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 Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE

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Elizabeth Warren
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Elizabeth Warren


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MessageSujet: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyMar 24 Nov - 21:32

Nice to meet you...

Roommate ?!
“...”
G
osh, ce que les douces températures de L.A lui manquaient ! Heureusement, elle avait fait le plein de pulls et de manteaux ou encore de boots avant de déménager. Quelle idée d’accepter le Canada quand une place lui était également proposée à Miami.
La raison pour laquelle elle avait accepté n’avait rien à voir avec le climat, donc, clairement. C’était surtout car à Miami les cartels de drogue étaient énormes ! Il lui aurait fallu se remettre dans le bain à une vitesse fulgurante et oui, elle avait peur. Elle s’était fate tabasser et avait quasiment été laissée pour morte dans cet entrepôt alors elle avait le droit de traîner les pieds pour retourner en opé. Whistler, cette petite station serait parfaite pour elle. Pas d’arme, pas de millions en jeu, des enquêtes « ridicules ». Oui, ce n’était pas une forme de snobisme que de penser ça mais après ce sur quoi elle avait bossé et tous les cas étudiés durant sa formation à Quantico, les affaires de la station la faisait gentiment sourire, à la façon d’une mère qui regarde son enfant danser pour la première fois : « C’est si mignon ». Elle ne se moquait pas, loin de là. Les gens qui étaient volés ou agressés ou allez savoir ce qu’il se passait ici, étaient bouleversés. Ce serait son boulot de retrouver les méchants. Ce serait juste un peu moins excitant.

Ce matin elle avait eu RDV avec un agent immobilier. Elle avait trouvé une coloc et désirait l’intégrer. Impossible pour elle de vivre seule. En fait, à trente-deux ans, elle n’avait jamais vécu seule. Elle avait quitté ses parents à DC pour vivre en peloton à Quantico puis en coloc à L.A. Toujours entourée d’agents. La seule civile avec laquelle elle ait vécu était sa mère finalement.
Quand elle arriva devant le chalet elle fut soufflée. Il lui semblait immense ! Un immense sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’elle saluait l’agent immobilier et le suivait à l’intérieur.
Whahoooo, sa joie ne cessa de grandir alors qu’elle visitait les lieux. C’était sublime. Dans le genre fait pour de jeunes actifs super dynamiques. Il y avait un petit côté douillet mêlé à une fonctionnalité indéniable (la cuisine était chouette et super équipée), avec en plus une déco jeune et colorée.

_ « Je dois absolument emménager ici ! » Toujours un immense sourire aux lèvres elle continua la visite. L’agent lui indiqua des chambres. Une était déjà occupée, elle n’y entra donc pas, les autres étaient libres. Elle en repéra une, celle en face de la porte close, qui lui plaisait beaucoup. Très grande et lumineuse. Le pied.

_ « Il y a donc déjà un locataire ? Je vais devoir le rencontrer peut-être ? » Effectivement, elle devrait le rencontrer pour voir si l’alchimie pouvait se créer entre eux. Elle n’avait jamais eu de souci avec ses colocs mais là c’était autre chose. Ce serait un civil. Certaines personnes n’appréciaient pas de vivre avec un flic... Surtout de la DEA. Oubliez tout de suite l’idée de fumer un joint devant elle.

_ « Vous avez des informations sur lui, ou elle d’ailleurs ? » Sur lui... Et non. Rien de précis. Ok.
La visite terminée, elle continua de sourire et implora presque l’agent immobilier pour qu’il lui obtienne une entrevue cet après-midi avec le premier locataire !
Ce fut chose faite, à 14h30 elle fut donc à nouveau devant la porte du chalet, tout sourire aux lèvres, attendant qu’on lui ouvre la porte. En espérant que les choses se passent bien entre eux !

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Paul Hawthorne
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyMar 24 Nov - 23:00


Nice to meet you, too
Prison, jour 1. Les rôles étaient inversés. ✧ Il était arrivé dans le rôle du prisonnier. On l'avait fait déshabiller, ses affaires personnelles avaient été regroupées et mises sous clé. On l'avait examiné, et on lui avait donné une tenue. Puis, un gardien l'avait emmené jusqu'à sa cellule. Une pièce de quelques mètres carrés, aux murs de béton nu. Deux lits superposés. Un lavabo. Un chiotte. Il avait vu ce genre d'endroit des dizaines de fois, pour y avoir accompagné des prisonniers, ou en avoir interrogés. Jamais il n'y avait été enfermé. Il était arrivé en fin d'après-midi, et n'était pas allé dîner. Pour le moment, il n'avait pas de co-prisonnier. La première nuit, il n'avait pas dormi.

