se retrouvèrent devant une toile monumentale. Comme un immense panoramique. De l’abstrait composé de couleurs criardes. Une pièce d’une violence presque inouïe et qui fit grimacer Bennet.  Au moment où il allait demander à Meredith ce qu’elle pensait, toujours en la tenant près de lui, quelque chose d’une violence encore plus forte le frappa : La voix de Charlotte.

_ « Ce n’était donc pas une rumeur. Tu es bien rentré à N.Y. » Sa main se crispa sur la hanche de Meredith. Ils se firent un demi-tour alors que Charlotte elle aussi se plaçait afin de se trouver face à eux.
Elle était encore plus maigre que dans son souvenir. Brune, cernée, vieillie. Elle tenait un verre à la main et à en juger par son haleine, ce n’était pas le premier.
La surprise l’avait pris de court et il ne fut pas assez rapide à réagir. Charlotte tendit la main à Meredith.

_ « Vous devez être la nouvelle, je suis l’ancienne. Charlotte Monaghan ! C’est moi ! » O-kay. Où était Julia ?! Il la chercha du regard. Il était en train de se décomposer lentement mais surement et quand Charlotte donna son nom de famille ce fut le coup de grâce. Il n’était même pas capable de rétorquer sur le « vous êtes la nouvelle », puisqu’il restait complètement bloqué sur le nom.

_ « Meredith Carmichael, Charlotte Wichmann. » Fut tout ce qu’il put dire dans l’instant. Il lui fallait rectifier le tir concernant Meredith qui, bien qu’il la traitait parfois n’importe comment, était loin, très loin, d’être n’importe qui. Quant à Charlotte, elle n’avait aucunement le droit de se faire toujours appeler « Monaghan ». Il ne supportait pas qu’elle le fasse et elle l’avait bien compris. Tout ce qu’elle faisait était exprès pour le rendre cinglé. Elle avait bien essayé de lui prendre aussi son appartement ici mais son avocat avait s’était bien démerdé. Au final il n’avait rien perdu ici. Concernant le nom, elle ne lâchait pas l’affaire.

_ « Hum, tu as visé encore plus haut cette fois, mais la prendre si jeune, quel âge a-t-elle ? Douze ans ?! Blonde en plus... Si mignonne. - Attention mademoiselle, il va vous sauter, puis vous jeter et vous laisser misérable. Vous aurez besoin de plus qu’un verre pour le supporter ! » Elle se mit à rire comme une espèce de sorcière. A ce moment-là il lâcha Meredith à laquelle il s’était presque cramponnée depuis l’apparition maléfique et il choppa Charlotte par le bras pour l’éloigner.
Le temps avait passé et heureusement, il y avait de moins en moins de monde dans la galerie. Il n’était pas certain de pouvoir garder son calme et faire des esclandres ne l’enchantait pas particulièrement. Hurler en privé, oui, en public...
Ils étaient donc en train de s’éloigner très lentement, Charlotte ne voulant pas spécialement bouger.

_ « Lâche moi Bennet ! J’ai le droit de lui dire quel monstre tu es ! – Il ne tombera jamais amoureux de vous. Cet homme n’a pas de cœur. Vous n’êtes qu’un jouet de plus entre ses mains ! » Ô rage, Ô RAGE !
Il la serra plus fort et l’entraîna dans une petite salle où il avait vu entrer des serveurs au cours de la soirée. La porte claque derrière eux et malgré le bruit dans la galerie on entendit encore des éclats de voix.
Au moment où Bennet embarquait son ex-femme, Julia refit son apparition auprès de Meredith. Elle les avait vus mais n’avait pas pu revenir assez vite. En général elle désamorçait assez bien les bombes mais pas ce soir.

_ « Merde ! Je suis désolée. – Merde ! – Hum. Ok. – Ex-femme, cinglée et peu équilibrée bien avant qu’ils ne se rencontrent. Ne l’écoutez pas. – Bennet a ou aura même, besoin de vous après ça. Je vais devoir m’occuper de Charlotte. » Elle prit les mains de Meredith dans les siennes pour ce qu’elle allait lui demander ensuite. Elle comptait vraiment, vraiment sur elle et avait aussi grande foi en elle. Elle saurait s’occuper de lui. Elle ne pouvait en être certaine mais elle y arriverait. Elle avait vu comment il la regardait, lui et elle ne s’en rendait surement pas compte mais Julia, elle, avait vu. Il était fier et si Bennet était fier d’une femme, alors le boulot était quasiment fait. Elle aussi il la regardait fièrement mais ce n’était absolument pas la même chose.

_ « Est-ce que vous pouvez rester avec lui ? – Je sais, il va râler, jurer, « Benneter ». Le tout est de ne pas répondre, ne pas essayer de trouver une solution. Juste être là et quand une occasion se présente, changer de sujet. – Il a besoin de vous. De quelqu'un avec qui il a envie d'être. » Peut-être même plus que d’elle ? Oh, c’était bien différent. Même si elle n’avait pas été dans le champ de vision de Bennet, elle les avait observés tous les deux alors qu’elle était avec son fiancé et ce qu’elle avait vu lui avait plu. De loin cela ressemblait fortement à de la tendresse. Bennet était tout sourire et ouvert ce qui le rendait encore plus beau que d’habitude si cela était possible. (point de vue de RPGiste et non de Julia puisque celle-ci ne le trouvait pas particulièrement séduisant).
Julia allait attendre que Bennet et Charlotte sortent de la pièce pour prendre le relais avec la dépressive. A ce moment-là ce serait à Meredith de jouer... En espérant que Bennet ne soit pas trop fou de rage. Charlotte le mettait dans des états qu’elle avait du mal à comprendre. Une histoire d’échec qu’il ne supportait pas. Meredith en apprendrait peut-être plus... ?


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyJeu 16 Juil - 20:59




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

Elle passait une bonne soirée ; elle était plus amatrice de musique que de peinture dans l'absolu, et beaucoup moins cultivée dans ce dernier domaine, mais ce qu'elle voyait ce soir ne lui déplaisait pas, sans compter qu'en dépit d'un ou deux imprévus, les choses se passaient bien avec Bennet. Peut-être trop bien. Elle n'arrivait pas à se détendre totalement, perturbée sans doute par la sensation de sa main sur sa hanche. Ils avaient trinqué au chantage, échangé sur les oeuvres du vernissage, trop complices pour ce qu'ils voulaient l'un et l'autre. Elle s'en rendait compte, en dépit de cette main, comme une caresse, qu'elle aimait tellement sentir. Il ne fallait pas qu'elle oublie que chez elle, quand elle l'avait tutoyé, ils passaient aussi une bonne soirée, trop bonne même, et que c'était ça qui avait tout gâché. Elle s'était trop laissée aller, et quand il était parti ... Bien sûr qu'elle en avait souffert ; pas au point de se lamenter, de se boucler dans sa chambre, drapée dans sa douleur. Non, elle laissait ça aux comédies romantiques, aux filles qui s'amourachaient. Mais elle avait un peu moins bien dormi pendant deux jours, c'était vrai. Elle ne voulait pas que la même chose se reproduise ce soir ; c'était pour ça qu'en règle générale elle préférait garder le contrôle. Il n'y avait qu'avec lui qu'elle avait du mal à le faire ; et se dire que les réponses viendraient plus tard ne fonctionnait finalement pas non plus. Même en essayant, elle ne parvenait pas à se détendre totalement.
Mais peut-être était-ce en fait un pressentiment ? Elle ne comprit pas tout de suite ce qui se passait ; bien avant, elle sentit que le toucher de Bennet sur sa hanche avait changé. Il n'était plus caressant, et la pressa à se retourner.
C'est là qu'elle comprit. Charlotte, l'ex-femme de Bennet, était là. Elle la reconnaissait de l'avoir vue sur un magazine, à la différence près qu'elle semblait moins en forme. Le coeur de Meredith se serra d'ailleurs en la voyant ; elle était excessivement maigre. Il était impossible de comprendre comment sa robe bustier tenait sur sa poitrine ; la couleur de sa tenue, à mi-chemin entre l'écru et le pêche, accentuait sa mauvaise mine. Elle semblait vieille ; toutes les deux ne devaient pourtant pas avoir plus de 10 ans d'écart.
Elle avait aussi trop bu, et venait de s'adresser à elle dans un langage qui sentait le dépit et la colère. Jamais encore on avait parlé à Meredith ainsi, et l'espace d'une seconde, elle eut envie d'une réplique acerbe, pour lui faire comprendre qu'on ne s'adressait pas ainsi à une Carmichaël. Mais ils n'étaient pas seuls, et elle n'était pas certaine que mettre de l'huile sur le feu soit une bonne chose. Au lieu de ça, elle garda sa réserve et lui tendit la main, un sourire faux sur le visage.
- Mme Wichmann. Je suis enchantée.
Cela ne suffit pas à désamorcer la bombe ; les commentaires qu'elle entendit derrière ... elle détestait qu'on parle d'elle devant elle, comme si elle n'était pas là. Elle détestait qu'on la prenne pour une enfant. Elle détestait qu'on se donne en spectacle, et qu'on la mêle à ce genre de démonstration. Et elle détestait par-dessus tout ce que Charlotte était en train de dire. Ce qu'elle sous-entendait. Quelle était la part de vrai là-dedans ? Bennet était blanc de rage, et venait d'attraper son ex-femme avec la même force dont il avait preuve envers elle, cette fameuse fois, au Four Season. Même en essayant de la traîner au plus vite dans un endroit isolé, il n'avait pu l'empêcher de terminer sa diatribe. Meredith écouta chacun des mots, blessée malgré elle.
Et voilà. Elle était restée seule, au milieu de la galerie, se sentant idiote. Dieu merci, les personnes encore présentes faisaient mine de n'avoir assisté à rien. Meredith, elle, avait besoin de retrouver un peu de contenance ; voir Julia arriver vers elle lui permit de souffler. L'assistante de Bennet ne semblait pas surprise de ce qui venait de se passer. Au contraire, on aurait dit qu'elle avait ... l'habitude ? Combien de fois Bennet et Charlotte avaient-ils connu ce genre de scènes depuis leur divorce ? Ou même ... avant ?
Très sincèrement, Meredith ne voyait pas en quoi elle pourrait aider Bennet. Elle l'avait vu dans une telle colère qu'à son avis, c'était plutôt d'un punching-ball dont il avait besoin. Elle espérait d'ailleurs qu'il ne commettrait pas l'irréparable, qu'il ne frapperait pas Charlotte. Elle n'était pas encore certaine qu'il n'en soit pas capable, et les éclats de voix qu'on entendait derrière la porte où il avait entraîné son ex-femme ne laissaient pas imaginer un quelconque apaisement.
- Je ... oui, bien sûr.
Pouvait-elle dire non ? Elle venait de se retrouver prise malgré elle au coeur d'un drame dont elle ne voulait surtout pas être actrice. Pourtant, elle ne pouvait pas se sauver comme ça, comme une voleuse.
elle attendit quelques minutes encore, Julia à ses côtés, jusqu'à ce que la poignée de la porte tourne, et que Charlotte sorte de la pièce, suivie de près par Bennet. Elle se sentit presque soulagée d'en déduire qu'il ne l'avait pas frappée. Il ne semblait pas calmé pour autant. Même dans leurs plus grosses disputes, elle ne l'avait jamais vu aussi bouleversé. Après avoir successivement cru que Charlotte avait été à l'origine de la rupture, puis compris que Bennet n'avait pas été un saint, elle ne savait plus maintenant imaginer ce qui s'était passé exactement. Une seule chose était sûre : Charlotte était celle qui portait les plus grosses stigmates de leur séparation.
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyJeu 16 Juil - 23:24


Cocotte minute
Bennet et Mer
La réaction de Meredith fut exemplaire puisqu’elle ne rétorqua rien. Avec lui elle ne mouftait pas mais il l’avait vue s’adresser à plusieurs reprises à des personnes qui lui tapaient sur le système et elle pouvait être cinglante. Elle aurait donc très bien pu remettre à sa place Charlotte mais elle n’en fit rien et bien que Bennet ne le montre pas, il retint et apprécia.
Les émotions qui passaient à travers lui à l’instant étaient indescriptibles. Il ne supportait pas que Charlotte puisse parler ainsi de Meredith alors que celle-ci se trouvait en leur compagnie. Ne supportait pas non plus qu’elle dise de telles choses sur lui à Meredith (encore et toujours). L’utilisation de son nom de famille pour se faire mousser le mettait également dans une rage folle. Voir à quel point son ex-femme avait changé lui donnait presque la nausée. Comment pouvait-elle s’être laissé aller de la sorte ?! N’avait-elle aucun amour propre ? Aucune fierté ?! A bien y regarder il semblait que non. Quelqu’un qui se respectait un minimum ne se donnait pas en spectacle ainsi. Elle faisait tout, TOUT pour qu’il continue à la remarquer. Il le faisait, oui, mais pas de la meilleure manière. Ce dont il avait envie était d’apprendre son décès, ni plus ni moins. Bennet, comme Charlotte venait de le dire n’avait pas de cœur. Enfin si, mais pas un très gros et surtout, pas un dans lequel elle se trouvait. Il ne passait pas ses journées à penser à elle en espérant une bonne nouvelle, ce n’était pas son tempérament. Par contre, dès que l’on évoquait le sujet, il se souvenait de ce dont il rêvait ! Peut-être que ce soir c’était lui qui allait la tuer ?!

