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 Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour

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Bennet Monaghan
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Bennet Monaghan


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MessageSujet: Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour   Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour EmptySam 23 Juil - 19:03

Trial
°°°
Meredith ✧ Bennet
C’était le grand jour. Enfin... « Grand jour »... Bennet était poursuivi par Stephen l’ancien associé de Meredith. Quand l’architecte l’avait remis à sa place en oubliant de garder son calme, il avait, selon les dires de l’ex-employé licencié depuis, brisé sa clavicule... Tout cela n’était qu’un prétexte pour les emmerder ! Du moins, c’était ce que Bennet pensait. Cela le laissait-il de marbre pour autant ? Non. Il jouait les indifférents mais il fulminait et depuis que la nouvelle était tombée, son humeur était exécrable et ce matin, celle-ci n’échappait pas à la règle. Il était extrêmement nerveux, mutique et incapable de faire les choses correctement, voilà pourquoi sa jeune épouse avait pris le parti de nouer sa cravate avant que l’architecte ne finisse par la jeter au loin en pestant.
Il n’arrêtait d’ailleurs pas de grimacer et de se manger l’intérieur des joues nerveusement.

_ « Quelle heure est-il ? »  N’ayant pas encore sa veste sur le dos, son portable ne se trouvait pas à portée de mains. Il voulut regarder à son poignet, sur sa montre mais celle-ci n’avait pas encore été enfilée non plus.
Il ne voulait pas être en retard, évidemment. Il voulait également avoir le temps de reprendre un café et de fumer autant que cela le chanterait. Il n’avait aucune envie de papoter et dans sa tête, tous les scenarii qui se suivaient, se ressemblaient : Stephen finissait ruiné, humilié avant de mourir dans d’atroces souffrances, car oui, Bennet n’avait qu’une envie, lui briser bien plus que la clavicule... Il n’y croyait d’ailleurs absolument pas à cette histoire d’os brisé. Il l’avait frappé au visage, l’avait certes poussé violemment contre le mur mais lui casser la clavicule ?
Il était furieux. Furieux et plus encore.
Heureusement, ces dernières semaines n’avaient pas été faites que d’ennuis. Non. Les jeunes mariés s’étaient offert un nid d’amour en Italie et avait même pensé à peut-être, pourquoi pas, éventuellement... Faire un enfant !
Il fallait tout de même avouer que ce que Bennet avait retenu de cette escapade au paradis était cette toile blanche que Meredith lui avait offerte afin qu’il exerce son art. La villa était une pure merveille dans le style italien que Bennet affectionnait tant. Elle possédait une piscine intérieure cachée dans une petite grotte. La vue sur le lac était à tomber et Bennet était amoureux. Il leur faudrait trouver un nom à l’endroit mais ils y travaillaient ardemment, peut-être même plus que pour agrandir la famille (mais cela était clairement la faute de Stephen et de son procès).

Meredith venait de finir de lui mettre sa cravate et Bennet fila dans le salon afin de reprendre un café qu’il ordonna de servir à la gouvernante qui, habituée à la mauvaise humeur de son patron, ne se formalisait même plus de son manque de politesse.
Il s’assit à table, jambe croisées et installé sur le côté et alluma une cigarette qu’il commença à fumer tout en se perdant dans ses pensées. Son regard était perdu dans le vide et plus les minutes passaient, plus il sentait la pression monter un peu plus en lui.

_ « Je n’ai jamais été poursuivi en justice ! J’ai eu des emmerdes, mais ça, jamais ! Il le regrettera... » La fin fut dite sur un ton plus bas. Meredith n’aimait pas ce trait du caractère de son époux, mais il ne pouvait s’empêcher d’être ainsi vindicatif. Ce type paierait, d’une manière ou d’une autre et il paierait le prix fort.
Bennet avait eu pas mal de soucis avec la justice, des plaintes déposées puis retirées, quelques gardes à vue mais un procès ? Jamais ! Cela faisait très mauvaise presse et sa réputation était quelque chose à laquelle il tenait particulièrement. « Golden Boy » ok. Homme violent qui s’en prend à des « vieillards » ? Beaucoup moins !

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MessageSujet: Re: Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour   Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour EmptyLun 25 Juil - 23:32




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Meredith ne savait pas bien que penser de ce qui s'était passé ces derniers jours. L'Italie, évidemment, rajoutait du bonheur à son bonheur. Pourtant, elle ne pouvait en profiter pleinement. Depuis une semaine environ, des nuages planaient sur la sérénité de leur couple, qui ne venaient pas d'eux à proprement parler, mais de Stephen. En tant que PDG de Carmichaêl Resort, elle avait cru être débarrassée de son encombrant vice-président quand il avait été licencié par le conseil d'administration ; à sa grande surprise, Meredith avait eu le soutien de plusieurs de ses directeurs dans cette entreprise, et le sort de l'ex-associé de son père avait été scellé en quelques heures. Mais voilà qu'il revenait dans le paysage, accusant Bennet de lui avoir fracturé la clavicule, ce qui, selon ses dires, entraînait des souffrances extrêmes, ainsi que des séquelles qui le laisseraient partiellement handicapé. Quand Meredith revoyait dans sa tête les images de ce fameux soir où Stephen avait poussé les choses tellement loin, avait eu des mots tellement insultants, que Bennet l'avait fait taire par la force, entraînant une bagarre entre eux, à aucun moment elle n'avait l'impression que son époux s'en soit pris à une épaule de celui qu'elle avait cru être un soutien pour elle. Elle aurait même été moins étonnée qu'il se plaigne d'un traumatisme crânien.
Quoiqu'il en soit, toute cette histoire jetait un froid, en stressant Bennet au-delà des mots. Meredith faisait ce qu'elle pouvait pour le calmer, se contentant pour l'essentiel de le laisser décharger sa colère comme il le souhaitait, mais tout en ayant conscience que tout cela ne se terminerait que si Stephen était débouté, et encore ... c'était à supposer que Bennet ne souhaiterait pas se venger ensuite ... Ce sentiment de vindicte ne faisait pas partie du caractère de l'héritière, et elle avait l'impression qu'à l'entretenir, son mari ne faisait que se faire du mal à lui-même ; un jour, peut-être, il parviendrait à comprendre que laisser certaines choses derrière soi permettait de se concentrer sur l'essentiel. Se concentrer sur eux. Pour elle, c'était tout ce qui comptait.

