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 Italian paradise [Mernet]

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Meredith C. Monaghan
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Meredith C. Monaghan


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MessageSujet: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyVen 24 Juin - 23:30




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Meredith espérait vraiment que la villa plairait à Bennet. L'héritière, qui avait fait confiance à l'agent que son père utilisait toujours quand il prévoyait de faire une acquisition immobilière, était convaincue que ce que l'agent en question avait trouvé conviendrait. Tout en attendant Bennet dans l'avion privé qu'elle avait fait affréter pour l'occasion, elle faisait défiler encore et encore les photos, et ... c'était parfait, n'est-ce pas ? Les extérieurs, en particulier, étaient stupéfiants, et ce sans même parler de la piscine semi-souterraine. L'intérieur était plus classique, plus italien, mais baigné de lumière. Meredith avait hâte de découvrir les lieux, et espérait que son époux et elle tomberaient tous les deux sous le charme. Avoir posé une option d'un achat sur un lieu qu'elle n'avait même pas visité en réel était tout de même "dangereux", sans compter le parti pris qu'elle avait eu quant à l'aménagement intérieur de la maison. Si elle faisait chou blanc ... Pourtant, elle se connaissait, et elle connaissait Bennet : ils aimeraient tous les deux. Son conjoint n'était-il pas architecte d'intérieur ? Et le meilleur qui soit ? Comment mieux le contenter qu'en lui offrant une villa en forme de toile blanche ?
Ce qu'elle avait hâte, tout de même ... Depuis pratiquement leurs retrouvailles, elle s'était lancée dans cette entreprise de leur trouver leur coin de paradis, en Italie, parce que Bennet semblait tellement aimer le pays que c'était une évidence. Parce qu'aux funérailles de ses parents, également, il lui avait promis de l'emmener se reposer là-bas, et que même si tout était parti à vau-l'eau ensuite, cette perspective-là était restée gravée en elle. Comme si cette destination qu'elle ne connaissait pas pouvait réellement représenter un endroit à part, loin de tous les soucis. Aujourd'hui, c'était finalement bien plus que cela : c'était là-bas que Bennet l'avait épousée. Rien ne détrônerait plus les bords du lac de Côme, à ses yeux.
Jetant un nouveau coup d'oeil sur sa montre, Meredith se leva de son siège, pour déambuler dans l'avion jusqu'à une pièce d'eau. En fin d'après-midi, elle avait quitté le bureau après une journée productive, pour faire retoucher sa couleur. Elle était ressortie de chez son coiffeur un peu plus tard que prévu, et avec les cheveux coupés en un carré flottant au-dessus de ses épaules. Pour l'été qui s'annonçait, ce serait parfait, en espérant que Bennet aime. Elle ne voulait pas dépendre de son avis pour tout - comme pour cette longue robe Chloé floue dont elle était tombée amoureuse, bien que n'étant pas son style habituelle, et qu'elle avait enfilée en montant dans l'avion, comme pour se sentir déjà sous le soleil de Milan. Pourtant, elle ne pouvait pas nier non plus que chaque fois qu'elle faisait du shopping, chaque fois qu'elle s'habillait, qu'elle changeait quoique ce soit sur elle, elle le faisait en pensant à lui, et en espérant lui plaire.
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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptySam 9 Juil - 16:58

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Meredith ✧ Bennet
_ « JULIA ! J’ai besoin que tu me confirmes que le rendez-vous en Italie de lundi matin. Je n’ai eu aucun retour ! Je dois tout faire ici ?! – VOUS ! Faites-moi un café. » Bennet était en retard depuis ce matin. Enfin... Oui et non. Il s’était imposé un tel rythme de reprise depuis son retour d’Italie avec Meredith qu’il ne parvenait parfois pas à suivre la cadence. Il préférait toujours mettre la barre très haut plutôt que l’inverse. On ne réussit pas en se tournant les pouces, sauf que là, il l’avait placée tellement haut qu’il ramait parfois... Il était pourtant obligé de se dépasser car lors de sa rupture avec Meredith, il avait eu tellement de problèmes de santé et d’humeur, que son travail en avait pâtit. Il détestait cela et maintenant que tout allait mieux, il n’hésitait pas et poussait, encore et toujours plus loin ses limites. La limite aujourd’hui n’était pas physique mais temporelle. Il serait très bientôt attendu par sa femme à l’aéroport. Ils partaient pour l’Italie. Meredith avait tout organisé au plus grand plaisir de Bennet qui pourtant ne cessait de grommeler depuis qu’elle lui avait demandé de la suivre. « J’ai trop de boulot » - « J’avance pas ! » - Je ne travaille qu’avec des incapables ! » - « Personne ne comprends rien !! » ... En gros : Bennet dans toute sa splendeur, pourtant, il était ravi de retourner dans ce pays si cher à son cœur.

_ « J’ai besoin d’emporter mes dossier Julia ! - Demerdez-vous comme vous voulez, vous avez une heure pour tout préparer ! » Il avait toute une équipe à sa disposition et tous semblaient se tourner les pouces et être complètement incompétents, Julia en tête ! Il l’avait dans le nez depuis deux jours et tous les deux se lançaient des regards noirs depuis le début de la journée. Cela ne durerait pas. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il ne cessait de râler car il était stressé. Du côté de l’architecte, il la savait suffisamment blindée pour savoir prendre ses critiques sans réellement croire un mot des saloperies qu’il pourrait lui lancer. Une fois Bennet revenu au niveau qui lui convenait, tout rentrerait donc dans l’ordre.
Son café lui fut apporté. Evidemment, cela n’allait pas et pourtant c’était le même que d’habitude.
Dans l’heure qui suivit, Bennet abattit un travail conséquent qui pourtant ne le satisfit pas. Il voulait en faire plus avant de partir mais ces soixante minutes passèrent si vite qu’elles se transformèrent même en quatre-vingt-dix et ce fut Julia qui, finalement, le poussa à la porte du cabinet. En voiture, il appela Meredith pour lui annoncer son retard et son arrivée imminente. « Je suis dans la voiture mon cœur, j’arrive d’ici vingt minutes. Je t’aime. » Vingt minutes... C’était sans compter sur les embouteillages. Il ne mit pas vingt minutes mais quarante qu’il fallut additionner aux trente minutes qu’il n’avait pas vu passer au cabinet.
Une fois sur le tarmac il monta rapidement les marches le menant dans l’appareil et en ignorant royalement l’hôtesse qui lui souhaitait la bienvenue à bord, il se dirigea vers son épouse.

_ « Tout ça ne m’arrange pas ma Chérie, j’ai un travail monstrueux » Râler mais tout de suite remarquer la coupe de cheveux bien plus courte et quelque peu plus claire ainsi que la robe, ravissante, estivale mais qui pourtant n’était pas dans le style de sa belle. Lui, il adorait. C’était très Italie.
Il l’avait prise par la taille, comme elle s’était levée, peut-être même pour le disputer à cause de son retard... Allez savoir. Il l’embrassa et le sourire qu’il avait retrouvé en la voyant dans l’avion, finit de se former sur ses lèvres alors qu’il terminait son baiser.

_ « Envie de changement ? Tu es encore plus belle, si c’est possible. » En fait, les cheveux courts comme ça lui semblait lui aller bien mieux que les cheveux longs. Il était fan. Fan, fan et refan et ce n’était pas uniquement parce qu’il la trouvait parfaite en toute circonstances. Non. Franchement, là...
Il la contempla en la faisant reculer un peu tout en la tenant par la main.