Les deux ex-époux avaient quitté Meredith. Bien que particulièrement maigre Charlotte avait encore de la force et il avait presque été contraint de la traîner pour qu’elle le suive à l’écart des regards. Il lui faisait mal ?! Et alors ? Franchement, c’était le cadet de ses soucis, surtout que si elle s’était laissée faire, il ‘aurait jamais eu à la tirer comme il le faisait.
Dans la petite pièce, contrairement à ce que Meredith pouvait craindre, ce ne fut pas Bennet qui frappa sur sa femme mais l’inverse.

_ « Tu te donnes en spectacle avec cette greluche ! Tu n’as aucun respect pour moi ou ce que l’on a vécu ! » Bon, en plus de prendre de l’alcool elle devait très certainement être sous médicaments...
Il la repoussa comme il put en se prenant à nouveau des coups dans la poitrine, pas assez forts pour que l’on en fasse une maladie, et essaya de comprendre où elle voulait en venir... Impossible.

_ « Il s’agit de ma patronne pauvre idiote ! Je t'interdis de parler d'elle comme ça, tu ne lui arrives pas à la cheville ! Toi et moi sommes séparés. Tu te rappelles ? C’est toi qui a demandé le divorce. Je suis libre. »

_ « Tu as toujours fait tout ce que tu voulais. Toujours ! Une fille par-ci, une autre par-là ! J’étais amoureuse de toi ! »

_ « Pas moi. C’était un mariage arrangé. On a déjà eu cette discussion des centaines de fois. Je n’en peux plus. » Ils en avaient parlé encore et encore et encore et encore... Toujours les mêmes phrases. Toujours les mêmes reproches. C’est une discussion qu’ils avaient en boucle depuis des lustres.
Leur mariage n’avait jamais été un mariage d’amour et il pensait que maintenant elle l’avait compris. Evidemment, il n’avait jamais dit au départ qu’il n’était pas amoureux. Au moment des épousailles il avait sincèrement cru que tout allait bien dans le meilleur des mondes et que l’amour c’était ce qu’il ressentait pour Charlotte. Très vite il s’était rendu compte que non. En fait, c’était peut-être même avec leur union. Il s’ennuyait tellement avec elle. Elle était chiante. Comme Harper tiens. Une fille soumise et limite frigide. Une chialeuse. Il n’avait pas besoin de cela dans sa vie. Il avait besoin de dynamisme, de caractère. Charlotte était loin de posséder les qualités requises pour convenir à un homme comme Bennet.

_ « On a jamais été fait pour être ensemble, quand est-ce que tu vas comprendre ça ?! Passe à autre chose ! » Et qu’elle lui foute la paix.
Il avait sincèrement envie de la faire taire et l’assommer. Se tirer et de la laisser là, misérable et fichue. Il faudrait l’interner peut-être ou la changer de thérapeute.

_ « Et tu es fait pour aller avec qui toi, hein ?! Cette fille là-bas que tu défends ?! » Ce qu’il ne savait pas c’était que finalement à NY cela avait beaucoup jasé concernant la relation entre Meredith et lui depuis quelques mois. C’est vrai qu’ils ne s’étaient pas cachés mais il n’en avait pas non plus fait des tonnes. Il n’avait d’ailleurs pas eu envie de cacher quoi que ce soit. Il était fier de Meredith, fier de l’avoir à son bras, de l’accompagner. Elle était très belle, bien plus que Charlotte ne l’ai jamais été, très chic, très mode. Elle était effectivement ce qui pouvait lui aller le mieux.
Son ex semblait faire une fixette sur l’héritière. Une fixette qu’il ne comprenait pas. Il ne répondit rien, ne sachant de toute façon pas quoi répondre. C’était vrai que tout à coup il pouvait se poser lui aussi cette interrogation. Etait-il fait pour Meredith ?!
Charlotte revint à la charge et le poussa à nouveau, l’insultant au passage et lui hurlant qu’elle était ainsi par sa faute. Que tout était de sa faute, qu’il était ignoble, uniquement capable de faire du mal aux autres...
Croyez-le ou non mais Bennet Monaghan n’était qu’un homme et ce genre de propos lui faisait mal également. Et si tout ce qu’elle disait était vrai ? S’il n’était capable que de blesser et de détruire les gens ? Il avait déjà été exécrable avec Meredith au point de la faire pleurer. Il l’avait attrapée comme il l’avait fait ce soir avec Charlotte en l’empoignant avec force et laissée misérable dans un coin d’ascenseur. Etait-il vraiment méchant ?
Tout ce qu’il avait pu faire pour Julia, par contre, ne lui venait pas en tête. Les RDV chez le médecin. Les soirées passées à ses côtés alors qu’elle sortait de chimio et qu’elle était toute seule. Il l’avait même vue vomir et l’avait aidée à se recoucher à plusieurs reprises. Oui, lui, Bennet Monaghan. Heureusement qu’il n’y pensait plus d’ailleurs parce que cela lui filait encore des frissons d’horreur. Il avait laissé Julia venir s’installer un peu chez lui. C’était lui qui avait pris l’initiative de la prendre sous son aile, personne ne lui avait soufflé l’idée. Les bonnes choses qu’il avait faites ne lui venaient pas en tête, tout ce qu’il voyait c’était que oui, il faisait du mal et Charlotte était le pire résultat de ce dont il était capable.
Il la laissait donc hurler et fulminer sans être capable de réellement faire quoi que ce soit. C’était préférable parce que bien que soucieux, il n’en était pas moins furieux et quand il voyait rouge il ne faisait jamais bon être près de lui. Furieuse de le voir ainsi prendre les coups sans bouger, Charlotte finit par lui donner une gifle assez énorme et elle quitta la pièce.
Bennet réajusta son costume et se recoiffa brièvement et la suivit de près direction... Il était perdu.
Il vit Julia attraper Charlotte et l’emmener aux toilettes pour dames. Elle avait tant l’habitude de tout cela. Charlotte l’avait toujours appréciée et elle voyait en elle une alliée. Ce qu’elle se trompait. Plus loin se trouvait Meredith dont il croisa le regard. C’était vers elle qu’il fallait aller, chose qu’il fit. Droit dessus, avec détermination.

_ « Je dois rentrer. » N’allez pas imaginer que parce qu’il n’était pas rouge de rage il n’était pas en colère. Il l’était mais pour le moment le tout était bien rangé sous le costume trois pièces. On pouvait néanmoins voir quelques signes de son malaise de par les tremblements de ses mains. Il tremblait comme une feuille.
Il ne fit pas d’effort pour sourire à Meredith mais lui tendit la main pour qu’elle le suive. Pourquoi d’ailleurs s’occuper d’elle ? Il aurait très bien pu filer sans elle, pourtant, non. Il l’avait cherchée et une fois trouvée et il avait voulu être avec elle.
Leurs mains étaient ensemble maintenant, mais pas comme d’habitude. D’habitude il la prenait comme on prend la main d’une enfant ou, de manière beaucoup moins explicite. Ce soir il l’avait attrapé en passant ses doigts entre ceux de Meredith et il la serrait comme pour y trouver un point d’ancrage. Qu’elle le retienne dans ce bas monde et qu’il ne s’oublie pas dans la colère.
A peine hors du bâtiment il attrapa son paquet de cigarettes, il en avait toujours un sur lui, et commença à fumer excessivement nerveusement. Il avait été contraint de lâcher Meredith et faisait les 100 pas en attendant la voiture. Ce fut bien trop long à son goût. Deux cigarettes plus tard il avait fait monter Meredith dans la berline, balancé la portière quelque peu violemment, et monta à son tour. Une fois assis ce fut le désastre. Il avait besoin de bouger et il ne le pouvait pas. Il était en cet instant bouffé par la colère, le dépit, la tristesse ?! Trop de choses sur lesquelles il ne pouvait mettre de nom. Son visage était fermé. Il était incapable de regarder la passagère à côté de lui mais il était très conscient de sa présence. Il reprit sa main sans jamais dire un mot et la caressa de ce même tic qu’il avait quand il lui prenait la main. De son autre main il se cacha le visage qui était d’ailleurs tourné vers la fenêtre. Il n’avait aucune idée de ce qui était en train de lui arriver mais c’était particulièrement fort et surtout désagréable.