Tandis que Meredith nouait sa cravate à Bennet, il la laissa à peine terminer, cherchant une montre ou un téléphone, quelque part. Elle serra le noeud juste ce qu'il fallait, et attrapa son téléphone, posé sur le comptoir du dressing.
- Il est 7h40. Nous avons tout le temps de prendre un café avant d'aller au tribunal.
Pour l'ouverture du procès, aujourd'hui, Meredith comptait bien évidemment être là, avec Bennet. Elle ne pourrait pas rester toute la journée, ayant un rendez-vous impondérable à midi, mais elle avait prévu de revenir en début d'après-midi. Le lendemain, elle témoignerait, et passerait donc la journée au tribunal. Tout cela avait nécessité quelques arrangements contrariants dans son agenda, mais ses collaborateurs à Carmichaël Resort, heureusement, avaient fait ce qu'il fallait pour prendre en charge un maximum des rendez-vous professionnels qu'elle avait sur ces deux jours.
Tandis que Bennet avait filé prendre un café, ou peut-être fumer sur la terrasse, Meredith prit quelques minutes pour s'habiller. Une robe blanche rehaussée de touches de doré, sobre et estivale, et des sandales blanches à semelle compensée en liège, pas trop hautes. L'équipe d'avocats de Bennet avait insisté sur l'image qu'elle devait donner : fraîche, et surtout pas trop riche. Selon eux, le juge qui s'occuperait de l'affaire était connu pour détester le monde des "privilégiés" et de leurs passe-droits. Tenant une nouvelle fois compte de leurs conseils, elle sélectionna des perles toutes simples en guise de boucles d'oreilles, et aucun autre bijou. Une paire de Wayfarer noires, et une toute petite pochette Chloé pour son téléphone. Elle n'avait pas besoin de plus, et de toute façon, le reste de ses affaires l'attendrait dans leur voiture.
Une fois satisfaite d'elle, elle rejoignit son mari, qui buvait son café, le regard orageux.
- Stephen n'obtiendra pas gain de cause, j'en suis certaine. Je dirai ce qui s'est passé, et qui voudra encore le défendre alors ? On sortira de ça comme on est sorti de tout le reste, je te le promets. Et ta réputation sera intacte.
A l'annonce de cette plainte déposée et de ce procès à venir, Meredith avait hésité à témoigner. Ce n'était pas tant un manque de loyauté de sa part envers son époux, ça non, bien sûr que non. Mais elle craignait le scandale, et répugnait toujours à rendre public leur mariage. Dévoiler la vérité au cours d'un procès était encore pire, tellement éloigné de ce qu'elle imaginait ... Depuis que les avocats de Bennet lui avaient confirmé qu'il n'était pas nécessaire, dans un premier temps, de révéler la vérité, elle était un peu plus sereine. Un peu, seulement, faute de savoir si son époux avait un avis à ce sujet, et lequel : il s'était soigneusement abstenu de commenter, durant toute la discussion avec son équipe légale.
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MessageSujet: Re: Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour   Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour EmptyMar 26 Juil - 19:23

Trial
°°°
Meredith ✧ Bennet
7h40, ils avaient tout le temps oui et lui pourrait continuer à monter en pression encore un peu plus.
Ses avocats l’avaient prévenu, il devrait se montrer calme et sympathique, du moins un minimum. Ne pas nier s’être emporté puisque c’était arrivé, mais également montrer une image de lui qui serait sympathique au juge et surtout, surtout, il devait rester calme. Il devrait adopter une mine qui n’était pas la sienne. Pas d’air trop renfrogné et sévère. Il devrait se montrer concerné, repentant éventuellement, pourquoi pas désolé... Il n’était rien de tout cela. Il était furieux, voilà tout.

Bennet était ravi que son épouse puisse l’accompagner, cela lui permettrait peut-être de ne pas tut envoyer valser de rage. Impulsif comme il l’était, il aurait été capable de tout faire capoter en se laissant encore diriger par ses émotions.
Faire venir Meredith n’avait pourtant pas été une mince affaire et s’il n’avait jamais rien dit durant les entrevues avec son staff juridique, il n’en avait pourtant pas moins pensé.
Si sa femme n’appréciait guère les désirs souvent vengeur de son époux, lui avait énormément de mal avec le fait qu’elle veuille toujours tout taire. Il avait d’ailleurs à plusieurs reprises quitté le bureau pour ne pas déclencher une guerre avec elle en prétextant un appel urgent.
Meredith ne voulait pas témoigner en tant que son épouse... Comment devait-il le prendre ? Il avait très bien senti que tout cela l’ennuyait au plus haut point mais en quoi était-ce la faute de Bennet ?! Il avait pris sur lui, ne comprenant plus vraiment où la loyauté de Meredith allait. L’architecte s’était efforcé de relativiser du mieux qu’il le pouvait et cela avait fini par fonctionner même si il avait pris tous les soins pour mettre cette question très loin dans son esprit.
Pour lui, que le monde les sache mariés n’était pas un problème, loin de là. Il avait accepté que leur union reste secrète mais avait toujours mis son alliance mais à la main droite. Il ne la cachait pas et quand Julia l’avait questionné il avait tout de même menti : « C’est la bague de mon grand-père, j’en ai hérité en même temps que la chevalière. Appelle Mr Hishori et arrange un déjeuner pour mercredi prochain. » Son assistante n’avait pas posé plus de questions et il fallait avouer que l’idée d’une union secrète entre Bennet et Meredith était plus que saugrenue. Tous les deux s’étaient tellement déchirés qu’il était presque impensable qu’ils puissent convoler en juste noce un jour.
Bennet n’avait jamais été jusqu’à se demander si Meredith avait honte de lui mais c’était uniquement car il avait besoin d’être encore plus imbu de sa personne que d’habitude alors qu’il subissait les accusations de l’ex associé de l’héritière. Il avait donc gonflé son égo à un point tel qu’il était proche d’exploser !
Ce fut donc très soigneusement que le sujet du témoignage de Meredith au procès fut évité en la résidence Monaghan.