_ « Ca te va à merveille mon amour. Divine. » Il la fit revenir à lui et l’embrassa plus longuement.
Retrouvailles faites, ils finirent par s’installer et l’avion put décoller.
Fidèle à lui-même et malheureusement de moins en moins sympathique avec toute personne de sexe féminin pouvant s’occuper de lui, il fut quelque peu expéditif avec l’hôtesse, exigeant qu’elle refasse son whisky sous prétexte qu’il considérait qu’il y avait trop de glaçons. Il sirota ensuite son verre en jouant avec la main de Meredith qu’il ne quittait quasiment plus jamais dès lors que son épouse se trouvait à ses côtés. Il s’installa de façon à être un peu penché vers elle et l’embrassa dans le cou, y déposant une multitude de petits baisers avant de s’arrêter et de la regarder en fronçant un sourcil. Il resta ainsi quelques secondes puis l’embrassa sur les lèvres. Une fois, deux fois, trois fois... Ils ne l’avaient jamais fait dans un avion n’est-ce pas ? Limousine, club privé, hôtel... Pas avion... Il l’embrassa une quatrième fois, plus sérieusement.
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Meredith C. Monaghan
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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyDim 10 Juil - 9:34




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Après un message la prévenant que Bennet serait un peu en retard, Meredith était allée se rasseoir dans un des sièges confortables de la partie salon de l'avion, un peu frustrée, il faut bien le reconnaître, de décaler leur départ, et donc d'arriver dans plus de temps encore qu'elle ne l'avait prévu. Quelques dizaines de minutes, au regard de la durée totale du voyage, ne représentaient certes pas grand-chose, mais elle se sentait si impatiente ... Et ce, alors même que Bennet affirmait toujours ne pas aimer les surprises. Bah ! Il disait ça, mais ensuite ... Pour peu que la maison l'inspire, il serait sans doute fou de joie. Sinon ... en fait non, il n'y avait pas de "sinon". Tous les deux se connaissaient tellement bien, que Meredith n'imaginait pas que l'un ou l'autre puisse se tromper en matière de surprise. Ce serait donc parfait.
Plutôt qu'observer toutes les 30 secondes environ l'heure sur son téléphone, l'héritière ferma les yeux, pas loin de s'assoupir un instant. Depuis son retour à Carmichaël Resort, elle n'avait pas ménagé sa peine - bien qu'ayant diminué ses horaires de travail - mais, sans la crainte de plomber son entreprise, elle appréciait beaucoup plus ce qu'elle faisait. La semaine précédente, un cabinet d'audit s'était présenté pour analyser la situation de la société, mandaté par un actionnaire qui avait tu son nom. Cette procédure avait théoriquement vocation à rassurer les actionnaires quand ils éprouvaient le besoin de l'être. Pendant trois jours, les auditeurs du cabinet avaient analysé toute la stratégie de Carmichaël Resort, et avaient bien évidemment passé beaucoup de temps avec elle, à l'interroger sur ce qu'elle envisageait : mid-term plan, vision long terme, tout y était passé. Les conclusions rendues en début de semaine avaient rassuré Meredith : selon le cabinet, l'avenir de Carmichaël Resort était grosso modo radieux compte tenu de la stratégie mise en place. Autrement dit, elle était une PDG à la hauteur. Et quant à la petite piqûre d'amour-propre qu'elle avait ressentie à l'idée qu'un de ses actionnaires ne lui fasse pas confiance, elle avait bien vite disparu en voyant le sourire en coin de Bennet. Evidemment ... tout ça, c'était son idée pour la rassurer. Il avait réussi. Maintenant, elle savait qu'elle ne quitterait pas son poste, même si cela représentait plus de travail qu'être la simple chef de projet de Whistler, et que ses yeux étaient en train de se fermer doucement.
Meredith ne s'endormit pas réellement et, quand elle entendit la voix de son amour à l'extérieur, apparemment au téléphone, elle se leva pour l'accueillir. Il avait déjà raccroché quand il monta dans l'avion, mais grognait à moitié. Comme à son habitude, elle le laissa faire, se contentant de lui sourire en retour.
- Je sais, mais il faut absolument que j'aille à Milan. Et partir sans toi ...
Non. C'était simple, comme réponse. Hors de question. Et ça n'avait même rien à voir avec le contrat qui stipulait qu'ils devaient partir ensemble. Meredith n'avait tout simplement pas la moindre envie de partir n'importe pendant plusieurs jours sans Bennet. Peut-être un jour, dans quelques années, ou peut-être jamais. En tout cas, pas maintenant.
De toute façon, même si son époux était contrarié de ce départ un peu précipité, il avait déjà retrouvé le sourire, après l'avoir embrassée. Et il aimait ses cheveux ! Et sa robe ! Elle lui répondit du même sourire heureux, tourna sur elle-même, avant de retourner dans ses bras pour des baisers bien trop rapides au goût de l'héritière. Mais il fallait décoller, et, compte tenu de l'impatience qu'elle ressentait à ce qu'ils arrivent en Italie, elle se prêta à tout cela de bonne grâce. Tandis que Bennet était installé sur son épaule, elle crut qu'il allait s'endormir, comme à peu près toujours en avion. Tout laissait d'ailleurs supposer qu'elle en ferait autant. Mais, au lieu de ça, son mari se mit à déposer des myriades de baisers dans son cou d'abord, avant de se reprendre, et de l'embrasser sur les lèvres, auxquels elle répondit en sachant très bien où il les menait. Reculant un instant ensuite, elle murmura.
- J'avais loué un avion avec une chambre pour qu'on puisse s'y reposer, mais après tout ...
Et, sans un regard pour l'hôtesse qui attendait, discrète, dans un coin du salon, elle se leva et attrapa la main de Bennet pour l'attirer.
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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyMer 13 Juil - 20:34

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Râler, pour la forme, toujours. Meredith avait fini par accepter cela et ne même plus réagir. Son épouse savait aujourd’hui comment réagir face aux diverses réactions de son impulsif de mari. Le couple n’avait pas encore été confronté à une grosse crise dont l’architecte pouvait parfois souffrir mais il ne s’inquiétait pas outre mesure. Elle saurait quoi faire, quoi dire ou plutôt ne pas dire et ne pas faire pour qu’il se calme. Il avait trouvé en elle la parfaite compagne, preuve en était encore aujourd’hui alors qu’elle le laissait bougonner sans dire mot et ce fut d’ailleurs cela qui permit de passer à autre chose si rapidement. Meredith et sa nouvelle coupe, sa nouvelle robe.
Fidèle à lui-même, Bennet n’en fut qu’inspiré, voilà pourquoi une fois installés, il commença à l’embrasser.
Il n’avait rien répondu quand elle lui avait affirmé ne pas vouloir partir sans lui. Etait-ce à cause du contrat ? Uniquement à cause de cela ? Il en doutait. Avec ou sans cette clause il n’aurait pas supporté la voir partir.
Depuis leurs retrouvailles le couple était resté dans cette bulle qui était leur tout en vaquant à leurs occupations respectives. C’était un peu comme un super pouvoir. Etre capable de vivre en parfaite osmose tous les deux tout en ne se privant pas de sortir, de travailler et d’interagir avec le monde qui les entourait. Etre dans une bulle tout en n’y étant pas.

Alors qu’il était parti à l’assaut de son cou, le recouvrant de baisers, Meredith finit par se lever, le prenant par la main et lui indiquant qu’une chambre se trouvait à l’arrière de l’appareil. Une chambre... Quel ennui.
Il retint sa jeune épouse en ne bougeant pas et en gardant sa main dans la sienne. Il fit non de la tête en la regardant puis reporta son attention sur l’hôtesse qui, non loin d’eux, attendait sagement qu’ils aient besoin d’elle.

_ « Laissez-nous je vous prie et fermez la paroi. » Ce n’était pas vraiment un rideau. Ce qui allait les séparer de l’équipage était une espèce de paroi/paravent en dur. Très bien.
A peine la jeune femme levée, Bennet tourna à nouveau la tête vers Meredith et la fit venir à lui en récupérant son bras.

_ « Nous valons bien mieux qu’une chambre dans un jet privé Mme Monaghan. » Bien mieux également qu’un lit. Ce n’était pas parce qu’ils étaient mariés qu’ils allaient s’ennuyer dans leur vie sexuelle. Hors de question ! Admettons tout de même que depuis qu’ils s’étaient remis ensemble ils y avaient été doucement. C’était avant... Le malaise qui avait suivi la rupture et surtout la coucherie de Vancouver était désormais loin derrière eux. Canapés ou comptoir de cuisine était revenu au goût du jour et ce, au plus grand bonheur de Bennet.
Alors que Meredith revenait face à lui, il lâcha sa main pour la mettre, avec l’autre, sur le côté de ses jambes. Il remonta sa robe pour la faire installer confortablement à califourchon sur lui. Il plaqua ses mains sur ses fesses en la regardant avec envie.