Whistler, aujourd'hui. Bien. Parfait même. La veille, l'agent immobilier qui devait s'occuper de lui trouver des colocataires avait appelé. Une jeune femme l'avait contactée, particulièrement intéressée par le chalet. Elle souhaitait absolument une colocation. Paul avait fait passer ses consignes : ne pas dire qu'il était en fait propriétaire, ne pas parler de lui le premier, et surtout ne pas entrer dans sa chambre. La consigne de cacher qu'il n'était pas un simple colocataire avait été passée dès le début ; il ne voulait pas vivre seul, et ne voulait pas non plus que les futurs habitants du chalet marquent la moindre différence avec lui sous prétexte qu'il était le proprio. La rappeler était un moyen de s'assurer que l'agent immobilier tiendrait sa langue. Quant au reste ... cela tombait sous le sens. Bien assez tôt, on découvrirait qui il était. D'ici là, il voulait profiter autant que possible de son anonymat.
Il avait observé l'agent arriver avec une jolie blonde à l'air dynamique, planqué dans sa chambre. Ce qu'il n'avait pas entendu des échanges entre le professionnel et sa probable future colocataire lui avait été rapporté après la visite. Il avait accepté, évidemment, que la jeune femme vienne s'installer. Elle serait donc sa première colocataire.
En début d'après-midi, comme il s'y attendait, on avait frappé la porte. Les présentations officielles allaient avoir lieu. Alors qu'il passait devant la cuisine ouverte pour aller ouvrir, Paul attrapa une pomme au vol, et mordit dedans. Elle était douce, sucrée et juteuse. Un rêve, qui lui donna le sourire. Il ouvrit à Elizabeth, l'air ravi. Paul Hawthorne. Enchanté. Je suis ton colocataire - si on doit vivre ensemble, autant se tutoyer non ? Entre, je t'en prie. Ton prénom c'est ? Elizabeth. Il le savait déjà. Ca et bien d'autres choses la concernant, mais il devait jouer le jeu. Il faisait ça très bien. Il avait tant de fois dû faire comme si de rien n'était. Il s'écarta, pour la laisser entrer, avant d'enchaîner. Si tu as des affaires à décharger, je peux te donner un coup de main. Tu as une voiture ? C'est conseillé, ici. Je suis là depuis quelques semaines, et déjà impossible de faire ça. L'agent t'a dit qu'il y avait un garage ? Il y a deux places. Premiers arrivés, premiers servis. Tout en discutant, il continuait de croquer à belles dents dans sa pomme. Tu veux une pomme ? Elles sont extras. Je les achète chez un producteur local.
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyMer 25 Nov - 9:52

Nice to meet you...

Roommate ?!
“...”
L
a jeune femme n’attendit pas longtemps avant que l’on vienne lui ouvrir la porte. Comme indiqué par l’agent immobilier, ce fut un jeune homme de son âge à peu près qui lui ouvrit, par contre, elle ne s’attendait pas à ce qu’il ressemble à « ça ».
Très premier de la classe avec sa petite coupe bien coiffée. Le genre très proporet. Mignon mais, qui à première vue, ne tiendrait pas deux secondes dans la rue. Voilà la première chose qu’elle pensa au sujet de son éventuel nouveau colocataire. Rien de négatif donc.
Ensuite, très vite d’ailleurs, il ouvrit la bouche « lalalalalalalalala lalalalalalalaaaaaaaa lalalalaaaaaaaaaa ». Est-ce qu’il parlait toujours aussi vite ? Avec autant d’enthousiasme ? Même le matin ? Avant le café ? A voir. Là encore, rien de négatif. Elle ne faisait que constater et d’ailleurs, son large sourire ne disparut pas, au contraire. C’était agréable, à l’instant du moins, à voir comment ce serait à six heures du mat’ en retour de soirée !