Il fut rejoint dans le salon par sa femme qu’il enfuma par la même occasion et ne la regarda que brièvement.
Rien de ce qu’on pourrait lui dire à présent ne le calmerait.
Il grinça des dents alors qu’elle essayait de le rassurer. Elle avait surement raison mais tout allait trop lentement à son goût. Quand elle parla de sa réputation il grimaça encore. Elle le savait, il tenait à cela au moins autant qu’il tenait à elle.
Le temps de boire encore un café et de finir de noircir leurs poumons, ils finirent par monter en voiture direction le tribunal.
Une fois installé il attrapa la main de Meredith sans la regarder et joua nerveusement avec ses doigts.
Le trajet fut assez court mais une fois devant le palais de justice, Bennet demanda au chauffeur de continuer à rouler.
Ce ne serait pas le procès de l’année et pourtant, un nombre bien trop élevé de journalistes se trouvaient là, prêts à les photographier et trainer son nom dans la boue.

_ « Formidable... – Faites le tour et voyez si on peut entrer par derrière. » Il avait ses lunettes de soleil mais on les reconnaîtrait forcément.
Ils se garèrent à l’arrière du bâtiment et effectivement, ils s’y engouffrèrent à l’abri des regards par la petite porte.
Une fois entrés et toujours avec la main de son épouse dans la sienne, ils furent autorisés à pénétrer dans la salle une fois ses avocats retrouvés.

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MessageSujet: Re: Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour   Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour EmptySam 30 Juil - 22:19




Mernet
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Assise sur un des côtés de la grande table moderne de la salle à manger de Bennet, Meredith venait de se servir une grande tasse de café, dans laquelle elle glissa deux petits morceaux de sucre. En attendant que sa boisson refroidisse un peu, elle attrapa une pêche dans laquelle elle mordit doucement. Chose surprenante, s'agissant de lui, son époux n'avait rien mangé et vraisemblablement pas prévu de le faire. Sans lui demander ce qu'il souhaitait, Meredith attrapa une biscotte sur laquelle elle étala une fine couche de beurre, et la posa à côté de la sous-tasse de Bennet.
- Il faut que tu manges un peu.
Qui aurait cru que ce soit elle qui dise ça, un jour ? L'héritière essayait de faire comme si de rien n'était, comme si tout ça n'était qu'un ennui qui disparaîtrait sans dommage, pour ne pas en rajouter au stress de Bennet, tout en lui montrant qu'elle était à ses côtés comme elle le pouvait : cela n'avait rien d'évident, d'autant qu'elle portait cette histoire de témoignage comme un fardeau, sentant au fond d'elle qu'elle n'avait pas pris la plus loyale des décisions vis-à-vis de son époux, mais que pouvait-elle faire, maintenant ? La stratégie de défense de Bennet avait établie par ses avocats, de toute façon. Elle n'avait plus qu'à le soutenir à sa manière, en le laissant évacuer la pression comme il le souhaitait. Elle ne disait d'ailleurs rien au fait que depuis quelques jours, il avait recommencé à fumer beaucoup plus, et dans l'appartement.
En un sens, Meredith se sentit soulagée quand ils montèrent dans leur voiture, direction le tribunal : les choses allaient éclater au grand jour, et d'ici une semaine, deux tout au plus, la vie reprendrait son cours comme auparavant. C'était leur première crise depuis leurs retrouvailles et leur mariage, et elle avait hâte que tout ça se termine pour retourner à leur vie quotidienne, à leur amour, et à la préparation de leur mariage "officiel", prévu en septembre. Les faire-parts étaient partis la veille, mais sans grande joie, avec cette échéance du procès.
Evidemment, quand ils arrivèrent au palais de justice, les medias étaient déjà là. Le vice-président d'une société telle que Carmichaël Resort qui attaque le compagnon de la présidente de ladite société pour coups et blessures, ça ne se voyait pas tous les jours, et le tout était amplifié par sa relation largement médiatisée avec Bennet. A l'instar de son époux, elle glissa ses lunettes de soleil sur son nez au moment de sortir de la voiture, et, à peine dehors, elle attrapa sa main tandis qu'ils parcouraient les quelques mètres les séparant du bâtiment. Quelques journalistes un peu plus malins que la moyenne attendaient là, et les assaillirent de questions, auxquelles ils ne répondirent ni l'un ni l'autre. A l'intérieur, on les guida vers la salle d'audience, devant laquelle les attendaient les avocats de Bennet. Quelques secondes de discussion de dernière minute, et ils rentrèrent tous, Meredith prenant place derrière le grand bureau où Bennet et ses avocats étaient installés. Tournant la tête, Meredith croisa le regard de Lynette, et toutes les deux se dévisagèrent un moment. Cette femme, qu'elle avait considérée pratiquement comme la famille, l'avait trahie ; elle lui jeta un regard mauvais et, au moment où elle tournait la tête, le juge entra. Tout le monde se leva immédiatement, à l'invitation du greffier. Le procès commençait officiellement.
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MessageSujet: Re: Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour   Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour EmptyVen 19 Aoû - 12:02