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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptySam 23 Juil - 15:26




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Tandis que Meredith essayer d'entraîner Bennet vers la chambre, elle sentit qu'il la retenait, se refusant à bouger. Il n'y avait bien évidemment aucune chance qu'elle parvienne à le forcer à la suivre ; en fait, c'est plutôt elle qui se retrouva dans ses bras quand il la tira à lui. Il ne voulait pas de la chambre ? Mais ... ils étaient dans l'avion, il y avait le personnel et ... franchement, elle n'avait pas envie d'un coup rapide, pas ce soir. Même si elle s'était montrée hésitante les premiers temps après leurs retrouvailles, ils avaient eu largement le temps depuis de recommencer à faire l'amour absolument partout, et surtout en dehors d'un lit. Pour une fois, un peu de discrétion aurait été de bon ton, n'est-ce pas ? Alors certes, il avait chassé poliment l'hôtesse mais ... Et d'un autre côté, ils n'avaient de compte à rendre à personne, et ç'aurait bien été la première fois qu'elle se serait préoccupée de ce que du personnel pouvait imaginer. Habituellement, elle remarquait tout juste que ces gens-là existaient. Dernier argument pour se laisser aller à faire ce que Bennet voulait, si tant est que ce fut nécessaire de chercher encore une bonne raison : préserver sa bonne humeur jusqu'à leur atterrissage et la maison. De là à dire que l'humeur de son époux dépendait uniquement de la qualité de leurs relations intimes et du fait qu'il ait le dernier mot chaque fois qu'il le voulait, il y avait un pas, mais qu'elle n'était pas loin de franchir, en fait.
- Je sais. Vous valez tout l'or du monde et bien plus encore, M.Monaghan. Et je présume qu'il y a pas mal d'endroits dans cet avion que nous pourrions tester ...
Incluant tout simplement un siège. Soit. Quand les mains de Bennet se posèrent sur ses jambes nues, sous sa robe, elle le laissa faire sans le quitter des yeux, un sourire vissé au coin des lèvres. Il la guida pour qu'elle s'installe à califourchon sur lui, sans qu'ils se quittent des yeux et, pendant quelques secondes, rien d'autre ne se passa que ces regards d'envie qu'ils échangeaient. Puis, dans un même mouvement, leurs visages se rapprochèrent, et ils s'embrassèrent, lentement. Meredith posa ses mains sur les épaules de Bennet, sentant sa peau, ses muscles qu'elle connaissait si bien, à travers le fin tissus de sa chemise d'été. Sans jamais qu'ils cessent de s'embrasser, elle fit descendre ses caresses sur son torse, partagée entre l'envie de lui retirer ses vêtements, et celle de se laisser frustrer encore un peu. Son époux, de son côté, était vraisemblablement partagée par des idées semblables : elle sentait sur ses fesses, ses cuisses, les mains de Bennet qui la caressaient sans s'aventurer vraiment plus loin. Au moins la perspective du coup rapide s'était-elle éloignée ...
Et, finalement, sans prendre de décision sur le sort à réserver à la chemise de Bennet, la PDG de Carmichaël Resort recula sur les jambes de son mari, et se laissa glisser au sol, sans lui laisser l'opportunité de la retenir. Elle se tint là quelques secondes, assise sur ses talons, la tête levée vers Bennet puis, tout en restant à genoux, elle s'attaqua tranquillement à sa ceinture, dont elle le délesta avant de déboutonner son pantalon. Elle avait voulu que ce week-end soit un week-end de surprises pour lui, un temps qui lui soit consacré, et elle estimait avoir trouvé là un excellent moyen de débuter les hostilités. Lui si exigeant et si convaincu que tout lui était dû, ne rechignait jamais à s'occuper d'elle ainsi, sans qu'elle le demande d'ailleurs et, pourtant, il semblait toujours considérer comme une grâce qu'elle lui rende la pareille. Elle était donc certaine, à l'instant, de lui faire plaisir à double titre.
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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyMar 26 Juil - 13:19

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Impossible pour Meredith de lui résister. Evidemment... Quoi qu’elle aurait très bien pu le laisser là et se diriger vers la chambre. Aujourd’hui, il l’y aurait rejointe assez rapidement. Les choses n’étaient plus comme avant entre eux. Si avant leur mariage elle lui avait fait un tel coup, il l’aurait laissée seule, trop vexé de ne pas avoir obtenu ce qu’il désirait, aujourd’hui, il aurait peut-être laissé passer une minute puis l’aurait rejointe pour lui arracher sa robe !
Sa femme dans les bras, il se sentait bien. Plus rien n’existait autour d’eux. Il n’y avait qu’elle, ses yeux, ses mains, sa peau, sa poitrine, ses fesses... Elle et rien d’autre.

_ « J’imagine oui... » Il imaginait surtout « ici et maintenant » lui. Il avait envie d’elle dans ce fauteuil. Il avait envie d’elle avec cette robe légère. Il voulait un coup rapide que Meredith transformerait en coup plus long. Peu importe du moment qu’il pouvait dévorer son corps de baisers et de caresses ou plutôt, qu’elle dévore son corps.
Ils s’étaient embrassés et chastement touchés puis Meredith avait fini par glisser au sol, entre les jambes de son époux qui, un léger sourire de satisfaction aux lèvres, se laissa faire quand elle entreprit de faire glisser pantalon et boxer à ses chevilles.
Ce n’était pas une pratique à laquelle Meredith s’adonnait souvent et pourtant, elle y était très douée.
Bennet de son côté adorait l’embrasser partout et surtout « ici ». Il pratiquait l’art de ce préliminaire assez régulièrement d’ailleurs et ne demandait rien en retour à sa belle. C’était d’ailleurs toujours une plus qu’agréable surprise quand celle-ci prenait la voie descendante.
Il ferma donc les yeux, quand, une fois en action, le plaisir devint trop difficile à gérer et avant qu’ils ne doivent faire une pause forcée par la biologie, il fit remonter Meredith à lui afin de l’installer à nouveau sur ses genoux. En se faisant, il s’arrangea pour faire valser sa culotte pas trop loin, mais surtout, pas la robe. Il adorait l’idée que leurs corps soient dissimulés par ces voiles de soie. Il dénoua tout de même l’une des bretelles de la robe laissant celle-ci tomber d’un côté et dévoiler un sein parfait qu’il embrassa à peine celui-ci découvert.
Une fois Meredith sur lui et avant de la pénétrer, il passa sa main sous la robe jusqu’à son intimité pour l’y caresser sensuellement. Ce ne fut qu’une fois assuré de son désir physique pour lui qu’il se décida à ne faire plus qu’un avec sa femme.
Sa seconde main rejoignit l’autre sous l’étoffe et il s’accrocha à ses fesses afin de les aider dans leurs mouvements.
Hors de question d’y aller rapidement ou « violemment » comme ils pouvaient parfois le faire. Il avait envie de profiter d’elle et oui, savoir que l’hôtesse derrière la paroi ne les entendait ou ne pouvait les voir mais pouvait facilement imaginer ce qu’ils faisaient, le mettait dans tous ses états. L’architecte n’était pas exhibitionniste, loin de là, mais la sexualité n’avait jamais été une honte pour lui et il assumait pleinement le fait d’être très gourmand et demandeur... Qu’elle sache, donc, ne le gênait pas le moins du monde, loin de là.
Il passa un temps infini à embrasser la poitrine de son épouse puis il s’attaqua à son cou, son menton... Sa bouche était le Graal. Il savait qu’une fois ses lèvres posées sur les siennes et leurs langues en contact, il lui serait quasiment impossible de se séparer.
Lentement, donc, ils firent l’amour jusqu’à délivrance.
Comme à son habitude et juste avant la fin, Bennet avait fini par approcher Meredith de lui fin de l’embrasser derrière l’oreille et de pouvoir lui murmurer combien il l’aimait. Jamais avec aucune femme il ne l’avait fait, évidemment, mais avec elle, c’était plus fort que lui, il ne contrôlait pas. Il avait ce besoin impérieux de lui répéter en boucle « je t’aime », « je t’aime »... Parfois les mots n’étaient même pas réellement audibles, happés par son souffle. Faire l’amour à cette femme était tellement fort pour lui qu’il ne savait même plus qui il était vraiment à la fin de leurs ébats.

Une fois ses esprits repris, Meredith finit par glisser à ses côtés et il resta là sans bouger quelques secondes avant de finir par remonter ses vêtements.
Il avait le souffle court et très soif. Il se sentait complètement vidé et prêt à finir le vol les conduisant en Italie en sombrant dans les bras de Morphée.
Il laissa d’ailleurs échapper un bâillement juste avant de tourner la tête vers sa femme et de l’embrasser sur les lèvres en souriant.
Elle le connaissait maintenant suffisamment pour connaître la suite des évènements. Il finirait par s’endormir et elle le réveillerait un peu avant l’atterrissage pour qu’il puisse se rafraîchir.
L’idée d’aller dans la chambre ne lui vint même pas à l’esprit, il était juste bien où il se trouvait, sa femme à ses côtés. Il finit d’ailleurs par lui prendre la main et ferma les yeux alors qu’il avait la tête tournée vers elle. Quoi de plus beau que de s’endormir en la regardant ?