_ « Enchantée Paul ! A mon avis, c’est mieux oui ! Merci ! Elizabeth, tu peux m’appeler, Lizzy. Elizabeth, c’est un long prénom ! » Personne que ce soit dans sa famille ou ses amis ne l’avait jamais réellement appelé plus d’une fois par son prénom en entier. Même ses parents, quand ils étaient furieux contre elle n’arrivait jamais au bout du prénom : « ELIZAAAAAAA !! ». Sinon en des temps plus cléments, ses parents l’appelaient Effy.
Quoi qu’il en soit, elle entra et redécouvrit avec bonheur ce chalet pour lequel elle avait déjà craqué quelques heures auparavant. C’était encore plus lumineux, plus beau, plus grand, si propre, ça sentait bon, on avait envie de se jeter dans le canapé... Des villas de dingue, elle en avait vue beaucoup à LA, perquisitionné pas mal également mais c’était trop. Ici c’était dans le même genre au niveau des volumes mais tellement plus convivial. Voilà, c’était convivial ! Le top !
Paul ne cessa de parler. « et blablablablabla blablablablablablaaa blalablablabla ... ». Elle le laissa aller au bout de tout ce qu’il avait à dire et put lui répondre dans l’ordre de ses propos.

_ « Oh, non, pas encore. L’agent m’a dit que tu devais valider ma candidature. Comme tu le dis si bien, « premier arrivé, premier servi », je suppose que tu as ton mot à dire du coup mais sache que d’après les informations que j’ai eu, les propriétaires son fans de mon dossier ! » Faux. Il ne lui avait rien dit de tel mais les propriétaires, s’il s’agissait de gens normaux voulaient forcément une nana comme elle chez eux. Dossier impeccable. Revenus moyens mais bons, recommandations etc... Puis merde, elle était flic ! Elle n’avait jamais eu de souci pour se loger. Ceci dit, la dernière fois c’était le gouvernement qui l’avait logée... Bref.
Elle avait gardé son sourire, son enthousiasme et tout le reste. Elle voulait absolument venir vivre ici mais elle n’était pas très inquiète. Paul n’avait pas l’air rebuté à l’idée de l’accueillir.

_ « Je viens de L.A. La ville où on ne fait rien à pieds ! J’ai ce qu’il faut donc. » Parfait pour les places de parking. Ils s’arrangeraient tous au fur et à mesure. Elle avait un milliard de questions. D’abord sur le chalet, ensuite sur lui. Les deux en même temps...
Elle s’était cependant fait une promesse, ne pas chercher ses colocataires dans le fichier. Ne pas vérifier leurs antécédents. Faire confiance. Ne pas se méfier à outrance. Etre ouverte sur le monde civil. Découvrir par elle-même les gens avec lesquels elle allait vivre et ne pas tout apprendre en cherchant leurs éventuels casiers judiciaires ou autre.

_ « Euh, non, pas de pomme, merci. – Dis moi. Il y a combien de chambres déjà ? J’ai été tellement fascinée par l’une d’elle que j’en ai oublié les autres et leur nombre. – Autre chose, comment ça se passe pour les corvées ? On fera une roue et ce sera chacun son tour ? Je suis ordonnée, ce ne sera pas un problème, par contre, je ne ramasse pas les « merdes » des autres. SI je voulais des enfants, j’en aurais fait ! Hum... Quoi d’autre ? Ah oui, tu n’as pas l’accent canadien, tu es américain toi aussi ? » Et voilà !
Le tout avait été dit très gentiment et calmement, sauf concernant la chambre puisque vraiment, elle avait adorée celle qu’elle avait vu et qui se trouvait d’ailleurs en face de celle de Paul.
Elle avait également gardé le sourire concernant le ménage. De ce qu’elle voyait, Paul ne devait pas être bordélique. Ça tombait bien, elle non plus mais les mecs avaient parfois des soucis avec les toilettes... Ah tiens, d’ailleurs, combien y en avait-il déjà ? Merde, est-ce qu’il y avait une salle de bain dans « sa » chambre ? Voilà, elle était embrouillée !

_ « Faut que tu me refasses visiter. J’ai tout oublié ! » Allez, go, go, go, go !
Normalement, il y avait une grande salle de bain à l’étage avec baignoire douche. Non ? Allez !
Paul semblait sous speed, qu’il lui fasse vite visiter alors !
Pas de panique, elle avait déjà vérifié ses pupilles... Oh, il aurait pu utiliser des gouttes, du coup, impossible d’être sure mais... Elle faisait confiance !