Trial
°°°
Meredith ✧ Bennet
La main de son épouse dans la sienne, l’architecte pénétra dans le palais de justice non sans sentir la boule dans sa gorge grossir encore un peu. Bennet aimait que l’on parle de lui mais pas ainsi. Pas comme une espèce d’homme de Cro-Magnon qui agresse ses congénères à la moindre occasion. Certes il était connu de tous comme étant colérique et despotique mais pas violent. Pas depuis sa jeunesse en tout cas... En le trainant ainsi en justice l’ex collaborateur de Meredith, en plus de causer potentiellement du tort à la compagnie, attaquait ouvertement la réputation ET les business de l’architecte. C’était à ses yeux inadmissible et pour une fois, Bennet rejoignait son épouse en considérant qu’il valait mieux laver son linge sale en « famille » plutôt qu’un public. C’était d’ailleurs la preuve ultime pour lui que Stephen n’était pas comme eux, finalement pas de leur monde. Toute sa vie il avait tenté de faire croire qu’il appartenait à une élite mais ce n’était que fausses apparences. L’associé toujours dans l’ombre qui rêvait maintenant de gloire... Persuadé de pouvoir l’acquérir en salissant l’image (parfaite) de celle à qui il avait fait croire qu’il pourrait être comme un second père pour elle... Bennet ne comprenait et ne pourrait jamais comprendre que l’on puisse ainsi virer de bord et attaquer les siens. La jalousie... L’apanage de losers et des incapables.
Certains affirmaient qu’il ne fallait pas faire d’affaires en famille. Mr Monaghan était persuadé du contraire et toute cette histoire ne faisait que renforcer son sentiment. En réalité, c’était entre amis qu’il ne fallait pas travailler. Les « amis » vous trahissent. La famille, le sang, ne le fait pas... Exceptés pour les fruits pourris, oui, mais cela ne s’était encore jamais vu chez les irlandais. Les fils du fondateur de leur entreprise ne s’étaient jamais tirés dans les pattes et tout avait été clair dès le début. Personne ne s’était jamais senti lésé et au moindre problème, le dialogue avait été de mise.
Enfin... A quoi bon penser à tout cela ? Bennet ne blâmait pas le défunt père de son épouse de s’être associé avec ce que l’architecte considérait aujourd’hui être une raclure. L’erreur est humaine bien qu’à leur niveau, l’erreur puisse leur couter des millions.

Benner ne lâcha la main de Meredith qu’une fois contraint et forcé de le faire. Sentir sa peau contre la sienne n’était qu’un léger réconfort et pourtant, il s’agissait là du plus doux dont disposerait jamais.
Le visage fermé et le regard noir, il s’installa aux côtés de son avocat principal et regretta à l’instant de ne plus être dans les années 70 et de ne pouvoir évacuer le stress par la consumation d’une ou plusieurs cigarettes.
Quand le juge entré et à l’instar de chaque personne présente en salle d’audience, il se leva. Jamais cependant il ne se tourna pour regarder autour de lui. Il ne vit donc pas Lynette, la femme de Stephen qu’il n’avait d’ailleurs fait que croiser une fois ou deux et qu’il, quoi qu’il arrive, n’aurait surement pas reconnue. Il ne tourna pas non plus la tête pour regarder son accusateur, par contre, quand celui-ci serait assis en face de lui à témoigner et mentir, là, il bloquerait son regard dans le sien et mieux, il le ferait flancher. Bennet n’avait jamais été le premier à détourner le regard et ce ne serait pas aujourd’hui qu’il ferait exception à la règle.

L’audience finit par commencer et les témoins furent appelés.
L’avocat de Bennet finit par lui souffler discrètement de se détendre et de se décrisper, cela donnant une mauvaise image de lui, l’image même que Stephen voulait qu’il arbore en réalité. Erreur tactique de l’ex golden boy donc. Il ne parvint pas à desserrer les dents mais son regard finit par s’adoucir légèrement. Ce qui l’aida fut de sentir le doux parfum de Meredith venir jusqu’à lui, comme un rappel que parce qu’ils étaient tous les deux là-dedans, rien de mal ne pourrait leur arriver.

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MessageSujet: Re: Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour   Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour EmptyMer 24 Aoû - 0:29




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Par moments, Meredith n'en revenait toujours pas de se dire que Stephen, l'homme qu'elle avait considéré pendant pratiquement toute sa vie comme un membre de la famille, lui ait fait un coup pareil : porter plainte contre Bennet, c'était l'attaquer elle aussi et, souvent, elle se disait même que c'était bien plus elle que son époux que son ancien associé visait. Elle, et la société. Le service communication de Carmichaël Resort avait rendu à ce sujet un avis unanime : à moins d'une issue inattendue au procès, les retombées seraient forcément négatives. La bourse avait d'ailleurs déjà donné son opinion sur cette affaire judiciaire, elle aussi : le titre avait perdu de sa valeur, et Meredith avait perdu quelques millions de dollars. Mais, même si tout cela la contrariait, ce n'était rien en comparaison de ce que son amour avait à perdre, lui qui avait construit seul son cabinet, et sa réputation. Elle détestait Stephen. Elle aurait pu lui pardonner tout ce qu'il avait fait auparavant, ce qu'il lui avait fait à elle, ses tentatives de lui prendre la société en la poussant à bout, en l'isolant. Mais s'en prendre à Bennet ... elle ne digérait pas.
Alors, même si elle s'efforçait de prendre de la hauteur par rapport à la situation, et de se montrer calme pour ne pas énerver Bennet, intérieurement, elle aurait volontiers réduit en miettes ce type qui, depuis sa place au tribunal, venait de lui jeter un regard presque narquois. Meredith s'efforça de ne pas y répondre, ne pas réagir, et tourna plutôt la tête vers son mari. Son mari ... Dans sa tête, plusieurs options se disputaient encore, tant et si bien que quand les auditions s'interrompirent à l'heure du déjeuner, l'héritière se rendit compte qu'elle n'avait pas suivi grand-chose. Il faut dire qu'on avait guère entendu jusqu'alors que des personnes connaissant Bennet ou Stephen par des biais assez éloignés, ou le personnel du restaurant, qui n'avait rien vu de ce qui se passait dans le salon privé. Les avocats de son architecte avaient lourdement insisté sur ce fait, et suffisamment fait douter ces témoins proposés par l'accusation pour qu'ils conviennent qu'ils ne pouvaient pas vraiment se prononcer sur la responsabilité de la dispute de ce soir-là. C'était du bon boulot, non ?