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptySam 18 Juil - 9:21




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

Meredith fut presque impressionnée par la rapidité et la discrétion avec laquelle Julia fit disparaître Charlotte du paysage, quand elle et Bennet réapparurent. Presque, seulement, car cela sentait l'habitude. Elle se demanda combien de fois Bennet avait pu avoir à subir ce genre de scènes humiliantes - car oui, aux yeux de Meredith, ce qui venait de se passer était incroyablement humiliant pour son architecte - et, toujours, dans quelle mesure il en était responsable. Avoir croisé Charlotte ce soir remettait en cause tant de choses qu'elle avait imaginées sur leur divorce ; elle savait que c'était l'ex-femme de Bennet qui avait été à l'origine de la séparation, et avait pensé que c'était en droite ligne avec une attitude qu'elle aurait eue pendant leur mariage. Cela expliquait la haine de Bennet à son égard, et aussi son caractère si particulier ... S'il s'était fait avoir une fois. Mais rien de tout ça ne collait avec l'allure de Charlotte aujourd'hui, et avec sa quasi hystérie. Vraisemblablement, le connard de l'histoire, une fois de plus, avait été Bennet ; n'était-il donc que ça ?
Seule Julia faisait tache dans ce tableau peu flatteur ; il était impossible de penser que la gentillesse dont elle faisait preuve ait été une façade. Meredith connaissait l'hypocrisie mieux que personne, pour avoir vécu avec pendant toute sa vie, et savait tout aussi bien la détecter. L'assistante de Bennet n'était pas hypocrite. Et son attachement à son patron n'était pas feint, lui non plus. Elle s'inquiétait réellement pour lui. Meredith regrettait de ne pas avoir eu le temps de lui demander des explications avant que le couple ne réapparaisse ; au final, elle ne comprenait pas grand-chose à cette histoire, et questionner Bennet sur le sujet n'était sans doute pas la chose à faire.
Elle n'avait jamais eu à gérer de gens en colère, hormis Charles parfois, mais dont les emportements n'atteignaient jamais un tel niveau. Avec Chaz, les choses étaient simples : elle grimaçait un peu, faisait l'idiote - oui, avec lui, une Meredith Carmichaël faisait ce genre de choses - ou elle lui jouait du piano. C'était toujours suffisant à lui rappeler les bonnes choses de la vie. Il lui manquait.
Avec Bennet, ce serait beaucoup plus compliqué ; elle-même faisait tout pour éviter qu'il s'emporte, parce que dans ces moments-là, il était au mieux blessant avec elle. Aujourd'hui, ce n'était pas contre elle que sa fureur se déchaînait, mais cela ne signifiait pas qu'elle ne pouvait pas payer les pots cassés, maintenant qu'il n'avait plus qu'elle sous la main.
Le simple fait qu'il lui dise qu'il devait partir la mit face à ses hésitations. Lui dire manu militari qu'elle l'accompagnait ? Le lui proposer simplement ? Elle avait dit à Julia qu'elle ferait ce qu'elle pouvait, et en dépit de ses interrogations sur la personne qu'était Bennet, elle n'avait effectivement pas envie de le laisser rentrer seul dans un tel état.
Heureusement, il prit la décision pour elle en la prenant par la main. Leurs doigts entrelacés. Jamais encore il n'avait fait ça ; jamais, non plus, il ne l'avait serrée aussi fort. Il lui faisait un peu mal. Elle lui rendit néanmoins la force de cette étreinte, comme elle le pouvait ; elle sentait ce dont il avait besoin. De silence, et de la savoir là. C'est d'ailleurs ainsi que les choses se passèrent jusqu'à ce que leur voiture arrive ; à aucun moment il ne s'était départi des égards qu'il lui témoignait habituellement, mais les petits mouvements incontrôlables qu'il avait traduisaient la tension en lui, maintenant qu'ils étaient montés dans la berline. Il avait repris sa main ; elle la lui laissa volontiers, et se contenta de le regarder, en silence. S'il y avait eu une vitre pour les séparer du chauffeur, sans doute aurait-elle essayé de parler ; mais là, Bennet n'aurait pas apprécié. Cette histoire le touchait trop loin. Allait-il pleurer d'ailleurs ? Pleurait-il ? La façon dont il se tenait, se cachait même le visage de sa main libre, prêtait à confusion ; elle ne pouvait pourtant en voir plus, il regardait vers l'extérieur et son reflet dans la vitre n'y suffisait pas. Elle ferma les yeux pendant le reste du trajet, l'esprit assailli de questions auxquelles elle était encore moins capable de répondre qu'une heure auparavant, avant qu'ils croisent Charlotte.
Elle ne les rouvrit que quand elle entendit un bruit de portière. Ils étaient arrivés, et leur chauffeur ouvrait sa porte. Elle lâcha Bennet le temps de sortir de voiture, et quand ils furent tous les deux sur le trottoir face à l'immeuble de son architecte, c'est elle qui cette fois lui reprit la main.
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptySam 18 Juil - 12:02


Trop
Bennet et Mer
Comme à son habitude Bennet n’avait pas vraiment laissé le choix à Meredith de décider de ce qu’elle voulait faire ou non. Lui-même n’avait pas réfléchi et était parti du principe que puisqu’il était arrivé avec elle, il se devait de repartir en sa compagnie, peu importe les circonstances. Peut-être qu’après tout cela elle n’avait pas envie d’être avec lui. Peut-être que peu importe ce qu’il se serait passé, elle ne serait jamais reparti de ce vernissage en sa compagnie. Pourtant si, ils avaient joué tout l’après-midi, avaient été assez complices. Elle l’avait laissé la toucher ce soir avant que Charlotte ne fasse son apparition. Elle l’avait laissé faire, pas une seconde il n’avait eu l’impression qu’elle pourrait se refuser à lui d’une manière ou d’une autre. Maintenant qu’il venait de se prendre la honte de sa vie devant elle, les choses pouvaient être différentes.
Elle laissa sa main dans la sienne et lui rendit même son étreinte. Elle n’avait pas bougé d’un iota dans la voiture qui les conduisit chez lui. Il avait tout d’abord senti son regard sur lui et puis, il en avait fait abstraction, bien trop préoccupé par tout ce qui tournait dans sa tête. Tout ne concernait évidemment pas Meredith, d’ailleurs, elle n’arrivait qu’en second plan, Charlotte étant la vedette principale.
Il regardait par la fenêtre, sa main libre sur le visage. Pleurait-il ? A vrai dire, c’était difficile de le savoir, il se frottait tellement les yeux qu’il finit par les fatiguer encore plus qu’ils l’étaient. Depuis quelques jours il était à bout et crevé, donc oui, ses yeux prenaient cher d’autant plus qu’ils étaient clairs. Ce ne fut qu’à l’arrivée devant son immeuble qu’effectivement il essuya deux larmes, une pour chaque œil. Tout était beaucoup trop lourd pour lui. Gérer Charlotte seul ou uniquement en compagnie de Julia lui était plus ou moins simple mais ce soir, les choses avaient été différentes. La présence de Meredith avait changé la donne. Comme s’il ne voulait absolument pas perdre la face devant elle, encore moins que devant n’importe qui à vrai dire. Il allait commencer à lui en vouloir pour cela et se souvint qu’à l’instant, ce n’était pas elle le problème mais bien Charlotte.
Il laissa le chauffeur s’occuper de la portière de Meredith et suivit quelques secondes plus tard. Le temps de s’essuyer les yeux et de renifler discrètement. Ses yeux devaient très certainement avoir pris une teinte rouge tout à fait hideuse. Il allait le constater rapidement dans l’ascenseur.
Alors qu’il était en train de s’agacer à nouveau, l’héritière lui reprit la main. Ce fit avec plaisir qu’il l’accepta. Le concierge les accompagna dans l’ascenseur pour une livraison chez un voisin. N’aurait-il pas pu attendre qu’ils soient montés pour y aller aussi ?! N’avait-il pas un ascenseur de service ?! Vivait-il dans un immeuble de pauvres où personnes ne possédaient de manière ?! Ils étaient dans le fond de la machine. Assez machinalement Bennet tira Meredith contre lui. Elle était devant et il n’avait pas lâché sa main, plutôt crever maintenant que de la lâcher.
Soyons honnête, il aurait pu « tirer son coup » qu’il se serait senti bien mieux. Hic, ce genre de « coup » paraissait plus naturel avec une parfaite inconnue plutôt qu’avec cette jeune femme qu’il appréciait sans le savoir, désirait sans le vouloir et respectait un peu plus chaque jour. Ce n’était pas d’elle dont il avait envie maintenant, mais juste d’évacuer la pression. Un truc d’homme en soi, d’hommes à qui aucune femme ne se refuse jamais même.
Il se contenta donc de la garder contre lui, une main dans la sienne et l’autre pas très loin puisqu’il l’avait prise par la taille qu’il caressait distraitement.
La montée ne fut pas longue et bientôt ils sortirent.
Ils entrèrent chez Bennet. Intérieur épuré et moderne. Cosy à sa façon, une immense bibliothèque, des toiles et des sculptures un peu partout.

Il s’était senti calmé en montant mais cela n’avait été qu’une impression. Le fait d’arriver chez lui dans cet endroit où enfin il pouvait être lui et se « lâcher » fit remonter la pression. A peine la porte refermée il tenta ce qu’il savait au fond de lui être une bêtise.
Il retourna Meredith vers lui pour l’embrasser sans grande conviction et avec plus de force qu’il ne l’aurait voulu. Cela dura cinq secondes et il s’arrêta. Grosse erreur qu’il venait de commettre en tentant tout cela. Il la regarda avec ses yeux de cocker tout rouge, la mine déconfite.
Ce qu’il pensait était clair non ? « Désolé ». Fallait-il qu’il le dise ?
Il s’avança pour qu’elle le suive dans le salon et lui désigna le canapé dans lequel elle pourrait l’attendre, ou pas, de toute façon il ne savait plus rien. Il avait retiré sa veste ainsi que sa cravate et avait balancé le tout sur un fauteuil. Il se dirigea vers la pièce dans laquelle il avait ses appareils de sport.
Il pensa en fermer bien la porte mais elle resta en réalité un peu entrouverte. Une fois là il s’appuya tout d’abord contre son tapis de course. Qu’allait-il devenir (ce soir du moins) ? Il était réellement brisé par ce qu’il venait de se passer avec Charlotte et il était incapable de comprendre le pourquoi du comment. Se retenir d’exploser lui faisait bien plus de mal qu’autre chose en réalité.
Tout casser ? Il déboutonna son gilet ainsi que les premiers boutons de sa chemise et se mit à frapper très fort dans son sac de frappe. Comme le grand nerveux qu’il était, il frappa, frappa, frappa, jusqu’à se faire mal. Il finit par s’asseoir par terre et là, les vannes s’ouvrirent. Cela ne lui était pas arrivé depuis... Ses cinq ans ? Non, franchement, depuis quand n’avait-il pas pleuré ? Puis pourquoi ce soir ? Pourquoi avec Meredith ? Qu’allait-elle penser ? Qu’en avait-il à faire après tout ? Depuis combien de temps étaient-ils rentrés ? Etait-elle seulement encore là ?
Il ne pleurait pas à chaudes larmes non plus mais il ne pouvait pas cacher qu’il était en train de se faire bouffer par une pression trop grande pour lui.


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyMar 21 Juil - 0:38




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

Meredith s'était parfois demandé à quoi l'appartement d'un architecte d'intérieur pouvait ressembler. Comment aménage-t-on son chez-soi, quand on gagner sa vie en s'occupant de l'espace des autres ? Ce soir, elle allait finalement savoir - sans jamais avoir pensé qu'elle irait un jour chez Bennet - e elle n'avait même pas la tête à profiter, ou s'en réjouir. Son architecte était trop mal pour qu'elle espère que quoi que ce soit d'agréable ressortirait de cette soirée. Charlotte s'était assurée que ce ne serait pas le cas.
Aurait-elle aimé qu'il l'emmène, un jour, mains dans la main comme il le faisait là ? Pas dit. Elle n'y aurait pas cru. Sous ses airs de gentleman, il maintenait entre eux une distance qui disait bien ce qu'il voulait d'elle. Habituellement, elle n'y réfléchissait pas, se disant qu'après tout elle voulait la même chose de lui. Ce soir, les paroles de Charlotte résonnaient désagréablement : "Il va vous sauter" ... C'était ça qu'il faisait, oui. Leurs rapprochements n'en étaient jamais vraiment. Alors pourquoi le laissait-elle s'accrocher à elle comme à une bouée ? Que gagnerait-elle à le soutenir, d'une façon ou d'une autre ?
Et pourtant, elle ne le quittait pas des yeux depuis qu'ils étaient descendus de voiture, jusque dans l'ascenseur où elle utilisait les miroirs pour surveiller son reflet. Rouges comme étaient ses yeux, il avait probablement pleuré. Mais pudique comme il l'était - pouvait-on d'ailleurs encore appeler ça de la pudicité ? - il n'en parlerait pas. Elle ne savait d'ailleurs même pas pourquoi il avait besoin d'elle, certaine comme elle l'était qu'il resterait mutique. Tout de même pas pour la mettre dans son lit ? Non. Il n'y avait d'ailleurs rien de sensuel dans la façon dont il lui tenait la hanche.
Sans doute est-ce pour ça qu'une fois la porte de chez lui refermée sur eux, quand il l'embrassa, elle fut incapable de lui rendre son baiser. Elle était trop surprise et, aussi, elle n'en voulait pas. Pas comme ça. Elle n'était pas son défouloir, et sa fierté lui interdisait d'accepter de l'être.
Elle lui pardonna néanmoins ce geste déplace à la seconde où il s'interrompit en la regardant. Il n'était pas lui-même ce soir, et si elle ne doutait pas qu'il se soit déjà comporté de façon plus que cavalières avec certaines femmes - incluant sans doute la sienne - elle ne pouvait pas lui reprocher ça avec elle. Peut-être aussi parce qu'elle ne s'était jamais refusée à lui ...
Elle ne voulait de toute façon pas lui en vouloir, de rien, ce soir. Il était trop perturbé. Quand il lui désigna un sofa de son grand salon moderne, elle s'assit sans rien dire. Elle ne savait pas de quoi ce moment chez lui serait fait, et elle ne parvenait pas à prendre les devants comme Julia aurait sans doute souhaité qu'elle le fasse.