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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyDim 31 Juil - 0:01




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Meredith n'était pas mécontente d'elle quand Bennet la stoppa pour l'attirer à nouveau à lui ; elle ne cessa d'ailleurs de sourire que quand elle sentit les mains de son époux se glisser sous sa robe. En toute franchise, elle n'avait pas besoin de ça pour se sentir déjà passablement prête à passer à la suite mais enfin, elle n'avait jamais été du genre à faire la difficile, surtout avec Bennet. Elle laissa donc son amant s'occuper d'elle quelques longues secondes, avant qu'il lui fasse l'amour, probablement bien plus lentement qu'il l'avait imaginé initialement. Le fait qu'ils soient dans l'avion, et que le personnel navigant ne soit pas bien loin, ne l'effleurait même plus : il n'y avait plus que Bennet et elle, comme toujours quand ils se retrouvaient ainsi. Et cette fois, quand ils en eurent terminé, elle se laissa volontiers couler dans le sommeil, face à face avec Bennet, à le regarder comme il la regardait, un sourire doux sur les lèvres. Elle l'aimait tant, comme si chaque jour son amour pour lui pouvait encore grandir ; c'est d'ailleurs sur cette pensée plus qu'agréable qu'elle s'endormit, pour ne se réveiller qu'en sentant les légères perturbations de leur avion qui atterrissait. Bennet était toujours tourné face à elle, et ne s'était pas encore réveillé ; en silence, elle approcha son visage, pour le réveiller d'un baiser et d'un sourire.
- On sera bientôt en Italie, chéri. Il faut qu'on mette nos ceintures mais avant ... Meredith rougit, plus amusée que gênée, dans le fond. tu sais où est passée ma petite culotte ?
Bennet la lui avait enlevée la veille au soir, bien évidemment, et en se réveillant, Meredith ne l'avait pas vue. Avec une robe comme celle qu'elle portait, ne pas la retrouver ne l'aurait pas gênée plus que ça, si elle avait été certaine que ce ne soit pas une hôtesse de l'air qui tombe dessus. Bien réveillé désormais, son mari la regarda d'un air goguenard, et elle haussa les épaules avant de boucler sa ceinture, sans rien dire de plus.
Quand Bennet la lui rendit après l'atterrissage, bien à l'abri à l'arrière de leur voiture, Meredith devait bien avouer qu'elle n'y pensait déjà plus ; moyennant le décalage horaire, elle se sentait un peu vaseuse, et avait faim. Elle avait donné ses consignes pour qu'un petit-déjeuner les attendent dans le jardin de la villa, mais il était hors de question qu'ils mangent avant qu'elle ait fait faire le tour du propriétaire à Bennet. Ce qu'elle était impatiente ! Elle n'osait même pas discuter avec son époux, sous peine de tout lui raconter ; il fallait qu'elle tienne au moins jusqu'à ce que la villa soit visible ou, à minima, que Bennet se rende compte qu'ils ne se dirigeaient pas vers Milan, mais qu'ils bifurquaient vers le lac de Côme. Peut-être n'était-elle pas la seule à subir le décalage horaire cela dit, car son mari ne dit rien jusqu'à ce que la voiture s'arrête au portail de la maison. Là, l'empêchant de poser trop de questions, elle lui coupa la parole.
- Surprise ... Bienvenue chez nous, mon amour.
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Dormir dans l’avion... Une habitude qu’il avait prise depuis bien des années maintenant mais depuis qu’il pouvait le faire après avoir fait l’amour à la femme de sa vie, il trouvait cela bien plus agréable ! Il avait tout gagné à tomber amoureux d’elle et cela n’avait rien à voir avec un quelconque côté financier. Bennet n’avait jamais imaginé tomber amoureux et encore moins d’une femme socialement et financièrement au-dessus de lui. Macho comme il pouvait parfois l’être, d’aucun aurait pensé qu’il n’aurait pu le supporter, et pourtant. Tout ce qu’il ressentait face à cela était une fierté incroyable à l’égard de son épouse. Que demander de plus ?
Meredith le réveilla doucement et alors qu’il s’étirait en baillant, elle l’interrogea sur la localisation potentielle de sa petite culotte...

_ « Hum... » Il la fixa sans rien ajouter et, glissant sa main entre son fauteuil et la paroi de l’appareil, il mit les doigts sur la précieuse dentelle qu’il glissa dans sa poche tel un trophée !
L’idée que Meredith puisse être nue sous sa robe lui donna des idées qu’il chassa bien rapidement en soufflant d’impatience quand l’hôtesse leur apporta un café. Elle brisait ses rêves... Foutue hôtesse.
Le café avalé en seulement quelques gorgées, l’avion finit par atterrir et Bennet exigea qu’on lui en apporte un autre pour le trajet en voiture. Café... Clope. Meredith ne pourrait pas lui refuser et quand elle lui jeta pourtant un regard en coin, il haussa un sourcil, feignant de ne pas comprendre où elle pouvait vouloir en venir.
Avant, il avait pris la décision de lui rendre tout de même son sous-vêtement. Il y avait eu du vent sur le tarmac et pointilleux sur la pudeur comme il l’était, il avait eu peur que sa robe, bien que très longue, ne finisse par se soulever et laisser entrevoir à d’autres que lui ce corps qui lui appartenait.
Concernant le voyage en lui-même, Bennet ne s’était absolument pas interrogé sur leur lieu de résidence ou encore leur emploi du temps. Il s’était organisé de son côté pour avoir quelques rendez-vous mais pour le reste, il avait laissé l’assistante de son épouse gérer. De toute façon, il était quasiment impossible que Meredith le fasse dormir ou même manger dans un endroit miteux, il ne prenait donc pas grand risque à se laisser guider aveuglément.
Il lui jeta un coup d’œil quelque peu interrogateur durant le trajet, la trouvant tout de même assez étrange et pas comme d’habitude. Il ne savait pas s’il devait mettre son espèce de drôle d’air sur le compte d’un quelconque stress ou d’autre chose. Il fallait avouer qu’il ne la voyait pas souvent sur les nerfs, mais là... Il n’était pas certain... Il avait comme l’impression qu’elle lui cachait quelque chose, mais quoi ? ...
Alors qu’il était concentré à finir son café tout en cherchant ce que Meredith pouvait bien avoir, il tourna la tête vers la fenêtre et constata qu’ils venaient de rater la sortie pour Milan. Allaient-ils dormir en ... En balieue ?!

_ « On ne loge pas dans le centre-ville ? » Il grimaça légèrement, finissant par mettre en doute les idées saugrenues de Meredith et n’attendant finalement aucune réponse de sa part peut-être parce qu’il n’avait finalement fait que grommeler en avalant son café. Il ne vit pas vers quel endroit ils se dirigeaient, partant du principe qu’ils ne pouvaient trop s’éloigner de Milan sous peine de les gêner par rapport à leurs éventuels rendez-vous professionnels.
Il finit par ne plus s’occuper du paysage et se plongea dans la lecture de ses mails et quand la berline s’arrêta devant un portail et que Meredith, toujours plus bizarre, l’empêcha de parler en lui présentant leur « chez eux », il haussa à nouveau un sourcil.

_ « Oh... Hum... D’accord. » L’extérieur pour le moment lui plaisait assez mais de là à sauter au plafond de joie... Peu fan des surprises, il avait besoin d’en voir plus avant de se réjouir mais le sourire sur le visage de sa femme le força à se détendre.
Il lui tendit la main afin qu’elle la prenne et leurs doigts enfin entrelacés, il finit par faire le curieux.

_ « Tu me fais visiter ? » Pour être tout à fait honnête, il était partagé entre la joie que ce cadeau de son épouse lui procurait et la crainte que la maison ne lui plaise pas. Bennet pouvait se montrer extrêmement tatillon en termes de lieu d’habitation, ses idées pouvaient parfois être très TRES arrêtées et son esprit peu ouvert. Il faisait beaucoup d’effort pour ses clients mais quand il s’agissait de son intérieur, il voyait les choses tout à fait autrement. Cependant, il avait hâte de voir le reste de la propriété, tout à fait charmé par l’entrée de celle-ci. Par le lieu également, par ce geste que son épouse lui faisait... Il jouait au tatillon, à l’indifférent, mais Meredith, mieux que personne, devait savoir ce que tout cela pouvait représenter pour lui. L’Italie possédait une partie de son cœur depuis toujours, et aujourd’hui son âme sœur lui offrait une part de l’Italie. Il était heureux. Pudique mais heureux.