Le couple Monaghan déjeuna avec ses avocats et, comme prévu, Meredith abandonna ensuite son époux pour assister à quelques réunions et rendez-vous professionnels qu'elle n'avait pu faire annuler. Son esprit, toutefois, était bien plus souvent au tribunal que dans son propre bureau.
Quand elle rentra le soir, assez tard, Bennet était dans la salle de sport, en train de s'acharner sur un sac de frappe ; elle le laissa faire, se chargeant pour sa part de leur commander à dîner, avant de faire le point sur les mails envoyés par leur wedding planner ces derniers jours, au sujet des fleurs. Comme s'il pouvait y avoir matière à discussion ... Ce serait des pivoines, et des hortensias blancs, et Meredith se chargea de le faire comprendre une fois pour toutes à celle sensée lui faciliter l'organisation de ce deuxième mariage.
Bennet et elle atterrirent au lit de bonne heure, la tête à pas grand-chose d'autre qu'un sommeil perturbé.

Quand elle se réveilla le lendemain matin, Meredith avait les idées claires, en dépit d'un sommeil épouvantable. Bennet et elle se préparèrent rapidement pour se rendre à nouveau au tribunal. Elle serait la première à témoigner, ce matin ; peut-être se sentait-elle un peu stressée, car elle ne put rien avaler, et ne dit pour ainsi dire pas un mot jusqu'au tribunal, où on la sépara de Bennet pour la conduire à un bureau annexe. Là, on la fit attendre un moment la reprise du procès, puis elle fut appelée à la barre, comme dans ces films et séries. Sans Bennet face à elle, sans doute se serait-elle sentie submergée, mais il était là. Et c'est son avocat, le leur, celui qui était de leur côté, qui s'avança vers elle le premier. Elle savait ce qu'elle avait à dire.
- Mlle Carmichaël ... mais peut-être préférez-vous votre nom d'épouse ?
La veille en fin de journée, Meredith avait rencontré les avocats de Bennet, décidée à tout dire si cela pouvait aider son époux. Elle ne lui en avait pas parlé - pourquoi faire ? Elle ne voulait pas sembler se sacrifier alors que ce qu'elle abandonnait, le secret de leur mariage, était si peu face aux enjeux.
- Mme Carmichaël Monaghan, ce sera très bien, maître.
Autour d'eux, en dépit de la faible audience du procès, qui se déroulait à huis clôt, Meredith entendit bruisser des murmures. L'effet de surprise était telle qu'elle l'avait imaginé et, tandis que maître Goldman présentait au juge le certificat de mariage, elle jeta un oeil vers la table de Stephen. Ses avocats s'y entretenaient, vraisemblablement pas préparés à ce qu'ils venaient d'entendre. Il lui sembla même apercevoir une lueur de panique dans leurs yeux, et elle sourit intérieurement. Puis, maître Goldman se tourna vers elle, pour les questions qu'ils avaient répétées.
- Mme Carmichaël Monaghan, pardonnez-moi d'évoquer ces souvenirs douloureux, mais je souhaiterais, en préambule, que vous nous parliez de ce qui s'est passé le 3 octobre de l'année passée.
- Je me trouvais avec Ben ... je veux dire, M. Monaghan, à Whistler, au Canada, où ma société conduit un projet. Nous discutions dans la rue, quand une camionnette s'est approchée.
L'espace d'un instant, elle hésita, et sa voix se brisa. Se remémorer ces souvenirs en particulier était effectivement difficile, même en sachant qu'elle aurait à le faire.
- Elle s'est arrêtée à notre hauteur et des hommes encagoulés en sont descendus. J'ai ... j'ai pensé qu'ils voulaient voler mon sac, ou que sais-je. Mais c'était après moi qu'ils en avaient. Bennet s'est placé devant Rachel et moi, en protection et ils ... ils l'ont tabassé, pour nous atteindre.
- Qui est Rachel ?
- Rachel Caldwell, une amie canadienne avec qui je me trouvais alors.
- Et vous dites que M. Monaghan ici présenté a tenté de vous protéger ?
- Non, ce que je dis, c'est qu'ils ont failli le tuer. Bennet a risqué sa vie pour nous.
- Et ensuite ?
- On nous a retrouvées deux jours plus tard, et je suis rentrée chez moi.
- Et M.Monaghan ?
- Il a quitté l'hôpital pour me rejoindre, et ne pas me laisser seule.
- Donc il allait bien ?
- Non. Il a signé une décharge. Son médecin s'opposait à sa sortie.
- Autrement dit, vous affirmez que cet homme, décrit comme violent par l'accusation, a non seulement risqué sa vie pour vous, mais a ensuite veillé sur vous ?
- Oui.
- C'est là un étrange paradoxe, n'est-ce pas ?
Maître Goldman, comme prévu, s'était adressé à l'assemblée pour cette dernière phrase. Il revint à nouveau à elle ensuite.
- Maintenant, Mme Carmichaël Monaghan, j'aimerais que vous me parliez du décès de vos parents, et de ce qui s'est ensuivi.
- Cela a été largement évoqué dans les journaux. Que voulez-vous savoir exactement ?
- Je souhaite que vous nous racontiez, avec vos mots. Parlez-nous, s'il vous plaît, des funérailles, et des semaines suivantes.
- Après le décès de mes parents dans cet accident, je suis restée veiller Bennet à l'hôpital, pendant son coma. Stephen ... M. Miller ... m'en a dissuadée rapidement, au motif que je devais reprendre les rênes de Carmichaël Resort. Je n'ai revu Bennet qu'épisodiquement, jusqu'aux obsèques. Là, j'ai découvert que Bennet et sa famille avaient été installés plusieurs rangs derrière, dans la cathédrale, par Stephen et son équipe.
- Mais il était déjà votre conjoint à l'époque ?
- Objection ! Tout ceci est sans lien avec l'affaire qui nous occupe !
- Maître, où voulez-vous en venir ?
- Monsieur le juge, je compte démontrer que M. Monaghan avait des raisons d'être prévenu contre M. Miller, et que toute cette histoire s'est déroulée car M.Miller s'en était initialement pris à Mme Carmichaël Monaghan.
- Fort bien. Continuez, mais faites vite.
- Je vous remercie. Mme Carmichaël Monaghan, vous nous expliquiez donc que votre conjoint avait été éloigné de vous lors des funérailles de vos parents.
- Oui.
- Et ensuite ?
- Stephen et Lynette, sa femme, m'ont pris sous leur aile. Je me suis installée chez eux.
- Et à l'époque vous pensiez qu'ils voulaient vous aider ?
- J'en étais convaincue. Stephen était comme un oncle, pour moi.
- Et que s'est-il passé, alors ?
- Stephen m'a formée à devenir la PDG de l'entreprise de mon père. J'avais beaucoup à apprendre, selon lui. Nous restions travailler au siège jusque tard dans la nuit. Rapidement, j'ai rompu avec Bennet. Stephen disait que Carmichaël Resort devait être ma priorité.
- Et Mme Miller ?
- Elle ...
Là, Meredith s'arrêta. Ce détail en particulier était celui qu'elle aurait souhaité ne pas avoir à révéler. Finalement, elle inspira longuement, et continua :
- Elle me donnait des somnifères. Et des anti-dépresseurs. Pour tenir le triple choc du décès de mes parents, de mes nouvelles responsabilités, et de ma rupture avec Bennet.
- Je vous remercie de ce témoignage. Nous en resterons là à ce sujet. Monsieur le juge, nous souhaitons appeler un nouveau témoin à la barre, à la suite de Mme Carmichaël Monaghan. Il s'agit de M. Piper, le meilleur ami de la témoin, qui nous expliquera dans quel état il a trouvé la témoin, après quelques semaines de ce traitement de choc.
- Greffier, prenez note de cette requête. C'est entendu, maître Goldman. Si vous en avez terminé, place à l'accusation. Mme Carmichaël Monaghan, je vous rappelle qu'en qualité d'épouse de l'accusé, vous n'êtes pas tenue de témoigner à charge contre lui. Que souhaitez-vous faire ?
- Je ne témoignerai pas. Je ne souhaite pas que mes propos soient déformés par l'accusation, comme je l'ai entendu hier.
- Vous pouvez donc regagner votre place.
- Je vous remercie, monsieur le juge.
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Bennet Monaghan
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MessageSujet: Re: Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour   Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour EmptySam 12 Nov - 16:27