Bennet l'avait laissée, sans plus un mot, pour aller se réfugier dans une pièce attenante au salon. Elle prêtait l'oreille, mais n'entendit d'abord rien pendant de longues minutes, qu'elle mit à profit pour parcourir la pièce. Il n'y avait pas trace de vie. Pas le moindre livre sorti de la bibliothèque pourtant fournie, pas de magazine. Rien. Chez elle, il y avait toujours au moins des partitions étalées sur le piano. Il n'y avait pas non plus d'objet personnel, à l'exception de tableaux et de statues qui avaient sans doute un sens pour Bennet. Pas de photographies. C'était conforme à ce que Bennet laissait paraître en tout point.
Un bruit sourd avait succédé au silence ; Bennet frappait quelque chose, Meredith mit quelques minutes à le comprendre. Ce n'était pas le moment de le déranger, mais elle se sentait inutile. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle était venue, pourquoi Julia avait estimé qu'il aurait besoin d'elle. Elle se rassit sur le sofa, basculant la tête en arrière comme si le plafond immaculé pouvait lui apporter des réponses.
L'appartement était parfaitement silencieux, isolé des bruits de New York ; seuls les coups répétés de Bennet venaient perturber le calme ambiant, jusqu'à disparaître eux aussi. A ce moment-là, Meredith tendit l'oreille. Bennet ne revenait pas vers elle, et après quelques secondes il lui sembla percevoir le son d'un soupir. Elle se leva précautionneusement, et s'approcha de la porte derrière laquelle son architecte s'était réfugié. Il pleurait. Elle en était pratiquement certaine. Son coeur se serra instantanément, toutes ses questions, ses doutes, relégués loin.
Elle entra doucement, sur la pointe des pieds, dans ce qui était une salle de sport. Bennet était assis au sol, à côté d'un sac de frappe ; elle le rejoignit, et se laissa elle aussi couler à terre, face à lui. Effectivement, il pleurait. C'était la première fois qu'elle le voyait ainsi. Aussi perdu. Aussi ... humain.
Finalement moins déstabilisée qu'elle l'aurait imaginé, elle lui attrapa les mains, et les regarda. Ses poings étaient rouges d'avoir trop frappé.
- Vous vous êtes fait mal.
Elle passa ses pouces sur les jointures meurtries des mains de Bennet, comme pour les caresser, et porta l'une d'entre elle à sa bouche pour y déposer un baiser doux, léger. En cet instant précis, qui ne durerait évidemment pas, ce n'était pas l'attirance physique qu'elle ressentait pour lui qui lui donnait envie de l'aider.
- Mérite-t-elle que vous vous mettiez dans des états pareils ?
C'était une vraie question. Elle la lui avait posée sérieusement, le regardant dans les yeux, en n'ayant pas lâché ses mains. Que son divorce se soit mal passé était une chose. Qu'il s'en rende malade à ce point en était une autre, qu'elle ne comprenait pas. Mais dont elle était certaine qu'il n'en avait pas parlé comme il aurait eu besoin de le faire. Elle ne pensait pas qu'il lui accorderait la confiance de lui en parler à elle, précisément, mais s'il souhaitait le faire, elle serait là pour lui. Maintenant, il le savait.
Elle n'avait toujours pas lâché ses mains, persistant à les caresser et les embrasser doucement, jusqu'à ce qu'elles reprennent une couleur normale. Comme si cela lui pouvait lui permettre d'évacuer la douleur. Autour d'eux, le silence laissait penser que le temps lui-même s'était suspendu pour eux. Elle finit par relâcher Bennet, et de sa main droite, elle alla essuyer une larme sur sa joue, prudemment, comme s'il pouvait la rejeter pour un geste aussi personnel.
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyMar 21 Juil - 14:53


Dernière danse
Bennet et Mer
Il n’aurait pas mis sa main à couper concernant la présence de Meredith. Vu le temps qu’il pensait avoir pensé dans sa salle de sport, elle aurait très bien pu partir. Vu le baiser qu’il lui avait donné, ce baiser ridicule qu’il n’avait pas fait comme il le faisait d’habitude... Vu tout ce qu’il avait aussi pu lui faire par le passé. Maintenant qu’il réfléchissait à ce qu’il avait fait endurer à Charlotte, maintenant qu’il se remettait en question au sujet de son comportement, il se souvenait de ce qu’il avait aussi fait subir à Meredith. Il n’avait pas été foncièrement gentil à l’époque. Aujourd’hui, il l’était. Il y a une semaine... Il ne savait plus. C’était normal de s’en éloigner alors que leur relation prenait un tour qui ne lui plaisait pas non ? Le tutoiement était pour les amis, les gens très proches. Lui et Meredith couchaient ensemble – à la perfection – mais cela ne relevait pas de la relation poussée non ?
Il ne couchait pas avec Julia et pourtant il a tutoyait et la laissait également le faire sans jamais sourciller ou se poser plus de questions. Avec elle cela avait été plus simple. Les circonstances de leur tutoiement étaient venues d’un malheur, c’était arrivé quand elle était tombée malade. Presque du jour au lendemain tout avait été différent. Du jour au lendemain il s’était rendu compte qu’il ne pouvait se passer d’elle et qu’il tenait à elle plus qu’il ne l’aurait jamais pensé. Fallait-il des circonstances exceptionnelles pour que Bennet se rende compte qu’il estimait les gens qui l’entouraient plus qu’il ne l’aurait voulu ? Serait-ce pareil avec Meredith ? Cela n’était pas arrivé avec Charlotte. Il l’avait tutoyée une fois mise dans son lit et il s’en était vite lassé. Pouvait-il se lasser de Meredith ?
Il aurait aimé qu’elle soit partie mais quand elle ouvrit la porte et apparu, il fut soulagé. Il la regarda brièvement puis baissa les yeux de gêne. Quand elle s’installa à ses côtés il sentit son parfum et cela le fit tout oublier l’instant d’une seconde. Durant une seconde son cœur se desserra, son estomac se dénoua. Idem lorsqu’elle lui prit les mains. Malheureusement cet apaisement ne dura pas. Elle lui rappela le mal physique ressenti aux mains, puis celle qu’il avait en lui et qui était encore plus douloureuse. Il ne fut pas en mesure de s’essuyer le visage et les larmes. Retirer ses mains de celles de Meredith n’était pas une option pour le moment. Ce contact lui était nécessaire.
Il tenta cependant de se reprendre et de faire s’arrêter les larmes. Pleurer lui était suffisamment difficile pour qu’il n’ait pas en plus à le faire devant elle.
Devant Julia encore... Ce n’était pas arrivé. Il se contentait d’exploser avec elle. Elle endurait très bien ses colères, ses crises de « violence ». Elle pouvait rester immobile et soupirer d’agacement alors qu’il était en train de ficher en l’air toute une pièce. Elle n’était plus à ça près.
S’il avait réagi ainsi devant Meredith, elle aurait surement eu peur. Peut pour elle. Ça aussi le faisait se poser des questions sur lui-même.
Il ne répondit rien quand elle lui dit qu’il s’était blessé. Ne bougea pas quand elle l’embrassa. Il ferma juste les yeux un tout petit moment en inspirant profondément pour se calmer encore.
A la question qui suivit, aucune réponse ne lui vint.
Non, Charlotte ne valait pas le coup qu’il se mette dans un tel état, mais en même temps, si, tout nécessitait qu’il se remette en question. Il détestait tant cela. Se remettre en question par rapport aux autres. Les autres il n’en voulait pas. Il ne voulait pas s’attacher. Il avait réussi à le faire avec Charlotte et elle était devenue une furie. Si lui s’attachait et que les choses finissaient mal, est-ce qu’il le supporterait ? Plus jeune il n’avait pas eu énormément d’amis et avait été pas mal rejeté justement. Trop ceci, pas assez cela... Il était mieux seul. Il avait finalement toujours été mieux seul, entouré uniquement des deux femmes de sa vie. Femmes qu’il n’avait plus vraiment le temps de voir. Elles lui manquaient mais c’était aussi à cause de l’une d’elle que le fiasco Charlotte avait eu lieu. Il s’était marié pour contenter sa mère et aujourd’hui en voilà le résultat. Et si son éducation avait fait de lui le salopard qu’il était aujourd’hui ? En était-il vraiment un ?

_ « Elle était un peu comme vous avant. Un peu seulement. Douce... Mais bien plus faible. Trop faible. Je l’ai brisée. » Leur relation à sens unique l’avait effectivement blessée à un tel point qu’elle n’était désormais plus la même. Elle avait avant quelques soucis de personnalité, oui. En réalité c’était assez simple, elle n’avait pas de personnalité. Toute sa vie elle avait fait ce qu’on lui avait demandé de faire. Quand ses parents lui avaient parlé de Bennet elle avait regardé une photo et accepté de le fréquenter. Quand il l’avait invitée elle avait accepté, et suivi toutes les directives de l’architecte. Mangé ce qu’il avait voulu, bu autant qu’il l’avait souhaité... Il avait bien fait les choses, dans ce qu’il estimait être le respect de l’autre mais son but était simple, la mettre dans son lit. Il l’avait fait dès le premier rendez-vous. Elle n’avait pas refusé... Ce qu’il s’était ennuyé et cela n’était que le commencement.
Il n’avait pas regardé Meredith dans les yeux quand il avait parlé. Il fixait leurs mains et les suivaient quand elle l’embrassait. En réalité, il n’osait pas bouger. Il n’était absolument pas prêt à la laisser partir.

_ « Elle voulait le prince charmant, l’amour avec un grand « A ». Je ne sais pas faire pas ça, pas avec elle du moins. » Avec qui ? Quelqu’un qui ferait se serrer son cœur quand il la verrait. A qui il ne pourrait cesser de penser. Quelqu’un qu’il accepterait près de lui en situation de crise. Quelqu’un à qui il aurait envie de faire plaisir, de ne pas blesser... Quelqu’un qui respecterait et admirerait. Quelqu’un dont le parfum et le toucher le feraient se sentir calme. Elle était en face de lui et pourtant il ne le voyait pas encore.

_ « Je vous ai blessée vous aussi. Je n’aurai pas dû. » Cette fois-ci c’est lui qui fit aller les mains de Meredith à sa bouche et les embrassa.
Il la fit ensuite venir plus près de lui pour la serrer délicatement et déposa un baiser tout doux dans son cou. Il la relâcha ensuite.

_ « Je ne le ferai plus. » Il crierait peut-être, mais plus jamais il ne la bousculerait physiquement, sauf dans un lit si elle acceptait à nouveau de l’y rejoindre. Pas ce soir en tout cas.
Il était également assez surpris par la façon dont elle gérait les choses. Elle ne semblait pas effrayée comme elle l’avait pu l’être à Whistler les premières fois quand il était sorti de ses gonds. Il avait besoin d’une Julia qui le gérait à sa manière, mais aussi d’une Meredith qui elle n’avait finalement qu’à être présente. Parler tout de suite n’aurait pas été judicieux, elle avait fait ce qu’il fallait. Sous les conseils de qui ? Une intuition ?