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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyMer 24 Aoû - 22:32




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A en juger par la surprise de Bennet, qui s'était rendu compte qu'ils ne se dirigeaient pas vers Milan, en tout cas pas vers les quartiers chics de Milan où ils auraient pu résider, Meredith comprit qu'elle était en train de réussir son coup. Décidée à aller au bout des choses, elle feignit de ne pas comprendre ce qu'il disait ; ses talents d'actrice, toutefois, se limitaient à l'hypocrisie dont il fallait parfois faire preuve dans les mondanités. Elle n'était donc pas certaine de tromper son époux bien longtemps même si, d'un autre côté, il ne lui serait pas possible de savoir pour la maison avant qu'ils y arrivent, quoiqu'il advienne.
- Hein ? Je ne sais pas ... C'est Harper qui s'est occupée de tout ça, elle connaît son métier.
Et c'était assez surprenant, d'ailleurs. Quand Meredith avait embauché son assistante, elle avait supposé ne la garder que quelques temps, avant de rentrer à New York et dégoter quelqu'un de plus expérimenté et compétent. Mais, au fil des mois, son assistante avait remarquablement bien évolué. Meredith ne parvenait pas à être proche d'elle, ne serait-ce qu'un peu, mais elle lui reconnaissait du professionnalisme, et un goût qui lui correspondait. Harper était toujours impeccable, et faisait exactement ce qu'on attendait d'elle. Et même si, aujourd'hui, Meredith pouvait compter sur l'armée d'assistantes de son défunt père, c'était toujours à elle qu'elle s'adressait. En l'occurrence, elle était une excuse bien pratique pour faire semblant de ne rien savoir.
Sans doute cette explication avait-elle convaincu Bennet, car il ne posa plus de questions, et ne fit même plus attention au paysage autour. Meredith, elle, scrutait la route avec attention. L'Italie était encore une découverte d'autant que, lors de sa première venue dans le pays, elle n'avait guère eu la tête à admirer les lieux. Les fiançailles version Bennet ne l'avaient pas vraiment satisfaite, à ce moment-là ; mais ensuite ...
Quand, finalement, leur voiture s'arrêta devant la villa, Meredith attendit la première réaction de son époux, pas vraiment inquiète, mais pas totalement rassurée : Bennet n'aimait pas les surprises et, en matière d'architecture, il était une telle pointure qu'elle n'était pas certaine qu'il aimerait la maison. Ses goûts étaient bien arrêtés et, si Meredith pensait ne pas avoir commis d'erreur, elle aussi voyait la maison pour la première fois.
Alors qu'il lui demandait de visiter, tout en lui attrapant la main, elle poussa la lourde grille noire en fer forgé. Une voiture était garée dans la cour, sans doute l'agent immobilier qui devait leur faire la visite.
- Un agent va s'en charger. C'est la première fois que je viens moi aussi, tu t'en doutes. Mais les photos m'ont séduite. J'espère que tu aimeras aussi.
Tous les deux avaient avancé dans la cour pavée de grosses pierres claires, jusqu'à une double-porte en bois massive, qui s'ouvrit sur une femme d'une petite quarantaine d'années, lookée jusqu'au bout des ongles, et dont l'accessoire principal s'avéra être ... un bébé ? A cette vue, Meredith eut une hésitation.
- Etes-vous miss Dell'aglia ?
Leur vis-à-vis répondit dans un anglais grammaticalement parfait, mais à l'accent italien remarquablement prononcé, et les invita à entrer dans un hall qui plut à Meredith plus encore qu'il ne l'avait fait un photo. Les lieux avaient près de six mètres de hauteur, et abritaient un escalier vieilli qui conduisait aux chambres, à l'étage. Au sol, le marbre de Carrare, combiné à de magnifiques baies vitrées, faisait de l'endroit un véritable puits de lumière. Si toute la maison devait être ainsi, ce serait le coup de foudre, aussi bien pour Bennet que pour elle.
- Qu'en penses-tu ?
Du hall d'entrée, ils avaient avancé jusqu'au salon principal - le seul, en fait. Meredith avait voulu une maison qui soit un refuge pour leur couple et qui, par conséquent, était de dimensions réduites. L'agent était d'ailleurs en train de l'expliquer à son époux, tandis qu'elle-même se perdait à contempler les hauts plafonds et les colonnes, de marbre elles aussi, qui apportaient à la pièce un je ne sais quoi d'antiquité romaine.
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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyDim 16 Oct - 14:47

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Il avait fini par se laisser entraîner sans ne plus rien dire, attendant de voir où la voiture les conduirait. L’architecte était évidemment contre le fait de résider hors de la ville, surtout pour un séjour professionnel, mais si Meredith lui assurait qu’Harper avait normalement bien fait les choses, il la croyait... Se forçait à la croire car, sincèrement, sa confiance en Harper n’était pas encore réellement excellente.

Ce fut donc en face d’une grande demeure qu’ils se garèrent et descendirent du véhicule. Là, la surprise tomba : Cette maison serait la leur, s’ils le décidaient. Très bien...
Bennet avait des goûts bien particuliers et même s’il ne remettait que très rarement en cause les choix de son épouse, en matière d’architecture(s) il restait très pointilleux et sur la réserve dès lors qu’il n’était pas à l’origine du choix.
Un agent les attendait afin de leur faire visiter les lieux. Une agent armée... D’un bébé... Une petite fille aux boucles très mignonnes surplombées de petits nœuds lavande.
Bennet, bien que pas très porté enfant, fit néanmoins un sourire à la petite fille en la saluant avant même de s’adresser à sa mère. Ensuite, une fois la seconde surprise passée, ils entrèrent dans ce qui pourrait un jour être l’une de leur résidence secondaire.

_ « Qu’il faut continuer la visite. » Il fit un clin d’œil dont seule Meredith pu être témoin. Il ne confiait jamais son avis réel sur un lieu alors que le vendeur de celui-ci était à portée d’oreilles. Pire, il trouvait toujours à redire afin de, en cas d’achat, faire baisser le prix le plus considérablement possible. Du point de vue de Bennet, ce n’était pas parce que l’on avait de l’argent qu’il était nécessaire de le jeter par les fenêtres. Radin ? Non. Près de ses sous, oui, d’une certaine façon. Très grand négociateur, très certainement même s’il se délectait déjà à l’idée de voir Meredith prendre les rênes si négociations il y avait.
Alors qu’il s’était retourné pour parler avec Mme Dell'aglia, il vit, du coin de l’œil, sa femme se perdre en contemplations. Il aimait cette attitude et adorait la voir ainsi perdue. Lui-même le faisait souvent et constater que Meredith avait elle aussi pris cette habitude le rendait fier.

Tous les quatre, bébé compris évidemment, ils avancèrent et s’enfoncèrent un peu plus dans la propriété. Il ne s’agissait pas d’une de ces immenses demeures dont tous les deux avaient l’habitude. Non, c’était à taille humaine, plus... Familial surement et peut-être à l’image de ce qu’ils pourraient fonder, un jour... Y pensait-il ? Pas vraiment, même si cette petite fille qui ne cessait de lui tendre les bras en lui faisant les yeux doux lui arrachait des sourires malgré lui.
La visite continua et la jeune femme, encombrée par sa fille et se fondant en excuses, peina à leur montrer une particularité dans les fenêtres du salon. A ce moment-là et alors que la petite fille tendait encore ses bras à l’architecte, celui-ci la pris des bras de sa mère pour la « débarrasser » et arranger tout le monde.
L’explication put alors commencer sans que Bennet ne suive quoi que ce soit, trop absorbé maintenant parce la petite fille de 18 mois à peu près qui s’accrochait à sa cravate tout en le prenant le visage de ses deux mains en souriant à pleines dents.
Dans un italien parfait, il s’adressa à elle :

_ « SI tu n’arrêtes pas de me déconcentrer, je ne vais pas bien suivre la visite et ta maman ne va pas réussir à nous vendre son bien... Ceci dit, c’est peut-être une une technique de celle-ci pour nous amadouer... » Il avait parlé suffisamment fort pour faire réagir la maman et l’ambiance, déjà assez légère du point de vue de Bennet, devint encore plus agréable.
Mme Dell'aglia, de toute évidence gênée d’avoir dû se rendre à ce rendez-vous avec sa fille et encore plus de devoir la coller, avec son accord, dans les bras de son potentiel client, se détendit encore plus.
Bennet garda d’ailleurs la petite toute le reste de la visite, l’oubliant presque tellement elle était sage et à présent lovée dans ses bras, ne s’occupant même plus vraiment de sa mère.
La pièce maîtresse, selon l’architecte, fut la piscine intérieure faite dans une espèce de grotte.
Une fois remontés, Meredith et lui (et la petite) se mirent à l’écart afin de débriefer.

_ « Combien ? – Ce n’est pas très grand... Moins que Boston il me semble mais les extérieurs sont sublimes. Il faut refaire et aménager mais... J’aime. Tu vois quoi toi ? » Alors qu’il parlait, il « dansait » d’une jambe à l’autre pour bercer la petite fille qui n’en avait pas spécialement besoin. C’était un peu comme s’il avait fait cela toute sa vie. Avoir un enfant dans les bras, s’en occuper... Il était à l’aise et il fallait avouer que les lieux, la beauté de cette petite fille ainsi que son calme, rendaient les choses encore plus simples.