Trial
°°°
Meredith ✧ Bennet
Tout se passa comme prévu mais le pire fut quand Meredith du le quitter pour retourner au bureau. Là, il se sentit seul. Il avait interdit à sa famille d’assister à l’audience et la seule présence de ses avocats ne le rassura pas sur la suite des évènements.
Il ne pouvait perdre ce procès, c’était tout à fait hors de question ! Bennet Monaghan n’avait jamais rien perdu de sa vie et ce ne serait pas aujourd’hui qu’il commencerait. Seul hic, les avocats en face étaient, tout comme les siens, de vrais ténors du barreau. Stephen n’avait pas lésiné sur les moyens pour arriver à les briser... C’était sans compter sur les efforts du couple Monaghan, plus acharnés qu’eux, tu meurs.
L’après-midi se passa sans encombre et une fois rentré, Bennet se dirigea rapidement vers sn bureau pour vérifier ses mails et appeler Julia, puis, il termina dans la salle de sport où il tenta de calmer ses nerfs sur son sac de frappe. Le dîner fut ensuite avaler à coup de lance-pierres puis le couple se coucha sans pour autant avoir échangé plus d’une dizaine de phrases toutes plus courtes les unes que les autres.
Lendemain matin, rebelotte. Procès, sauf qu’aujourd’hui Meredith devait témoigner en sa faveur.
« Mme Monaghan »... Il se redressa légèrement dans son fauteuil en entendant son avocat s’adresser à son épouse. Quand avaient-ils convenus que le secret serait révélé ? Il n’avait pas été mis au courant !
Il adressa à Meredith un regard interrogateur et très doux. Il savait qu’elle tenait au secret de leur union. Lui s’en fichait à vrai dire mais cela avait toujours semblé primordial aux yeux de Meredith. Aujourd’hui, elle y renonçait et elle le faisait pour lui... Finalement, il aurait surement mieux fait de laisser sa mère assister à l’audience. Meredith faisait exactement ce qu’elle lui reprochait de ne pas avoir fait.
Il écouta attentivement ce qui suivit, gêné de revenir sur les évènements de l’année passée. Sur l’enlèvement de Meredith. Penser à elle ainsi lui faisait mal, encore plus aujourd’hui qu’il acceptait pleinement son amour pour elle. Il n’aimait pas non plus qu’on tente de le faire passer pour un héros. Ce n’était pas ce qu’il était, loin de là. Il s’était occupé d’elle, oui, évidemment, mais n’avait pris soin de personne d’autre. Oh, il n’allait pas réfuter quoi que ce soit mais s’il en avait été capable, il aurait surement rougit avant de se cacher sous la table.
La suite concerna le décès des parents de Meredith. L’enterrement... Cela avait été le début de la fin pour lui. La gêne laissa place à une espèce de goût amer qui fort heureusement, ne cessa de s’estomper alors qu’il entendait les mots « Mme Carmichael Monaghan ».
Meredith put ensuite rejoindre sa place, refusant de témoigner contre Benner, évidemment. Les témoignages continuèrent puis ce fut au tour de Bennet d’être appelé à la barre pour témoigner, raconter sa version des faits.