_ « Julia vous a bien briefée. » Il n’avait pas envie de bouger même si l’idée de boire un verre l’habitait fortement. Aller en chercher un aurait coupé leur moment et il ne le désirait pas. Il ne voulait plus se montrer faible, c’était suffisamment humiliant, pourtant, il n’avait aucune envie non plus qu’elle l’abandonne. En dire plus lui était difficile. Il avait merdé, il n’était pas vraiment prêt à changer et surtout inconscient de ce qu’il ressentait pour Meredith...

_ « Vous me surprenez. » C’était le mieux qu’il pouvait lui dire. Un compliment à sa façon. Elle le surprenait de par sa réaction face à lui. Pour lui c’était très positif mais plus ça allait, plus il se demandait ce que cela pouvait signifier. Etre dépendant d’elle ne le gênait pas dans la seconde, mais cela ne durerait peut-être pas. Si elle le rejetait d’une façon ou d’une autre, il en souffrirait, c’était le problème.


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyMer 22 Juil - 15:28




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

Bennet ne pleurait déjà plus quand elle essuya une larme, sur sa joue ; elle ne regardait que lui, ne le quittait pas des yeux, et avait vu ses efforts pour arrêter dès qu'elle s'était assise en face de lui. Elle avait aussi vu qu'il n'avait été capable de le faire que plus tard, quand elle-même avait cherché à l'apaiser. Elle était incapable de donner un sens à tout ça, avançant à l'aveuglette, presque à l'instinct ; plus tard, peut-être, reviendrait-elle dessus pour essayer de comprendre. Peut-être. Elle ressentait comme un espoir dans cette soirée, mais un espoir de quoi ?
Elle n'avait pas obtenu de réponse à sa question sur Charlotte ; Meredith, elle, s'était déjà fait une opinion. Bien sûr que non que Charlotte ne méritait pas de tels transports. Pas forcément parce qu'elle aurait été la "méchante" de l'histoire - ça, Meredith n'en était nullement convaincue - mais parce que si c'était fini, il fallait que Bennet tire un trait dessus. Ce qui appartient au passé doit y rester ; bon an mal an, elle, ne faisait qu'avancer dans la vie. Elle était incapable de regretter longtemps ce qui avait été et n'était plus, même en s'autorisant une certaine mélancolie. Son architecte aurait dû aller de l'avant, lui aussi. Quant à Charlotte ... c'était compliqué. Elle faisait l'effet de quelqu'un qui a besoin d'aide, et logiquement Bennet, en tant qu'ex-mari, aurait dû l'aider ; elle doutait pourtant qu'il y consente, pas plus que Charlotte, et peut-être sa famille ? Elle était certaine en tout cas que pour que tous leurs esclandres s'arrêtent, il faudrait qu'ils fassent leur deuil de leur mariage. Tous les deux. Bennet se voilait la face, s'il pensait en avoir réellement terminé avec ça.
Finalement, elle obtint un semblant de réponse à sa question, alors qu'elle ne l'attendait plus vraiment. Charlotte était comme elle ? Même en ne l'étant qu'un peu, Meredith n'y voyait pas un heureux présage. Quant à cette histoire de faiblesse ... elle-même avait parfois le sentiment d'avoir tellement dû s'endurcir pour tenir tête à Bennet - et encore le laissait-elle souvent gagner pour s'éviter les disputes à rallonge. Non, décidément, elle aurait préféré ne pas entendre ces aveux ; mais elle avait choisi d'être là, n'est-ce pas ? Pour entendre Bennet avouer de lui-même que l'amour n'était pas son truc. Hum ... ça, elle avait eu l'occasion de s'en rendre compte, oui. Elle ne voyait pas bien avec qui il aurait pu jouer ce jeu-là, mais évidemment, ce n'était pas une chose à dire. Il fallait qu'elle oublie sa propre amertume face à la manière dont les choses tournaient entre eux, pour se contenter d'être là pour lui. C'était ce qu'elle avait promis d'essayer de faire à Julia, et comme toute parole donnée, elle devait la respecter au mieux. Même en n'en ayant pas vraiment envie.

Tout ce qui se passait entre eux ce soir était lourd, beaucoup trop lourd. Quand ils ne faisaient que coucher ensemble, au moins, il y avait la légèreté. Ce soir, elle avait l'impression d'être sur des montagnes russes, entre lueur d'espoir - de quoi ? -, empathie pour Bennet, et tous ces moments sombres qui la ramenaient à ce qu'il y avait entre eux. Rien de réjouissant.
Même les excuses qu'il lui fit furent difficiles à entendre. Elle avait "rêvé" de les entendre quand ils avaient commencé à coucher ensemble et finalement, aujourd'hui, elles lui évoquaient plutôt tous les moments où il l'avait blessée, où il avait cherché à la dominer, tout ce gâchis pour arriver à travailler ensemble, plutôt qu'un soulagement. Il avait touché quelque chose d'enfoui ; elle n'était pas certaine de vouloir croire à ses promesses de ne plus recommencer. La déception ferait trop mal. Elle ne répondit rien. Elle n'était pas certaine qu'elle aurait réussi à formuler une phrase cohérente à ce sujet ; elle se contenta de hocher la tête en ayant l'air à peine convaincue, et préféra se concentrer sur la suite.
Le briefing de Julia ? C'était déjà une nouvelle déception. Celle de constater qu'il la pensait incapable de s'occuper de lui sans aide. Elle n'était pas comme lui. Elle était exigeante, et sans grande considération pour ceux qui ne faisaient pas partie de son cercle, mais avec les autres ... Elle ne pouvait pas le laisser dire, pas cette fois.
- Elle ne m'a briefée de rien. Juste dit que vous auriez besoin de moi.
Peut-être que si, d'ailleurs, Julia l'avait briefée. Mais Meredith n'en avait rien retenu, encore trop sous le choc de ce qui s'était passé à la galerie pour écouter réellement attentivement l'assistante. Elle faisait maintenant comme elle le sentait, improvisait.
Elle se leva ; quelque chose s'était brisé dans leur moment. Elle était déçue. Elle aurait voulu qu'il ne dise rien. Rien de ça. C'était plus simple qu'il parle de lui et de Charlotte. Elle aurait aussi voulu pouvoir lui répondre sereinement. Elle n'en était pas capable. C'était sa faute ; avec lui, elle était obligée de rester sur ses gardes tout le temps. Sans ses réactions impromptues, elle l'aurait pris dans ses bras, embrassé ... Merde tiens ! Elle aurait dû écouter Julia pour jouer le rôle du parfait psy de secours, plutôt que s'impliquer. Elle était déchirée entre sa méfiance et l'élan de tendresse qu'elle ressentait pour lui de le savoir mal.
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyJeu 23 Juil - 12:54


...
Bennet et Mer
Ce sur quoi il n’avait pas tiré un trait était le mal qu’il avait pu faire à Charlotte. Le fait de ne pas se l’avouer était surement ce qui rendait le tout bien plus douloureux. Tout le monde, Julia, s’échinait à lui dire qu’il n’y était pour rien et que Charlotte n’avait jamais été équilibrée mais la tournure qu’avait pris les choses lui laissait penser que si, il était bien la cause de sa descente aux enfers. Sa froideur, sa dureté envers elle l’avaient changée.
L’aider ? Pourquoi l’aider ? Ils avaient suffisamment parlé pour ne pas y revenir encore. Il détestait cela, se répéter. Il lui avait dit sur tous les tons possibles : « On n’a jamais été fait pour être ensemble. Ce mariage a été arrangé par nos deux familles. L’arrêter est la meilleure idée que tu n’aies jamais eue. » C’était lui accorder une bonne action que de dire cela. Quoi faire de plus ? La soutenir ?! Impossible. Qu’avaient-ils réellement partagé durant leur mariage ? Un lit. Des repas.  Rien de romantique à proprement parler. Jamais vraiment. St Valentin ? Au boulot. Noël ? Mondain. Vacances ? Chacun de son côté à siroter des cocktails. Anniversaire de mariage ? De rencontre ? Il zappait... Il ne l’avait jamais aimée comme elle l’aurait voulu et peut-être même mérité. Il lui offrait certes des cadeaux, des robes, des bijoux, mais uniquement dans l’optique d’arranger son style. Des fleurs, quand parfois il se sentait coupable car il avait couché avec deux nanas à la fois... Il n’avait, par exemple, jamais eu les égards qu’il avait eu pour Meredith à Miami. Cette robe cherchée partout, ces bijoux. Les réservations et tout ce voyage organisé pour leur plaisir à tous les deux. Il s’agissait de sexe, certes, mais Bennet en avait besoin. Ce n’était pas le genre d’homme à accepter de ne pas coucher avec sa compagne au moins trois fois par semaine. Pas le genre d’homme à accepter non plus de toujours faire cela dans un lit, après avoir regardé le film du soir... Il lui fallait de l’aventure, du piquant. Il avait envie de cela avec Meredith, pas avec Charlotte. Ce qu’il s’emmerdait avec elle.
Donc, oui, il avait été un horrible mari et le restait en tant qu’ex. Ce n’était pas sa place d’aider Charlotte. Trop de ressentiments, d’abord de la part de son ex-femme et ensuite, de lui.

Il avait l’impression de décevoir également Meredith ce soir. Il s’excusait mais cela ne faisait rien. Fallait-il le faire mieux que cela ? Ou était-ce trop tard ?
Bennet n’était pas très doué pour les excuses. Il détestait faire cela et ne le faisait d’ailleurs jamais vraiment de façon très explicite. Il fallait prendre ce qui venait sans trop en demander.
Il ne fut pas certain que Meredith veuille bien comprendre où il voulait en venir. Etrangement, cela ajouté une douleur à sa poitrine déjà serrée.
Ensuite, elle sembla elle aussi encore refroidie. Bon... Ne disait-il que des choses qu’elle ne voulait pas entendre ?
Comment aurait-il pu savoir qu’elle pouvait être quelqu’un de très doux avec ses proches ? Il ne l’avait jamais vue avec ses amis. Uniquement Aly et Charles. Charles qu’elle devait se taper de temps à autres et Aly ... Relations de gonzesses.

Est-ce qu’elle aurait pu se douter de tout ce dont il était capable de donner à ses proches ? A Julia, sa mère, sa GM ? Non plus. Ils ne se connaissaient pas assez personnellement et elle n’avait pas le droit de lui en vouloir pour cela. Ok, il voulait de la distance, mais elle n’avait absolument pas le droit de lui reprocher de ne pas avoir imaginé qu’elle serait capable de le gérer comme elle le faisait. C’était la première fois qu’elle ne tremblait pas comme une feuille face à lui. Donc oui, il était surpris, agréablement surpris.
Tous les deux vivaient en autarcie à Whistler. Rien que tous les deux, sans leurs proches. Ce n’était du coup même pas de la faute de Bennet s’ils n’avaient jamais partagé de moments en « famille ». Peut-être ne l’aurait-il d’ailleurs pas accepté ? ... Ce soir il aurait tout accepté, même qu’elle dorme avec lui. Peu probable vu qu’il semblait plus rien se passer entre eux.
Elle se leva et il la regarda. Il ne bougea pas et se contenta de la fixer. Cela dura quelques secondes qui parurent longues.

_ « Ne partez pas. » Il se leva tout à coup et la regarda avec ce même regard qu’il avait eu toute la soirée.

_ « Julia... » Il toussota un peu car sa voix se brisait d’avoir pleuré.