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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyJeu 27 Oct - 23:04




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Meredith ressentait, évidemment, une certaine pression à faire visiter cette villa à Bennet : elle l'avait choisie dans l'optique qu'elle devienne un jour un refuge pour eux, un endroit où ils se sentiraient bien. L'Italie, le lac de Côme ... c'était pour lui, parce qu'il aimait tellement l'endroit. Elle n'avait pas eu besoin d'y passer beaucoup de temps en compagnie de son époux pour le comprendre. Le fait qu'ils s'y soient mariés en faisait à ses yeux à elle une place particulière également, bien entendu, mais ce n'était pas son propre avis qui avait guidé son choix. Pourtant, maintenant qu'ils étaient en pleine visite, à observer les espaces, elle s'imaginait non sans peine prendre du repos ici. Bennet en ferait un endroit intime et chaleureux, quelque chose entre la maison historique des Monaghan à Boston, et son loft à elle à Whistler et, quand ils viendraient y passer du temps, ils déconnecteraient, au moins pendant la plus longue partie de leur séjour. Toute perdue dans ces pensées des plus agréables, Meredith, de toute façon séduite par la villa, ne suivait plus guère la visite ; lorsqu'elle avait pris un premier avis auprès de Bennet, il avait affirmé vouloir continuer de découvrir les lieux, ce qu'elle voyait comme une presque victoire - d'autant plus en accompagnant l'assertion d'un clin d'oeil. Il faudrait encore que l'étage, avec ses trois petites chambres et les salles de bain, lui plaise, ainsi que la suite principale au rez-de-chaussée, et les extérieurs, mais pour autant qu'elle puisse en juger, le plus gros du travail était fait, et elle s'attarda donc à replonger dans ses propres rêveries, tout en suivant son mari et l'agent de loin.
Toujours en retrait, Meredith finit néanmoins par s'engager dans l'escalier qui montait à l'étage, se rendant compte qu'il ne serait pas inutile qu'elle aussi, à l'instar de Bennet, s'intéresse à ce que l'agent avait à dire. Oh, évidemment, elle visitait la villa en toute confiance quant aux prestations : le mandataire auquel elle avait fait appel était celui qui avait travaillé pour son père depuis de nombreuses années, et sa réputation de sérieux n'était plus à démontrer. Elle pouvait donc se permettre de se laisser aller à capter les ambiances, à rêvasser, plutôt que se préoccuper de l'isolation ou n'importe quel autre sujet trop terre à terre. Mais enfin, ne serait-ce que par respect, il fallait qu'elle recolle au groupe ; quand elle les rejoignit, cependant, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir la petite fille de l'agent dans les bras de Bennet ! C'était, en soi, déjà une image qu'elle ne s'attendait pas à voir mais, en sus, son époux semblait parfaitement à son aise, souriant en retour à la petite qui la regardait l'air émerveillé, tandis que Miss Dell'aglia s'épanchait sur les détails architecturaux d'une des chambres. En réponse au roucoulement de la fillette, Meredith entendit même Bennet discuter avec elle, sans comprendre ce qu'il lui disait, mais impressionnée par l'aisance avec laquelle il semblait s'exprimer en italien : elle n'en était que plus certaine que cette villa était la bonne.
Finalement, après avoir terminé la visite par des extérieurs qui la ravirent plus encore qu'elle l'avait imaginé en découvrant les photos, Bennet - la petite toujours dans les bras - et elle s'isolèrent, pour discuter de ce qu'ils venaient de voir. Le choix de Meredith était fait, mais elle tenait à s'assurer que son mari avait le même feeling elle. En regardant le manège de son architecte pour bercer la blondinette, vraisemblablement sans s'en rendre compte, ce fut toutefois de toutes autres pensées qui lui vinrent en tête.
- Que c'est dommage.
Les mots étaient sortis sans qu'elle y pense, et ne concernaient pas du tout la villa, aussi se reprit-elle immédiatement.
- Que c'est dommage que nous n'ayons pas connu cet endroit avant ! Je suis séduite. Je n'ai plus le prix en tête, attends une seconde .. 3,2 millions. Est-ce que ça les vaut ? Tu es bien plus expert que moi dans le domaine ...
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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptySam 12 Nov - 17:19

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Meredith ✧ Bennet
Avoir cette petite fille dans les bras durant la viite était loin d’être désagréable. Elle sentait bon, ne bougeait pas, était très propre et comble du bonheur, était jolie comme un cœur. C’était bien la première fois que Bennet s’occupait plus d’une enfant que de sa mère... Comme quoi, tout arrive !
La visite se fit donc et le couple fraîchement marié se retrouva à l’écart avec leur adoption des dernières minutes ! Meredith eut alors une réflexion que Bennet ne comprit pas et qu’elle s’empressa d’expliquer ensuite.

_ « Le principal est de l’avoir trouvé. » Mais oui, tout allait bien ! Les femmes...
Il continua à bercer la petite fille sans y prêter attention. Il écoutait sa femme tout en gardant toujours un œil sur ce petit ange dans ses bras. S’ils avaient décidé de fonder une famille, leur fille aurait surement été aussi jolie que celle-ci, voire encore plus belle. Elle était le genre de bébé parfait que l’on ne voyait que dans les magazines et qui pourtant existaient bien. C’était ce genre là qu’il pourrait éventuellement accepter d’avoir. Souci, on ne pouvait être sûr de ce que le Bon Dieu nous offrirait. Un homme comme lui ainsi qu’une femme telle que Meredith ne pourrait accepter d’être les parents d’une enfant (puisque de toute façon dons son esprit jamais il n’aurait de fils), d’une enfant au physique disgracieux. Pour être certain de ne pas se faire avoir, mieux valait ne même pas penser à tenter l’expérience !

_ « 3,2 millions ? Hum ... Ca les vaut mais rien n’empêche de négocier... Il y a des travaux à faire. L’isolation me semble mauvaise et de toute façon je ne paie jamais un bien au prix annoncé. » Grimace et sourire. Il faisait TOUT baisser et s’il avait lui-même fait ses courses soyez certain qu’il n’aurait pas acheté du papier toilette au prix coutant ! Il n’y avait que ses employés qu’il acceptait de payer plus ou moins gracieusement, surtout Julia !

_ « Par contre, mon amour, puisque tu es l’instigatrice de tout cela, je te laisse t’entendre avec l’agent. » Pendant que lui volerait l’enfant toujours dans ses bras et maintenant rieuse d’avoir vu Bennet lui faire une petite grimace alors qu’il avait terminé de parler avec Meredith.
Le couple put ensuite se diriger à nouveau vers la femme qui les attendait et la petite fille fut rendue, à contre cœur des deux côtés, à sa mère.
Juste avant de la quitter et après que Meredith aura dit tout ce qu’elle avait à dire, Bennet demanda :

_ « Au fait, comment s’appelle-t-elle ? »

_ « Rose. »

_ « C’est très joli. » Tout le monde se salua ensuite et le couple ne quitta pas immédiatement les lieux continuant à contempler ce portail immense et imposant qui avait tapé dans l’œil de Bennet à leur arrivée.

_ « Dis, tu en as d’autres des surprises comme celle-ci ? » Il n’était pourtant pas fan de ce genre de cadeau mais là... Cette maison était l’assurance d’un havre de paix pour eux et l’idée lui convenait parfaitement.

_ « Ce n’est vraiment pas grand mais j’aime assez l’idée d’un endroit comme celui-ci rien que pour nous. Notre suite, un bureau, salle à manger, salon... Pas de superflu. Combien y a-t-il de chambre déjà ? » La leur, le bureau et d’autres pour... Etait-ce parce qu’il avait eu une petite fille dans les bras que tout à coup il voulait des enfants ? Non, mais oui, celle-ci lui laissait une parfaite impression et l’avait mis de bonne humeur.

_ « Tu me combles. » C’était surement le plus beau cadeau que l’on puisse lui faire. Une villa en Italie dans cette région qu’il aimait tant, face au lac. C’était divin.