_ « J’avais déjà des doutes depuis quelques temps concernant la loyauté de Mr Miller envers mon épouse. Il s’était montré particulièrement condescendant envers moi, insinuant que je n’étais pas quelqu’un d’assez bien pour elle. Cherchant, déjà, à l’époque, à nous séparer. Cela m’avait même surpris puisqu’il affirmait que Mr Carmichael, le père de Meredith, n’aurait jamais permis que nous soyons ensemble... Surpris puisqu’avant l’accident j’avais demandé sa main à ses parents et qu’ils avaient accepté. Je me suis dit à ce moment-là, que cet homme, Stephen Miller, n’était peut-être pas autant que cela dans les petits papiers de la famille Carmichael si les parents eux-mêmes, pourtant supposés très amis, n’avaient pas discuté de la vie sentimentale de leur unique héritière. C’est là, que j’ai commencé réellement à me méfier de lui et les récits de mon épouse sur ses journées à Carmichael Resort ainsi que les commentaires que pouvait lui faire Mr Miller sur son travail n’ont pas calmé mes suspicions à son sujet. [...] Eh bien, il ne cessait de lui répéter qu’elle n’était pas prête et que l’empire était sur le point de s’effondrer et que c’était de sa faute. Il la rabaissait en permanence. Stephen Miller a tenté par tous les moyens de faire perdre toute estime de soi à Meredith. Il a essayé d’en faire une poupée de chiffon et n’a pas supporté qu’elle puisse agir de son propre chef... C’est ce qui l’a rendu violent et ce qui m’a poussé à intervenir pour défendre mon épouse. » Voilà, en gros, le témoignage de Bennet.
Il avait tenté au mieux de montrer que durant des semaines, Stephen n’avait cessé de rabaisser Meredith. Lui et son épouse n’avait eu de cesse d’essayer de la rendre malléable. Ils avaient voulu en faire une marionnette et lui voler sa société. Heureusement, cela n’était pas arrivé. Que Bennet se soit ou non remis avec elle, jamais il n’aurait accepté qu’elle puisse tourner le dos à son héritage. Lui aussi avait été très dur en paroles avec elle. Il le savait mais il s’était rendu compte de la différence qu’il y avait entre lui et Stephen. Bennet, bien que peu pédagogue, avait toujours agis dans le bien de Meredith, pour qu’elle s’améliore, tout le contraire de son ex-associé.

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MessageSujet: Re: Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour   Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour EmptyMer 16 Nov - 23:53




Mernet
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Témoigner avait été plus ... perturbant, que Meredith l'aurait cru. Difficile n'était pas nécessairement le terme qui convenait ; bien sûr, remuer tout ça n'était pas particulièrement agréable, mais avec Bennet qui ne la quittait pas du regard, les yeux à la fois étonnés et pleins d'amour, ça allait. L'environnement était presque le plus déstabilisant : c'était la première fois qu'elle se trouvait dans un tribunal. Et, bien sûr, il y avait le fait d'y être opposée à Stephen : si peu de temps après le décès de ses parents, cette trahison était douloureuse, c'était une autre forme de perte, qui mettrait un peu de temps à guérir. Moins que la mort de Catherine et John, certes, mais tout de même.
Quand on la raccompagna au bureau où on l'avait fait attendre initialement, l'héritière se sentit soulagée. On lui parla gentiment, la faisant asseoir et lui proposant un café ; elle était libre ensuite de rejoindre la salle quand elle le souhaiterait. Etait-ce parce que sa prestation avait convaincu ? Quoiqu'il en soit, les gens autour d'elles lui semblaient moins froids ; mais peut-être aussi était-elle libérée de son stress. En entrant dans le bureau, elle s'était retrouvée nez à nez avec un homme qu'elle ne connaissait pas et qui témoignait à sa suite ; mais ensuite, c'est Charles qu'on fit entrer et attendre, comme cela avait été son cas. Meredith n'eut guère que l'opportunité de saluer de loin son meilleur ami, car on leur fit savoir qu'ils n'étaient pas autorisés à communiquer. L'héritière, qui avait de toute façon terminé son café, rejoignit sa place juste derrière Bennet, qui se tourna vers elle pour lui sourire un instant.