_ « ... Elle a souvent raison. » En gros, oui, il avait besoin d’elle et qu’elle reste et il voulait bien l’avouer maintenant. Plus tard, ce serait peut-être une autre histoire mais tout de suite l’idée de la voir partir lui donnait uniquement envie d’aller faire passer son malaise dans un bar à strip tease et de finir raide dans un hôtel avec une parfaite inconnue à côté de lui.
Il était planté en face d’elle, les yeux toujours rouge, la mine triste. Quand elle arrêtait de le toucher il avait froid.
Il tenta le tout pour le tout et lui repris les mains comme il l’avait fait en sortant de la galerie. Bon, si elle partait, tant pis. Il irait se défouler ailleurs. Après tout, si elle le voyait comme Charlotte le voyait, elle avait bien le droit de le laisser. Ceci dit, une fois ses esprits repris, il prendrait peut-être les choses avec un peu moins de philosophie.


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyVen 24 Juil - 15:50




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

Depuis cette escapade professionnelle à Miami, qui avait tourné sans qu'ils s'en rendent compte autant à un voyage d'agrément ensemble, les choses étaient allées croissant dans le sens de la complexité, au même titre que leur rapprochement. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas avoir qu'ils dépassaient tranquillement le stade de la simple coucherie ; ils s'entendaient finalement trop bien pour éviter ça. Mais tout en se complétant, ils étaient incapables de se comprendre ; ce soir en était encore la preuve. L'instant de grâce était terminé pour Meredith, et tout ce qui, en Bennet, justifiait qu'elle veuille garder ses distances remontait à la surface. Son attitude avec elle, en premier lieu, qu'il venait de lui rappeler à travers ses excuses maladroites ; son attitude envers Charlotte, aussi, dont Meredith persistait à penser qu'elle n'était pas naturellement aussi amère, et dont Bennet était donc forcément, même partiellement seulement, responsable. Et son attitude envers eux, finalement, quelque soit le qualificatif qu'on aurait pu donner à leur étrange relation. Ce soir, il était mal, et venait la trouver pour garder pied ; mais demain ? Quand il aurait repris sa constance habituelle ? Qu'il s'agisse de dormir ensemble, ou d'un malheureux tutoiement, il campait sur ses positions, sur cette distant qu'il voulait de force maintenir entre eux. Elle, de son côté, ne cherchait pas particulièrement à ce qu'ils deviennent un couple. L'idée était même plutôt effrayante pour elle, compte tenu du caractère si particulier de son architecte. Mais si leur relation devait prendre un tournant un tout petit peu plus personnel, elle ne freinerait pas le mouvement. Elle avait donné sa parole de l'aider, et estimait avoir rempli son office : il ne pleurait plus, il était capable d'aligner plus de deux phrases cohérentes, et il ne semblait plus non plus chercher le défoulement physique. Elle n'avait pas besoin de rester plus longtemps ; maintenant, il aurait dû pouvoir se débrouiller seul.
Debout, prête à tourner les talons, elle avait soutenu quand même son regard ; quelques secondes à peine, suffisantes pour la faire vaciller dans ses décisions. Quelques secondes qui la faisaient s'interroger sur ses envies à elle - était-elle certaine de ce qu'elle attendait exactement de Bennet ?
Quelques secondes qu'il mit à profit pour se relever à son tour, et lui avouer qu'il avait besoin qu'elle reste. Un tel aveu devait lui coûter ; tout ce qui était personnel coûtait toujours à Bennet. Cela suffisait-il à ce qu'elle change d'avis ? A ce qu'elle renvoie son chauffeur chez lui pour la nuit ? A la seconde où il lui attrapa les mains, elle comprit qu'elle avait perdu. Qu'elle resterait. Parce que sa propre faiblesse la poussait à toujours revenir vers lui, plutôt que l'envoyer loin comme elle aurait dû le faire. Elle reprit possession de ses mains, en silence, pour le prendre dans ses bras ; et même si l'amertume d'avoir cédé une fois de plus la laissait déçue d'elle-même, elle ne pouvait nier le bien-être qu'elle ressentait, lovée contre lui. Tout cela devrait forcément cesser un jour ; ils ne pouvaient pas continuer à nager entre deux eaux, elle ne le supporterait pas.
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyVen 24 Juil - 19:20


...
Bennet et Mer
Franchement, lui ne se trouvait pas plus compliqué que cela. Il n’y avait qu’à faire ce dont il avait envie et tout se passait bien. S’il avait été un chien il aurait été un mâle particulièrement dominant, voilà tout !
Plus sérieusement, pour lui les choses étaient effectivement assez simples. Petit il n’avait qu’à demander une fois pour avoir quelque chose et il l’obtenait, du coup, il s’y était habitué en grandissant et il n’avait pas changé ses habitudes. La différence avec Meredith était qu’en plus de toujours avoir ce qu’il désirait, il était encensé et adulé. C’était parfois autre chose avec son père qui n’était pas complètement aveuglé par son joli minois. Parfois aussi difficile avec sa grand-mère. En fait, à bien y réfléchir, il y avait surtout eu une « grande faiblesse » de sa mère envers lui. Tellement amoureuse de son rejeton. Sa grand-mère l’était également mais elle le faisait filer droit. Hum... Le problème ne venait peut-être pas de son éducation en fin de compte. Peut-être avait-il juste un drôle de caractère. Incapable de demander réellement de l’aide quand il en avait besoin. Pas fichu non plus, de s’excuser de façon claire et précise.
Bon, d’accord, il pouvait être compliqué pour qui ne le connaissait pas bien mais Meredith pouvait désormais se vanter de plutôt bien se débrouiller avec lui. Ou était-ce qu’il s’adoucissait à son contact ?
Ce soir, quand elle était avec lui, il n’avait pas eu envie de casser quoi que ce soit comme il aurait pu le faire auparavant. Rien n’avait été brisé. Il s’était contenté de frapper dans son sac de boxe. Il avait lâché prise en pleurant. Il en avait honte mais cela avait eu le mérite de faire redescendre la pression de façon considérable ou alors était-ce à nouveau, la présence de l’héritière ?

De toute évidence elle était sur le point de partir, heureusement, il s’était relevé à temps et lui avais pris les mains. Il allait gagner, elle resterait.
Cependant, ce ne fut pas ce qu’il ressentit. Quand elle le prit dans ses bras il se sentit juste un peu plus léger, soulagé. Il avait retenu son souffle le temps qu’elle se décide et le long soupire qu’il poussa durant leur étreinte en témoigna. Il la serra en la soulevant un peu, puis la reposa rapidement, mais sans la lâcher. Il mit son visage dans son cou et l’y embrassa doucement en murmurant.

_ « Merci... Merci. » Ca non plus il ne savait pas le faire. Remercier n’avait jamais été son fort mais à l’instant il lui avait semblé qu’il s’agissait de la meilleure chose à faire. La remercier de rester pour lui. Elle allait le quitter, il était prêt à mettre sa main à couper ! Il l’avait retenue de justesse et il s’en rendait bien compte. La meilleure chose à faire, et ce ne fut pas sa tête qui le lui dicta, fut de la remercier. S’il avait écouté sa tête rien de tout cela ne se serait passé. Il aurait explosé face à elle. Hurlé, peut-être même qu’il l’aurait malmenée. Il n’était pas certain de ce qu’il faisait donc, mais cela lui semblait assez juste. Juste pour elle. Pour lui... ? C’était assez incroyable mais bien qu’il la remerciait de rester avec lui pour qu’il puisse se sentir mieux, ce n’était pas à lui qu’il pensait mais à elle. C’était assez étrange. Il ne voulait pas y penser parce qu’il n’y aurait rien compris.
Il ne cessait plus de l’embrasser dans le cou. Doucement, très doucement. Evidemment, tout cela réveillait en lui « son côté masculin » mais il ne voulait pas aller trop vite. Ne savait même pas si cela serait possible alors, même s’il était collé à elle et qu’elle n’était surement pas insensible, il ne forçait rien. Il désirait juste être collé à elle et sentir son parfum.
C’était d’ailleurs assez étrange car ils étaient toujours dans les bras l’un de l’autre au milieu de sa salle de sport. Tous les deux debout. Excepté ses baisers, rien ne s’était réellement passé depuis qu’elle l’avait pris dans ses bras.
Au bout de quelques minutes il décida de l’emmenée dans sa chambre. Le salon était – magnifique – impersonnel, il n’emmenait jamais personne chez lui, et quand cela arrivait, jamais dans son antre, Meredith y était la bienvenue. Elle pourrait y découvrir des photos de famille, un dessin fait quand il était petit, des photos de fac... Tout un tas de choses qu’il ne montrait jamais à personne. La chambre était très grande, il ne s’agissait pas d’un musée mais elle était personnelle. Très bien aménagée, dans son style mais accompagné de quelque chose de plus.
Il la souleva à nouveau, le plus délicatement du monde et la porta dans sa chambre et l’installa – assise – sur le bord du lit. Lui se mit à genoux par terre face à elle. Il leva vers Meredith ses yeux encore rouges. Il avait une espèce d’expression de gêne collée sur son visage. Là encore, ce n’était certainement pas sa tête qui l’avait poussé à faire tout cela.
Il reprit ses mains comme il l’avait fait toute la soirée et les embrassa encore.
La position qu’il avait adoptée n’était pas spécialement une position qu’il appréciait, se trouver sous quelqu’un... Pourtant, il s’en fichait. Ce qui l’ennuyait le plus était qu’elle puisse à nouveau décider de filer et peut-être ne pas apprécier qu’il la conduise dans sa chambre, qu’elle ne comprenne pas où il voulait en venir, lui-même ne le comprenait pas très bien, qu’elle pense qu’il ne voulait que la mettre dans son lit... Ce n’était pas le cas, sinon il l’aurait déshabillée dans la salle de sport. Ce soir c’était différent. Elle décidait, il ne la forçait pas. Acceptait ses décisions.

_ « Je n’ai pas l’habitude de laisser entrer qui que ce soit ici. » Il toussota encore. Mais pourquoi faisait-il cela. D ieu, il allait bien finir par le regretter. Il était con. En fait non, il était faible ! Tant pis.

_ « Le reste de l’appartement est froid... On est mieux ici. » Lui, était mieux, c’était certain, mais elle ? Si elle partait... Il tenait toujours ses mains. Evidemment, il n’avait qu’une envie, se relever, la faire basculer et l’embrasser jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Fort heureusement, il n’avait pas un lit très haut, ce qui fait qu’il l’avait pas l’air totalement débile par terre et Meredith n’était pas immense non plus. Ouf. Bref, il finit tout de même par s’asseoir à côté d’elle sans jamais la quitter des yeux. Il fallait qu’elle finisse par l’embrasser, il en crevait tellement d’envie que cela devait se voir dans ses yeux. Il était si près d’elle... Chose plus que surprenant venant de lui, il attendait.