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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyMer 25 Nov - 23:41


Nice to meet you, too
Voilà, le grand jeu de l'hypocrisie allait pouvoir commencer. ✧ Il le savait dès l'instant où il avait décidé de prendre des colocataires, plutôt que vivre seul. Mais c'était mieux que la solitude. Il avait passé dix ans complètement isolé ; c'est ce qui se passe, quand vous passez de flic à détenu. Il s'était entraîné à mentir, et avait eu des milliards de fois l'occasion de masquer la moindre émotion sur son visage ; il était prêt. La preuve ? En dépit de la concentration dont il allait faire preuve pour ne pas se griller dès le début, il souriait. Intérieurement, pourtant, il avait envie de broyer ce connard d'agent qui avait failli le griller. Depuis quand un simple colocataire devait donner son avis ? C'était tout sauf réaliste. Sans compter qu'il avait lu le dossier rempli par Elizabeth, et déjà donné son accord à son installation. Comment pouvait-elle débarquer en ne sachant pas encore qu'elle s'installait là ? Il ne montra évidemment rien de tout ça, et haussa les sourcils dans un mouvement comique tout en l'observant, grossissant volontairement le trait. Ca ne devrait pas me poser de problème. En vérité, il ne l'avait pas vraiment matée. Elle était jolie, et vraisemblablement bien foutue, mais après dix ans ... Le simple fait d'observer une belle femme n'était plus aussi instinctif. Quoiqu'il en soit, ça servait ses intérêts qu'elle pense qu'il avait agi comme n'importe quel mec. Je plaisante ... Je suis pas comme ça. Et je savais pas qu'il fallait mon avis, l'agent m'a téléphoné pour dire que tu t'installais là. J'imagine que c'est OK du coup, non ? Surtout si tu as l'appui des propriétaires. Elle ne manquait pas de culot, c'était intéressant. Elle ne le savait pas, mais son dossier convenait effectivement au propriétaire des lieux, à savoir lui. La seule chose qui l'emmerdait ? Son job. Il aurait préféré quelqu'un qui n'ait jamais ne serait-ce que mis les pieds dans un commissariat, qu'une flic. Moins de risque pour lui de se griller, et surtout qu'elle ait entendu parler de lui. Cela étant, elle n'avait pas fait le lien pour le moment ; qu'il joue le jeu, et elle ne le grillerait jamais.
Sur la question de la voiture, il laissa couler, notant simplement qu'elle venait de LA, et que c'était loin de Detroit. C'était la raison pour laquelle il avait pris le risque de la laisser visiter. Il y avait moins de chances qu'elle le reconnaisse. Alors qu'elle refusait la pomme qu'il lui proposait, lui terminait la sienne. Il tourna le dos à sa nouvelle coloc, le temps d'aller jeter le trognon à la poubelle, avant de lui faire à nouveau face. Il y a 5 chambres, dont celle que j'occupe déjà. J'ai choisi celle que je voulais en arrivant, tu n'as qu'à faire pareil. De toute façon, les proprios ne viennent pas, ils font tout par l'intermédiaire de l'agent. Ils ont fait embaucher une femme de ménage aussi. Il voulait que ça soit nickel, et il avait les moyens. Il ne s'était même pas posé la question. Il avait fait embaucher quelqu'un par l'agence. Lui ne s'occupait que de la vaisselle, et de ranger ses affaires évidemment. Son linge aussi. Il avait le temps, de toute manière. Il n'avait même pas commencé à réfléchir à ce qu'il allait faire maintenant. Il avait dix ans de films, de musiques, de livres à rattraper déjà. Dix ans de vie. Ca allait l'occuper un moment. Côte Est. Bien joué. Qu'est-ce que tu es venue faire au Canada ? Il s'était posé la question, pour le coup, de savoir ce qu'une flic américaine, vraisemblablement toujours en activité, venait faire dans un coin paumé comme ici. Avant les meurtres, il avait caressé l'espoir de monter en grade et voir du pays, des choses plus intéressantes. Peut-être même rejoindre une agence fédérale, un jour. Il n'avait pas la carrure, et ensuite, tout avait évidemment volé en éclat.
Il la rejoignit, comme elle lui demandait à visiter, et attrapa son poignet. OK. Tu vas voir, le chalet est ouf. Bon, en bas, tu découvriras par toi-même. Là-bas la cuisine, là un salon ... Ils traversaient l'espace du rez-de-chaussée, où seules quelques parois en verre pyrogravé et des poutres faisaient office de séparation entre les différents espaces. La buanderie est accolée au garage. Et il y a un jacuzzi sur la terrasse. Il avait déjà relâché le poignet d'Elizabeth pour s'élancer dans les escaliers qui montaient au premier étage. En haut, on arrivait sur un palier situé sous un puits de lumière. C'était ce qui avait fait choisir ce chalet à Paul, au moment de l'acheter. La lumière entrait partout, dans toutes les pièces, et jusque par le toit. Là, c'est ma chambre. Entrée interdite sans invitation. Clin d'oeil qu'il voulait évocateur. La porte en était ouverte, si Lizzy voulait entrer, elle le pouvait. En prévision de sa venue, il avait rangé tout ce qui pouvait amener des questions. Sinon, il y avait tout le reste de l'étage. La chambre la plus cool, si tu veux mon avis, c'est celle située juste en face. Elle a sa propre terrasse, et une salle d'eau privative. Comme la mienne. Tu as déjà vécu en coloc au fait ? Ne pas partager sa salle de bains, c'est le summum du luxe, franchement. Les trois autres ont la salle de bains qui est là-bas. Baignoire balnéo. Je l'utilise aussi. Mais le jacuzzi est plus cool. Quant au reste ... elle verrait tout elle-même, non ?
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Dernière édition par Paul Hawthorne le Dim 29 Nov - 23:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyJeu 26 Nov - 9:40