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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyMer 16 Nov - 20:35




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Négocier ? Ce qu'elle pouvait détester ça ! C'était un truc de Bennet, ou de gens qui travaillaient pour elle, pas un truc qu'elle ait à faire elle-même. Pourtant, elle le savait, si son père ou avant lui son grand-père avaient réussi, c'était en partie grâce à leurs qualités de négociateurs hors-pair. La chose sur laquelle elle pourrait s'appuyer, c'était cette histoire d'isolation dont Bennet lui avait parlé : sans au moins cet argument, comment s'y serait-elle pris pour faire baisser le prix d'une maison qui valait ce qui en était demandé par les acheteurs ? D'autant que sur le principe, elle comprenait pourquoi négocier était important, mais quand on avait sa fortune, était-ce si nécessaire que ça pour quelque chose dont le prix était conforme à ce qu'on pouvait en attendre ? Mais soit ... si son mari le demandait, elle négocierait.
- Tu es dur ... Je n'aime pas faire ça, tu le sais. Et en plus, tu l'as dit toi-même, c'est moi qui ai trouvé cette maison ! Ce ne devrait en plus être à moi de travailler sur le prix !
En son for intérieur, Meredith soupçonnait - mais tout de même, c'était totalement contraire à ce qu'était Bennet et ce qu'elle revendiquait ! Se pouvait-il vraiment qu'il n'ait pas envie de rendre la petite fille dans ses bras ? Il en donnait tout l'air, et à le regarder, Meredith ne comprenait pas bien pourquoi il se refusait à être père un jour. Ce n'était pas comme elle, qui avait du mal à avouer son affection ...
Quoiqu'il en soit, délaissant son mari et la petite fille, l'héritière s'en alla s'atteler à sa tache de négocier le prix de la villa avec l'agent. Miss Dell'aglia, qui lui avait paru fort peu professionnelle en arrivant ainsi avec un bébé dans les bras, se révélait en vérité une personne relativement fine. Et, peut-être était-ce parce que Bennet l'avait débarrassée de son encombrant "paquet" sans s'offusquer, mais elle se montra ouverte à négocier. Les propriétaires lui avaient donné toute latitude, et Meredith s'entendit finalement avec elle sur un prix de 2.9 millions, frais de l'agence inclus. Et, puisque Bennet était occupé et ne les regardait pas, son épouse en profita pour s'occuper de la transaction dans la foulée. Avant sa venue en Italie, elle avait prévenu que si la villa plaisait, elle exigeait de pouvoir en profiter immédiatement. Bennet et elle se trouvèrent donc en quelques minutes les seuls propriétaires officiels de la maison.
Cette signature mit fin à toute transaction avec l'agent, à qui le bébé fut rendu, non sans que Bennet s'enquisse de son prénom. Décidément ...
Suivant de loin Miss Dell'aglia, Meredith et Bennet regagnèrent le portail, où leur voiture les attendait ; là, Bennet les fit s'arrêter pour regarder une dernière fois la maison, tendant à Meredith une perche qu'elle n'espérait pas.
- Tout dépend si par surprise tu veux dire un camion qui attend mes ordre à Milan, pour meubler partiellement la villa, et que nous nous y installions dès ce soir.
Imitant son mari, la PDG de Carmichaël Resort n'avait rien laissé au hasard : avec l'aide d'Harper, elle avait préparé une liste du mobilier et des affaires de maison dont ils auraient besoin urgemment si toutefois l'achat avait lieu et que l'envie leur prenait de s'installer tout de suite. Les meubles provenaient de chez l'ébéniste préféré de Bennet, mais ne constituaient qu'une toute petite partie de ce qui serait nécessaire.
- Bien évidemment, ce sera tout de même à toi d'aménager les lieux. Je n'ai pris que le minimum, et on ne gardera pas ce qui ne te plaira pas.
Après que Bennet et elle se soient disputés parce qu'elle avait eu des velléités d'indépendance sur l'aménagement de son bureau dans le futur Carmichaël Whistler, Meredith faisait très attention à ne plus sembler remettre en cause son époux et ses talents d'architecte intérieur. C'était de toute façon quand elle le laissait faire qu'il était le plus enclin à lui demander son avis.
- C'était ce que je voulais. Un endroit pour toi et moi. Il n'y a que deux chambres en plus de la nôtre, pour notre famille. Je ne sais pas si tes parents partagent ton goût pour l'Italie, mais cela me semblait plus pratique de pouvoir les recevoir éventuellement.
Sous réserve que Vivian finisse par l'accepter, évidemment ... Pour le moment, rien n'était moins sûr, et Meredith appréhendait la prochaine rencontre, qui se ferait sans doute le jour de leur second mariage ...
- Je t'aime.
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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyVen 2 Déc - 17:52

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°°°
Meredith ✧ Bennet
Elle n’aimait pas négocier mais il la savait de toute façon très douée en la matière, comme dans tout d’ailleurs. Loin était le temps où il ne la voyait que comme une gamine incapable !
Il lui fit un œil coquin et confiant pour qu’elle agisse et cesse de « se plaindre ». Il aimait de toute façon la voir à l’œuvre. Constater encore et encore qu’elle était parfaite, dans tout. « Personne n’est pas parfait »... Si, eux et surtout elle !
Il laissa donc sa parfaite épouse aller négocier tout en gardant le petit ange dans ses bras. Il lui fit quelques grimaces rigolotes et lui parla d’un nuage qui ressemblait étrangement au Cri de Munch qu’il mima à la petite fille tout en lui souriant pour ne pas l’effrayer. Pari gagné puisqu’elle rit jusqu’à s’en donner le hoquet !
La négociation toucha à sa fin et bientôt, le couple « royal » se retrouva en tête à tête. Meredith lui avait préparé une autre surprise.
Il écarquilla les yeux et son sourire s’agrandit alors que sa belle finissait de parler.

_ « Tu avais tout prévu. » Il l’embrassa sans cesser de sourire.
Le fait qu’elle sache exactement ce qui lui plairait le comblait de bonheur. Que quelqu’un d’autre le connaisse si bien lui aurait fait grincer les dents mais pas avec elle.
Il restait cependant encore parfois difficile à cerner mais le fait que Meredith lui assure que ce serait à lui d’aménager à son goût et qu’il pourrait « jeter » ce qui ne lui plairait pas, le contentait. Il l’aurait fait quoi qu’il arrive mais là, tout lui était, comme toujours, servi sur un plateau d’argent et il adorait cela.

_ « Si c’est notre havre de paix, je suppose qu’il faudra que tu participes activement à l’aménagement. » C’était un cadeau qu’il lui faisait aussi. Normalement, il aimait gérer seul mais c’était différent puisque cette maison serait la leur. Leur toute première propriété. Pour le moment, ils n’avaient encore rien à eux.

_ « Georgiana trouve qu’il fait beaucoup trop chaud et ma mère, pourtant italienne, n’ai pas très fan de son pays d’origine. Nous pourrions avoir une chambre d’ami et l’autre... » La petite fille lui avait quelque peu fait tourner la tête. Vouloir un enfant ou non ?
Il avait été clair sur ce point, il n’en voulait pas, mais depuis cette discussion qu’ils avaient eue, l’architecte avait réfléchi. Et pourquoi pas ? Il fallait aussi mentionner les appels presque incessants de sa grand-mère qui ne cessait de lui demander une arrière-petite-fille.
Le souci qui se posait avec le fait de faire un enfant était que pour une fois dans sa vie, Bennet devrait se fier au hasard. Fille ou garçon, ce n’était pas à lui de décider mais bien au destin et il n’était pas fan de l’idée.
Il se voyait assez bien pouponner une fille mais pas un garçon et il en allait de même pour tous les âges de l’enfant. Imaginez également que Meredith fasse comme Linoy et en ponde deux à la fois ?!
Il ne savait pas bien quoi penser, dire ou faire face à tout cela mais oui, cette petite fille lui avait fait briller les yeux.

_ « Peut-être que l’on pourrait la garder dans son jus pour ensuite en faire une chambre d’enfant. Ne t’emballe pas hein ! Mais j’ai réfléchi un peu. Avoir un enfant, surtout avec toi, ce ne serait peut-être pas si terrible. » Heureusement que la mère serait Meredith.
Enfin... Quoi qu’il en soit, il n’était pas encore certain que ce qu’il venait de dire était réellement ce qu’il voulait au fond de lui mais une fois les mots sortis de sa bouche, il n’avait pas trouvé cela si étrange.