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyDim 26 Juil - 20:05




Meredith & Bennet
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A entendre Bennet la remercier comme il le faisait, de façon presque si ... désespérée, elle se demandait si elle ne le jugeait pas plus sévèrement qu'il le méritait. Pour une fois, il ne triomphait pas qu'elle cède encore à ses désirs. Pour une fois, il était humble. Devant elle. Quel retournement de situation. C'était la première fois qu'elle était en position de le contrôler, et elle n'en ressentait aucune gloire. N'aurait-elle pas dû ? C'était peut-être la seule fois où elle aurait le dessus sur lui ; aujourd'hui, elle le sentait, il aurait fait n'importe quoi pour qu'elle reste. Mais elle ne voulait pas de ça. Elle restait parce qu'elle ne pouvait pas s'en aller, parce que même s'il ne s'en rendait pas compte, ce n'étaient pas les demandes de Bennet qui la retenaient. C'était lui, tout court. Et, d'une certaine façon, le besoin de réponses sur tout ce qui s'était passé ce soir, qu'elle ne parvenait pas à analyser. Ce que ça pouvait signifier pour eux, s'il y avait un eux ?
Assaillie par les baisers de Bennet, elle n'était pas loin de ne souhaiter plus que cela. Mais surtout, surtout, que la valse des questions, des hésitations, des demi-tours s'arrête ; elle aurait donné n'importe quoi pour ça, mais tout ce qu'elle pouvait faire pour l'instant, c'était s'abandonner à son architecte. Un frisson familier la parcourut alors qu'il l'embrassait ; ce n'était pas le moment, mais le désir n'était jamais loin entre eux. Son corps se tendit de façon quasi instantanée. L'avait-il senti ? Il la souleva comme si elle était aussi légère qu'une plume - non pas qu'elle ait pesé bien lourd, d'ailleurs - et elle frémit ; elle se sentait toujours petite face à lui, quand il la portait ainsi. Ce soir, il n'y avait pas que ça. Il y avait la déférence avec laquelle il la traitait ; paradoxalement, cela l'intimidait plus que tous les moments qu'ils avaient déjà passé ensemble, personnels ou professionnels.
Elle ne regarda que lui, dans un premier temps ; elle avait bien sûr vaguement embrassé la pièce du regard quand il l'avait conduite à sa chambre, accrochée à son cou. Mais ce n'était pas ce qui comptait pour l'instant, en dépit de sa curiosité. Seul Bennet, agenouillé devant elle, comptait ; il portait sur le visage les stigmates de cette soirée difficile, et n'était pas tout à fait l'homme qu'elle connaissait. Il y avait ses yeux, bien sûr, rouges d'avoir pleuré - sans doute l'image la plus marquante qui lui resterait des événements du jour - mais plus globalement, il y avait cet air hautain et sûr de lui qui avait complètement disparu. Lui comme elle étaient du genre à détester la pitié, mais en cet instant, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir de la peine pour lui ; justifiée ou non, et quelles que soient ses origines, la pression qu'il s'infligeait était trop lourde, même pour quelqu'un d'aussi dur que lui.
Elle ne lâcha son regard qu'après qu'il se soit assis à côté d'elle sur le lit, et pas avant d'avoir déposé un baiser au coin de ses lèvres ; à ce moment-là, elle se leva, tout doucement, comme pour lui faire comprendre qu'elle ne partait pas. Elle se rendit compte qu'elle n'avait que très peu parlé ce soir ; lui non plus n'avait, somme toute, pas dit grand chose, mais elle avait été particulièrement mutique. Les mots ne l'inspiraient pas pour faire passer ce qu'elle avait à lui "dire". Elle préférait les gestes, les regards, en espérant qu'il comprenne. Tout ce qu'il avait à savoir, de toute façon, était qu'elle était là pour lui.
Elle déambula quelques instants dans la chambre, observant ces choses personnelles que Bennet dissimulait aux yeux de ses visiteurs ; elle comprenait ce qu'il voulait dire en signifiant que le reste de l'appartement était froid, par comparaison avec sa chambre. C'était le seul endroit où elle voyait quelque chose de lui, en dehors de son goût très sûr qui se retrouvait, lui, partout, évidemment. Elle s'arrêta sur une photographie qui la fit sourire par le parallèle qu'elle y voyait avec un de ses propres clichés : c'était une de ces traditionnelles remises de diplômes. Bennet semblait tellement jeune, dessus ; elle oubliait souvent qu'ils avaient presque dix ans d'écart, mais en l'occurrence, la force des choses le lui rappelait. Ce ne devait d'ailleurs pas être sa dernière remise de diplôme ; il était décidément trop jeune, dessus. Il était avec un couple, qu'elle supposa être ses parents, et une femme âgée. Sa grand-mère, probablement. Tous deux parlaient si peu de leurs familles respectives ... Seul le père de Meredith revenait régulièrement dans la conversation, et encore n'était-ce que par le biais de son rôle de PDG du groupe Carmichaël. Sa mère le regardait avec une telle admiration ... Pas de risque que cela arrive avec Catherine Carmichaël.
Elle avait pris le cadre photo dans une main pour mieux l'observer, et le reposa presque brusquement en sentant la présence de Bennet derrière elle. L'espace d'un instant, elle avait oublié qu'il était là, et elle ressentit la pointe de gêne d'un enfant pris en faute ; cela ne dura pas. Le regard de Bennet était indéfinissable, mais ce n'était certainement pas un regard de reproches. Elle s'était tournée pour lui faire face, et pendant quelques secondes encore, elle planta son regard dans celui de son architecte. Puis, plus doucement que jamais, elle l'embrassa. Ils y étaient. Les choses semblaient se terminer toujours ainsi, entre eux. Elle eut pourtant du mal à se défaire du premier bouton de sa chemise, comme s'il s'était agi d'une première fois ; elle se sentait d'ailleurs l'estomac un peu noué, comme si cela avait été effectivement le cas. Ils avaient pourtant couché des dizaines de fois ensemble, mais ce soir, elle le vivait différemment. Parce que les circonstances étaient si particulières, et que Bennet lui-même semblait un autre homme.
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyLun 27 Juil - 21:07


Sweetness
Bennet et Mer
Lui expliquerait-il un jour ce qu’il y avait dans sa tête concernant Charlotte ? Pas dit. Il faudrait simplement que cela se tasse, qu’elle lâche son nom, l’oublie, refasse sa vie... Si elle arrêtait de l’agresser comme elle le faisait, il pourrait certainement passer à autre chose. Du moins, c’était ainsi qu’il imaginait les choses. Inutile donc d’être bien plus précis sur le sujet avec Meredith. Elle n’avait pas à savoir... Tout ce qu’ils faisaient était de travailler ensemble et... Coucher ensemble et... Bien plus en fait. Ils faisaient bien plus, ce soir il en prenait doucement conscience. En temps normal il en aurait été furieux et par conséquent effrayé mais ce soir il remerciait le Ciel pour cette relation. Elle était la seule personne avec laquelle il avait envie d’être maintenant. Peut-être parce qu’il savait qu’elle ne le saoulerait pas de paroles comme pourrait le faire Julia. Peut-être aussi parce qu’elle sentait bon et que cette odeur apaisait les angoisses et la fureur... Peut-être parce qu’il en tombait doucement mais surement amoureux, tout simplement.
Cela, il ne s’en doutait pas encore. N’avait pas non plus envie de s’en rendre compte, c’était bien trop pour lui mais après cette nuit et ce qui allait arriver, il se poserait des questions.
Il était quasiment aveuglé par elle alors, quand elle se leva, il la suivit naturellement du regard. L’instant d’une seconde il craignit qu’elle parte, mais non. Il avait sur lire dans ses yeux qu’elle ne ferait que découvrir son monde. S’il l’avait faite entrer c’était bel et bien pour qu’elle voie cela alors il la laissa faire. Il se mettait à nu, pas évident pour un homme comme lui mais finalement il ne s’en porta pas plus mal. Elle s’arrêta devant une photo de remise de diplôme où elle le découvrit lui bien plus jeune. Pas d’acné, de cheveux gras ou autre saleté que l’on pouvait se trainer en fin d’adolescence, heureusement. Il était déjà plutôt beau à l’époque. Bien coiffé, chic, Bennet Monaghan quoi. Il n’avait pas non plus honte de ce à quoi ses parents pouvaient ressembler. Sa mère et sa grand-mère étaient de belles femmes, sa grand-mère peut-être même un peu plus, quant à son père, c’était également à lui qu’il devait son goût certain pour le costume trois pièces. La famille idéale en somme.

L’architecte d’intérieur finit par se lever sans faire de bruit pour rejoindre Meredith. Il ne voulait pas la surprendre mais il lui paraissait que le silence ne devait être rompu. Cela ne le gênait pas.
Meredith n’était en règle générale pas très bavarde, lui non plus, c’était parfait.
Elle avait dans la main la photo.

_ « Ma grand-mère, ma mère, mon père. Première remise de diplôme. » Voilà, quoi en dire de plus ? Elle voyait ainsi sa famille. Lui connaissait déjà son père, le reste... Il s’en fichait un peu même si l’idée de rencontrer la mère de Meredith ne lui plaisait qu’à moitié. Plus il appréciait Meredith et moins ses parents lui plaisaient. Entre son père qui voulait du jour au lendemain la déshériter et sa mère qui ne semblait pas lui porter plus d’attention que cela, comment voulez-vous qu’il éprouve quoi que ce soit de positif pour ces gens ? A leur rencontre il n’en avait pas grand-chose à faire, aujourd’hui, plus rien n’était semblable.
Il n’arrivait pas à la quitter des yeux et ENFIN, elle l’embrassa. C’était un peu comme un premier baiser pour lui aussi. Cette douceur dont elle avait usé était nouvelle. Il n’embrassait jamais ainsi. Elle décidait alors si les choses devaient être douces, elles le seraient et de toute façon, c’était ce dont il avait besoin et surtout, envie.
Il l’enlaça en la conduisant, toujours doucement, vers le lit. Elle venait de lui déboutonner un bouton de façon certes un peu tremblotante mais le résultat était le même. En faisant cela elle lui confirmait qu’ils passeraient bien la nuit ensemble. C’était comme un soulagement. Son baiser commença donc très doucement mais il ne pouvait cacher qu’il avait très envie d’elle et qu’il n’y avait qu’elle, elle, elle et elle.
Il la fit basculer sur le lit et tout en faisant cela, il défit la fermeture de sa robe. Elle se retrouva finalement assez lentement en sous-vêtements. Il préféra passer les minutes suivantes à recouvrir son corps de baisers tout en la caressant très sensuellement. Tiens, il savait faire ça... Evidemment, oui, il savait le faire, il ne le faisait juste pas souvent. D’ailleurs, prendre son temps était plus excitant.
Un peu comme une nouvelle expérience particulièrement plaisante.
Il n’avait de cesse de l’embrasser encore et encore jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Ils étaient vestimentairement parlant à égalité. Ce fut plus long pour Bennet, évidemment mais heureusement, il avait pris de l’avance quand ils étaient rentrés.
Il fit tout pour la faire passer avant lui. Il pouvait être très égoïste au lit, avec elle il avait toujours su se tenir, ce soir encore plus que d’habitude.


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyMar 28 Juil - 23:26




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

Il n'avait fallu que quelques secondes, même moins, pour que l'atmosphère change entre eux, et que la déférence de Bennet se transforme une nouvelle fois en désir, mais maintenant, ils prenaient leur temps comme jamais ils ne l'avaient fait. Habituellement, entre eux, c'était plutôt la précipitation qui dominait ; ils savaient exactement comment obtenir ce qu'ils voulaient tous les deux, et ils allaient droit au but. En l'occurrence, il n'était pas question de ça ce soir. Leur premier baiser avait duré de longues minutes, avant que Bennet l'entraîne jusqu'à son lit et lui retire doucement sa robe. L'appréhension des premières minutes qu'avait ressentie Meredith disparaissait lentement, sous l'effet bénéfique des caresses de son architecte. Elle le découvrait capable de tendresse, et ce Bennet-là lui plaisait, elle devait le reconnaître. Sans compter le point d'honneur qu'il mettait à s'occuper d'elle ...
Quand finalement, de longues minutes après, Bennet reposa la tête sur un des oreillers, à côté d'elle, elle constata qu'il avait retrouvé le sourire. Mais pas son sourire habituel, toujours un peu carnassier. Ce soir, il avait perdu cette facette de lui-même, et à elle aussi cela faisait du bien. Elle l'embrassa dans le cou avant de se relever, toujours nue ; le regard de Bennet était plus qu'approbateur. Elle ne manquait jamais de confiance en elle, mais jamais elle ne se trouvait aussi belle que dans ses yeux à lui. Elle récupéra tout de même ses sous-vêtements.
- J'aimerais prendre une douche.
Bennet lui désigna la salle de bains d'un geste de la main, sans l'accompagner, et elle se dépêcha. Elle se sentait épuisée, ce qui n'était guère surprenant, finalement : son téléphone portable indiquait 3h du matin, et la soirée avait riche en émotions. Pour Bennet forcément plus que pour elle, mais tout de même.
D'ailleurs, allait-elle rester ? La question ne s'était pas posée jusque-là, Bennet l'avait suppliée de le faire. Mais maintenant ? Elle sortit de la salle de bains, pas vraiment sûre d'elle, pour constater que son architecte s'était endormi. Elle sourit tendrement - heureusement qu'il ne pouvait pas la voir - et s'allongea vers lui. Elle s'y sentait autorisée ce soir.
Hors de question, pour autant, d'arriver avec lui au brunch. Avant de dormir, elle programma le réveil de son téléphone à 7h30, ce qui lui laisserait normalement le temps de se rendormir un peu chez elle. Puis, dans un sourire, elle cala sa tête sur l'épaule de Bennet, qui dormait sur le dos, et ferma les yeux tout en inspirant son parfum. Elle se sentait mieux qu'elle s'était jamais sentie, et ne tarda pas à sombrer dans le sommeil elle aussi.
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyJeu 30 Juil - 21:21