La journée de témoignages s'enchaîna. Certains, faciles à entendre et peu passionnants, comme celui d'un médecin expert des articulations de l'épaule. D'autres plus douloureux, comme Charles relatant dans quel état elle se trouvait ce jour où il l'avait emmenée en centre de repos. Meredith n'aimait pas repenser à la manière dont elle avait perdu pied, incapable d'une part de se pardonner d'avoir abandonné Bennet au plus mauvais moment, et d'autre part d'avoir été faible. Finalement, Stephen témoigna, plein de fiel, puis Bennet, qui, en dépit d'une certaine impatience dans le ton, sembla faire mouche avec son assurance.
La fin des questions à Bennet marqua aussi la fin de la journée. Meredith, seule dans la salle de tribunal tandis que son mari devait être dans le fameux bureau annexe, rejoignit leur voiture à l'arrière du tribunal, où deux photographes seulement les attendaient encore, par chance. New York, avec son fourmillement, offrait trop de sujets chaque jour pour qu'on s'attarde longtemps sur l'un d'entre eux. Les lecteurs rêvaient de nouveauté. Après que le chauffeur de son époux lui eut ouvert la porte, l'héritière Carmichaël pénétra dans le véhicule pour y attendre son mari.
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MessageSujet: Re: Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour   Don't you dare try to hurt us ! || PV Amour EmptyLun 5 Déc - 14:14

Trial
°°°
Meredith ✧ Bennet
Ce fut une journée étrange. Le témoignage de Meredith le laissa sans voix jusqu’à ce qu’il doive lui aussi témoigner. Il s’exécuta puis tout s’enchaina et ce fut la fin. Ses avocats demandèrent à le voir en privé quelques minutes. Il était tellement lessivé qu’il ne fit qu’acquiescer sans réellement entendre ce dont il s’agissait. Oh, de toute façon, il s’était très bien rendu compte que les choses allaient plus ou moins dans le bon sens pour les Monaghan. Le lendemain devrait intervenir un médecin spécialiste qu’aucune des deux parties n’avaient jamais consulté. C’était une idée des avocats de Bennet. Un coup de poker en somme mais le médecin convoqué par la partie adverse leur semblait louche. Une enquête était d’ailleurs en cours à son sujet et demain, tout serait réglé. Soit ils perdaient, ayant misé sur le mauvais cheval et la mauvaise défense, soit ils vainquaient, ce dont Bennet était persuadé sans pour autant vouloir se l’avouer. Il y avait trop en jeu pour qu’il puisse rester serein.
Il rejoignit quelques minutes plus tard la voiture, son chauffeur et son épouse. Une fois installé à ses côtés il fit un signe de la main afin qu’ils prennent la route.

_ « Le spécialiste témoignera demain matin. Maître Goldman rassemble les dernières informations concernant le médecin de Stephen et demain soir tout sera fini. Ils pensent que le verdict pourra être rendu après la pause déjeuné. Ce ne sera donc plus long. » Il lui attrapa la main et l’embrassa.

_ « Merci pour ton témoignage. » Il n’en dirait pas plus mais si son souvenir était bon, ses avocats lui avaient dit que celui-ci jouait un rôle majeur dans leur dossier. Un rôle très positif. Savoir que Bennet n’était pas le gros con que sa réputation présentait était un excellent point. Il s’était interposé afin de venir en aide à son épouse. Certes, la presse à scandale avait mentionné leurs hauts et évidemment leurs bas mais le public retenait surtout la jolie histoire d’amour qui en plus se terminait pas un mariage secret et privé... Le monde adorait ce genre d’histoire !

La soirée se passa comme toutes les soirées depuis le début du procès. Dîner, douche, dormir. Le lendemain matin, étrangement, Bennet se sentait plus léger.

_ « Ce soir ce sera de l’histoire ancienne. Je t’emmène dîner au Patio. » Un restaurant gastronomique qu’il adorait. On y mangeait une sole absolument divine et ce dans un décor presque féérique. Lumière douce, calme, plantes et fleurs présentes mais très discrètes. Un mobilier peut-être un peu désuet au goût de l’architecte, mais très confortable et de bonne facture. Les places y étaient chères et comptées mais évidemment, il était parvenu à avoir une table sans avoir à être mis sur liste d’attente.
Son naturel anxieux lui disait de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué mais le mail que son avocat lui avait envoyé dans la nuit tendait à faire taire ses idées noires.
Le couple arriva au tribunal. Entretien rapide avec les avocats et enfin, témoignage du médecin spécialiste après quelques croustillantes révélations sur le médecin de Stephen.

_ « Dr Wintour, est-il vrai que votre spécialisation est toute récente et a été obtenue auprès de la faculté de médecine de Houston ? » Vrai et vrai.

_ « Quelle était votre première spécialisation ? » Gastroentérologue.

_ « Pourquoi un tel changement ? » Objection, tout le monde s’en fiche ! En réalité, tout ceci était une question d’argent, évidemment.

_ « La faculté de Houston... Réputée principalement pour son excellent niveau en sciences politiques... Pas vraiment en médecine... Combien avez-vous déboursé pour obtenir votre nouvelle spécialisation ? » Objection votre honneur ! Qu’insinuez-vous par là maître ?

_ « Vous souvenez-vous du scandale à la fraude qui a éclaté il y a quelques années dans plusieurs facultés du pays ? Une sombre histoire de diplômes obtenus à grands de chèques distribués aux doyens... Houston en faisait partie.. C’était en 2001. N’était-ce pas l’année de l’obtention de votre spécialité ? » Et ainsi continua l’interrogatoire. L’intégrité du bon docteur fut mise à mal et détruite fut sa réputation. Le coup fatal arriva quand le médecin appelé par la défense fut conduit à la barre. Il examina les radios et autres scanners, échographies faites à Stephen et son constat fut sans appel : Stephen ne pouvait souffrir de ce dont il se plaignait. Il y avait certes eu une lésion mais celle-ci était antérieure au choc causé par Bennet. Avoir été poussé contre le mur n’avait fait que réveiller quelque chose déjà présente depuis longtemps.

Il n’y eut pas de pause à midi et le verdict fut rendu à 14h piles. Bennet n’était pas reconnu coupable !
Joie et soulagement du côté Monaghan. Colère et cris du côté Miller.
Le dîner serait festif, comme il l’avait espéré !

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