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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyDim 4 Déc - 16:40




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Quand l'idée avait germé en elle d'offrir à Bennet un morceau d'Italie, comme il l'avait exprimé quelques secondes auparavant dans une image qui lui plaisait, Meredith avait voulu être certaine que tout serait parfait : après tout, tout était toujours parfait quand c'était son époux qui la gâtait, sans compter que le simple fait de l'amour qu'elle lui portait justifiait de vouloir la perfection pour lui. Alors, l'héritière avait pris du temps : d'abord celui de sélectionner une villa à même de leur plaire à tous les deux puis, une fois son choix arrêté, celui de tout acheter pour leur première soirée et leur première nuit sur place, si la maison plaisait à Bennet. Harper s'était occupée des commandes, et d'arranger les aspects logistiques et le recrutement de personnel, mais pour tout le reste, Meredith avait amputé sur ses pauses déjeuner - en tout cas, celles qu'elle ne passait pas avec son architecte.
Elle était également allée en personne dans Nolita, rencontrer l'ébéniste de Bennet et discuter avec lui du mobilier adéquat. Il se résumait à la part congrue, d'ailleurs : un lit, deux fauteuils confortables, un jeu de chaises. S'agissant de la table de salle à manger, Meredith avait récupéré celle de ses défunts parents, entreposée en garde-meubles depuis la vente du penthouse ; faite sur mesure en verre et béton par un designer scandinave, Bennet avait une fois exprimé une certaine admiration à son sujet. La vaisselle avait été sélectionnée dans les collections Hermès et Christofle qu'elle affectionnait, ainsi qu'une partie du linge de maison. Enfin, elle avait fait faire sur-mesure un immense plaid en vison et des coussins de toute sorte, pour s'installer au salon devant la cheminée, en attendant que Bennet ait décidé comment il voudrait aménager les lieux ; c'était la seule pièce pour laquelle Meredith avait si peu d'idées qu'elle avait préféré jouer une carte plus sommaire - mais qui donnerait peut-être des idées à son époux.
- Je voulais qu'on puisse en profiter tout de suite, comme un vrai cadeau.
Attendre des semaines que tout soit prêt ? Quitte à rogner un peu sur le confort dans lequel ils avaient l'habitude de vivre, elle préférait qu'ils puissent s'y installer immédiatement. Les travaux et l'aménagement se feraient ultérieurement, en leur absence - quand il ne s'agirait pas pour Bennet de les superviser personnellement. Avec elle ? Elle l'avait espéré, et supposé, mais qu'il le confirme lui-même la ravissait. Toujours dans ses bras, elle leva les yeux vers lui pour lui adresser un sourire franc et heureux.
- Tu crois ? Ca me plairait bien.
N'importe quoi, tant que c'était avec lui, mais elle devait bien reconnaître qu'avoir sa confiance pour participer à l'aménagement de leur nouvelle villa lui faisait particulièrement plaisir. Après tout, elle avait déjà beaucoup réfléchi à ce que serait leur vie ici, pour choisir les lieux ! Elle ne s'attendait toutefois pas du tout à ce que Bennet était sur le point de lui dire : deux chambres en plus de leur suite, cela n'avait jamais été dans son esprit que pour un bureau, ou pour recevoir. Qu'il ne s'agisse pas de la famille de son époux, qui vraisemblablement ne viendrait pas leur rendre visite ici, n'y changeait rien. Sauf aux yeux de son époux.
- Tu ...
Sous le coup de la surprise, elle recula, se libérant de l'étreinte des bras de son architecte.
- Mais tu n'en voulais pas, quand on en a parlé. Et moi ... je n'en veux pas. Je veux dire ... je ressens pas le ... truc.
OK, Bennet n'était pas en train de lui dire "on s'y met tout de suite", mais tout de même ... Il réfléchissait à une chambre d'enfants. C'était vachement concret, non ? Est-ce que les choses changeraient pour elle, si elle s'autorisait à y penser ? Bennet passait son temps à la bouleverser en profondeur après tout, qu'il en ait conscience ou non.
- Si je m'étais attendue à t'entendre dire ça un jour ! Mais ... on peut sans doute envisager ça, oui. Pour l'instant, que dirais-tu d'aller nous balader un peu, pendant qu'ils installeront les meubles ?
C'était un peu bizarre, la manière dont un tel sujet était arrivé, d'un seul coup, et tant qu'à en parler encore, Meredith préférait qu'il le fasse en déambulant le long du lac, tranquillement.
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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptyJeu 5 Jan - 21:17

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°°°
Meredith ✧ Bennet
Accepter que Meredith ait son mot à dire dans l’aménagement de leur futur havre de paix ne le gênait plus comme avant. Ce serait un travail en équipe. Lui et elle et ce serait fait dans le plaisir. Il y aurait surement quelques cris dus à des retards de livraison, des incompréhensions quelconques, des quiproquos, mais dans l’absolu, ce ne serait que du plaisir. La villa était magnifique, ils avaient les moyens et le goût pour en faire quelque chose d’encore plus beau.
La suite de leur conversation fut aussi surprenante pour elle que pour lui. Etait-il réellement en train de proposer d’essayer de faire un enfant ?! Peut-être était-ce le soleil qui lui tapait sur la tête ou le parfum de bébé que cette petite fille avait laissé sur son col de chemise qui le faisait parler ainsi ? D’un autre côté, même en prononçant cela à haute voix, il ne trouvait pas l’idée si saugrenue que cela.
Ce qui fut plus surprenant fut la première réponse de Meredith. Il lui proposait ce qui pouvait sembler être le Graal et elle lui répondait qu’elle n’était pas prête et qu’elle ne ressentait pas « le truc ».

_ « Ah. » De déception, légère mais réelle.
Légère seulement puisqu’il n’était pas certain non plus de « ressentir le truc » comme elle le disait si bien. Il s’était laissé emporter par le décorum, cette petite merveille qu’il avait tenue dans ses bras, par la fatigue même peut-être. Ce n’était donc pas grave que Meredith ne soit pas prête aujourd’hui. Maintenant que L’idée avait été lancée, les choses pourraient prendre le temps pour se mettre en place. Il ne voulait pas d’un enfant demain, mais oui, d’ici un an pourquoi pas. C’était de toute façon toujours assez long pour tomber enceinte n’est-ce pas ?

_ « L’envisager oui. Il n’y a rien de pressé, rassure toi. » Il la prit par la taille et l’embrassa pour ensuite la guider afin qu’ils puissent faire leur promenade.
Il n’y avait pas que la villa qui était nouvelle pour lui aujourd’hui. Il y avait également ce désir de fonder avec sa femme quelque chose de concret et de réel, de beau voire même d’incroyable.
Aménager une villa, un penthouse ou même un château ne vaudrait jamais le fait de faire un enfant et leur plus belle œuvre ne pourrait finalement être qu’un bébé. C’était surement de cela dont il s’était rendu compte peut-être un peu brutalement.
Bennet était un perfectionniste, un artiste. Il lui fallait toujours créer. C’était sa façon à lui de voir les choses. C’était surement un peu trop carré ou semblant dénué d’émotions mais ce n’était pas le cas. Pour lui cela restait beau à sa façon et le désir était bel et bien réel.

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MessageSujet: Re: Italian paradise [Mernet]   Italian paradise [Mernet] EmptySam 7 Jan - 23:25




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Meredith avait cru faire une surprise à Bennet avec cette villa en Italie, et les meubles, et la possibilité de s'y installer immédiatement, et elle était effectivement parvenue à le surprendre, mais en cette fin d'après-midi, c'était tout de même elle, la plus surprise des deux. Jamais elle n'aurait pensé que son époux puisse vouloir un enfant : il l'avait écrit dans leur contrat de mariage, qu'elle avait signé soit dit au passage, et même si par la suite il en avait reparlé avec elle de manière plus ouverte, à aucun moment Meredith n'avait été amenée à penser qu'il voudrait devenir père aussi vite. Par ricochet, elle n'y avait jamais réfléchi de son côté, ne s'était jamais penchée sur ses propres éventuelles envies de grossesse, et elle se retrouvait d'un seul coup prise au dépourvu. C'était ennuyeux, car elle avait répondu trop vite, et senti la déception dans la réponse de Bennet, ce simple "ah". Bref, et concis. Elle allait devoir rattraper le coup, mais pour le faire, elle avait besoin de mettre un peu d'ordre dans ses idées, au moins pour quelques minutes. D'où la proposition de marcher un peu, que Bennet accepta.
Meredith glissa son bras sous celui de son époux, et tous deux commencèrent à cheminer en silence, en direction des rives du lac de Côme, qu'ils longèrent pendant un moment encore, tandis qu'elle réfléchissait à ce souhait de Bennet. S'imaginait-elle mère ? Pouvait-elle en avoir l'envie ? Bennet, elle, et un bébé ? Elle, avec le ventre tout rond ? De temps à autre, tout en marchant, Meredith jetait un regard à son époux, son profil décidé et sévère, qui cachait tout ce qu'il avait de bon et de généreux et, finalement, elle prit la parole, doucement.
- J'étais tellement surprise, tout à l'heure... Je n'ai pas bien réagi. Ce n'est pas que je ne veux absolument pas d'un enfant, juste ... que je n'y ai jamais pensé. Je croyais que tu ne voulais pas. C'est un saut dans l'inconnu mais ... avec toi, je veux bien sauter.
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