Dernière danse
Bennet et Mer
Bennet n’était pas le genre à s’endormir immédiatement après des ébats mais vu les circonstances, il se laissa glisser gentiment dans les bras de Morphée sans lutter. Meredith était allée prendre une douche. Il aurait dû se lever pour... L’aider à trouver ce dont elle aurait besoin mais Julia avait dû faire préparer, aussi, la salle de bain. Il devait certainement y avoir des serviettes et tout le tralala. De toute façon il n’était pas certain de savoir où tout cela se trouvait... Bennet c’était le genre à utiliser un drap de bain, le laisser trainer par terre et attendre que la femme de ménage en mette une nouvelle... C’était de toute façon ainsi que tout le monde procédait non ?
Bref, il s’endormit assez rapidement, bercé par le son de l’eau qui coulait sur le corps parfait de Meredith.
Il se réveilla une bonne heure plus tard. Le silence était revenu et il sentit quelque chose sur son épaule. Le plus délicatement du monde il se retourna et constata que sa plus grande peur s’était à nouveau manifestée : Une femme dormait dans son lit !
Il réagit donc avec horreur en la prenant délicatement pour la pousser afin que sa tête repose non plus sur son dos, mais sur son torse. Il la prit dans ses bras et lui embrassa le front. En fait, sa peur avait disparu pour ce soir, ou pour elle, comme vous voulez. Il attrapa même sa main et se rendormit ainsi sans angoisse ou peur du lendemain.
Il se réveilla quand le portable de Meredith se mit à sonner. Tous les deux n’avaient pas beaucoup bougé. Elle se trouvait toujours dans ses bras. Tout en grognant alors qu’il n’avait aucune envie de se lever, ou simplement de se réveiller, il la serra et les fit se tourner (mode cuiller). Il enfouit son nez dans sa nuque et l’y embrassa. Où il était ? Il n’en était pas sûr. Qui était avec lui ? Ça, il le savait. C’était l’essentiel. Ce qui avait sonné ? Pas son réveil, par conséquent, il n’avait pas à se lever. Il se rendormit donc assez profondément jusqu’à ce que son réveil se mette à sonner quelques heures plus tard.


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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyVen 31 Juil - 19:24




Meredith & Bennet
Just cause it was planned

Etait-ce l'inquiétude de s'être autorisée à dormir avec Bennet ? Quoiqu'il en soit, en dépit du peu de sommeil auquel elle aurait droit après s'être couchée aussi tard, elle se réveilla aux alentours de 6h, pour s'apercevoir que c'était maintenant le torse de Bennet qui lui servait d'oreiller et même, mieux encore, qu'il la serrait dans ses bras. Elle se blottit encore un peu plus contre lui, et se rendormit paisiblement, mais malheureusement trop peu de temps. Son téléphone fut implacable, et se fit entendre à 7h30 exactement. Elle ouvrit lentement les yeux pour les refermer aussitôt, alors que Bennet remuait dans le lit. Il la serrait toujours, et elle crut qu'elle ne pourrait pas s'échapper. Déjà qu'elle n'en avait pas envie. Elle était tellement mieux vers lui ... Elle dut se faire violence pour ne pas couper son téléphone et se rendormir, mais les enjeux ...
Bennet ne se réveilla pas quand elle remua pour s'extraire à regret de ses bras. Ne voulant pas se sauver comme une voleuse, elle lui laissa un mot sur la table de chevet, et rentra chez ses parents avec le chauffeur de son père qu'elle avait sonné en se levant. Il n'était tout à fait 8h, et elle s'autorisa à se recoucher. Il lui fallut plus longtemps pour trouver le sommeil, et quand Charles débarqua dans sa chambre à 10h30, elle n'avait pas beaucoup dormi. Charles, lui, avait une forme olympique, et sa bonne humeur était contagieuse. Il était à peine plus de 11h quand ils se retrouvèrent tous les deux dans le salon de musique, comme ils l'avaient fait des dizaines de fois. Meredith avait enfilé à la va-vite une robe courte en soie blanche, rebrodée d'argent en bas, et une paire de cuissardes en chèvre velours gris clair avant que son meilleur ami la "kidnappe".
Ils s'installèrent tous les deux sur le tabouret de piano, et une fois son café avalé, Meredith se mit à faire courir ses doigts sur le clavier tout en discutant avec Charles. Elle se sentait heureuse ce matin, et elle lui raconta ce qui s'était passé avec Bennet - sans rentrer dans tous les détails, par respect pour son architecte. Charles l'accusa immédiatement d'être amoureuse, pour la taquiner. Elle nia fermement ; elle n'en était pas là, mais ce matin, la possibilité que les choses en prennent le chemin lui semblait moins impensable. Son meilleur ami la serra alors dans ses bras, compliquant fortement son interprétation de la 1ère Gymnopédie de Satie ; il était heureux pour elle, mais qu'est-ce qu'il pouvait être chiant par moments. Elle rit néanmoins, elle était de trop bonne humeur.
- Chazzzz ! Lâche-moi !
C'est là que, mue par une intuition, ou par un bruit léger, elle se retourna. Bennet se tenait dans l'encadrement de la porte du salon de musique, et elle lui sourit. Elle n'avait pas arrêté de jouer. Heureusement qu'elle avait l'habitude de supporter les espiègleries de Charles depuis des années ; aujourd'hui, il était pratiquement impossible de la déstabiliser au point de la faire s'interrompre. Elle termina son morceau, qui de toute façon arrivait au bout, et se retourna vers Bennet, son sourire s'agrandissant encore.
- Je suis heureuse de vous voir. Bonjour.
Elle se rendit compte qu'il venait d'assister à quelque chose de très personnel. Elle ne jouait jamais pour personne, et rares, en dehors de sa famille et des Piper, étaient ceux qui pouvaient se vanter de l'avoir entendue. Elle n'aimait pas se donner en spectacle. Concernant Bennet, en revanche, elle espérait surtout qu'il avait apprécié.
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MessageSujet: Re: New York New York [PV Bennet]   New York New York [PV Bennet] - Page 2 EmptyVen 31 Juil - 20:47


...
Bennet et Mer
Dur réveil. Il était 10h quand son alarme se mit en route. Il eut le plus grand mal à émerger. Il avait à moitié froid alors que toute la nuit s’était passée à une température parfaite. Il se retourna pour tenter d’attraper Meredith afin d’avoir à nouveau chaud mais tout ce qu’il trouva fut un grand vide. Il continua à remuer et finit par envoyer sa couette au sol. Il se redressa et la chercha des yeux. Aucune trace de sa présence. A ce moment-là son réveil se remit à sonner et il balança dessus son oreiller avec force. Le tout valsa au sol et fort heureusement son alarme s’arrêta.
Où était Meredith ? Il avait envie de la voir et de l’embrasser. Enfin... Avant, parce que maintenant il était triste et complètement perdu.
N’avaient-ils pas passé une soirée si riches en émotions qu’ils s’étaient indubitablement rapprochés jusqu’au point de peut-être accepter de faire quelque chose ensemble ? C’était ce sont il avait eu envie avant de constater qu’elle n’était plus là. Sa première pensée avait été pour elle. Il n’avait eu qu’une envie, vite, la retrouver pour la prendre dans ses bras et... Se réveiller auprès d’elle, le plus lentement possible. Au lieu de cela il s’était réveillé seul.
Il réfléchit encore un peu. Plus tôt, il ne savait pas à quelle heure, un portable avait sonné. Ok. Il se souvenait aussi de ne pas avoir voulu l’entendre et avait tout fait pour se rendormir, avec succès. Il se rappelait également avoir pris Meredith dans ses bras et d’avoir senti son parfum, ce qui, évidemment, l’avait aidé à replonger dans le sommeil un peu plus rapidement. Avec toutes ces informations, il se dit que peut-être, un appel l’avait forcée à partir et qu’elle le lui avait dit mais Bennet pouvait parfois être difficile à réveiller, il le savait, par conséquent, il n’avait pas retenu. Pas de panique donc, ou plutôt pas d’emportement. Se voir ainsi tout seul alors qu’il aurait espéré être avec elle ne pouvait le faire se sentir vraiment au top.
Il passa ensuite sous la douche puis s’habilla. Il prit un premier café chez lui. Julia avait eu la bonne idée de tout préparer, elle avait même fait livrer des croissants. Son assistante était la meilleure.
Il grignota rapidement puis se rendit, avec chauffeur, chez les Carmichael. Il fut accueilli comme il se doit et on lui annonça que Meredith était dans un salon. Il en prit la direction, guidé par le son du piano. Elle peut-être ?  Il ne l’avait jamais entendue jouer mais savait qu’elle le faisait. Il ne voulut pas la déranger et décida de rester au seuil de la porte. Bonne idée puisqu’elle n’était pas seule. A ses côtés, son très cher « Chaz ». Etait-ce lui qui l’avait faite sortir de son lit plus tôt ? Meredith avait-elle vraiment quitté Bennet pour ce type ? Certes « successful » mais banal à un point... Il le regarda sans bouger, complètement défait. Le jeune politicien la tripotait comme si elle avait été une vulgaire créature. Cela le dégoutait. Cela de dégoutait parce qu’il était jaloux. Personne n’avait le droit de poser ses mains sur elle et elle, pourquoi se blottissait-elle ainsi contre lui ? Il avait été berné depuis le début. Elle n’était absolument pas libre pour Bennet puisqu’elle était déjà avec Charles.

Le couple se retourna ensuite et il les vit tellement souriant qu’il ne sut pas immédiatement quoi faire. Meredith s’adressa à lui et... Il la regarda à peine et s’avança pour saluer Charles. Il en était jaloux, certes, il se disait qu’il s’était peut-être joué de lui, certes, mais faire une scène ici était tout connement impossible alors, de façon « Bennet » poli mais pas plus que cela, il le salua en lui serrant la main. « Comment allez-vous blabla ». Ensuite, il finit par prêter attention à Meredith et lui dit simplement.

_ « Je vais aller prendre un café. » Et un Gin ou quelque chose de fort. Les brunchs étaient l’occasion de boire dès le petit déjeuner.
Il tourna les talons et se rendit dans la pièce où il pouvait trouver son stimulant. Il y croisa un homme, le père du Charles peut-être et il entreprit de se plonger dans une discussion très longue avec lui afin de ne surtout pas avoir à retourner auprès de Meredith.
Il était dégoûté d’avoir ainsi pensé qu’ils pourraient être plus et de se rendre compte qu’elle n’en avait rien à faire. Comment aurait-il pu savoir qu’elle était avec un autre ? Surement amoureuse de lui vu le sourire qu’il lui donnait.
Pas de colère, non, mais une déception immense qui lui faisait mal à la poitrine.


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