Nice to meet you...

Roommate ?!
“...”
S
ans blague ?! Il était vraiment en train de la mater des pieds à la tête et qui plus est, alors qu’elle était en train de le regarder ?
Elle ne perdit absolument pas son sourire, d’ailleurs, elle fit même une petite moue « poopoopidoo » pendant qu’il le faisait. Des mecs, elle en avait croisés des centaines. Rappelons qu’elle sortait beaucoup et s’il avait réellement été le genre de mec fasciné par un physique, ou son physique, tout simplement, il l’aurait reluquée dès son ouverture de porte. Les mecs n’étaient pas compliqués avec cela. Alors soit il s’en tapait de ce à quoi elle pouvait ressembler, soit il était gay, soit en couple ou amoureux, soit allez savoir quoi. Voilà pourquoi elle s’était permis de minauder quelque peu quand il avait fait mine de la mater.
A l’inverse, elle, elle l’avait étudié. Sous ses vêtements sa carrure semblait acceptable et ses muscles assez dessinés. Des cuisses également musclées que l’on apercevaient très bien sous le pantalon et un visage, comme dit précédemment, de premier de la classe mais qui ne laissait pas indifférente, du moins Elizabeth. Très propre sur lui, ce qui était important puisqu’ils allaient vivre ensemble. Les gros dégoûtants, pas pour elle. Conclusion ? Il était mignon et faisait du sport sans jamais oublier de se laver. Nickel.
« Je plaisante... Je suis pas comme ça. » Non, elle l’avait bien remarqué. Elle acquiesça en souriant. Evidemment qu’il n’était pas comme ça. Surtout avec elle... Pas qu’elle aimait se vanter mais en général, quand on voulait la mater, c’était toujours de façon particulièrement grossière. A la défense des pauvres hommes faibles, elle aimait allumer.

_ « Moi il m’a dit que je devais quand même voir si le courant passait entre nous, ce que je trouve normal finalement. Après, il m’a peut-être dit que c’était ok mais absorbée par le puit de lumière là-haut, j’ai zappé ! De toute façon je le rappelle après mais c’est parfait alors ! » Ce chalet était juste dingue. Une merveille à lui tout seul. Tellement beau ! Ce ne serait pas le sien, à se demander si un jour elle aurait les moyens de s’offrir un truc pareil d’ailleurs, mais elle allait y vivre !
Voilà Paul parti à la cuisine jeter son trognon et revenu deux secondes et demie plus tard. Faudrait quand même vérifier qu’il ne prenait pas des trucs ! Non, allez, elle faisait confiance, elle se l’était promis. Il s’agissait juste de l’un de ces êtres humains qu’elle n’avait jamais réellement rencontré et qui était enthousiastes de tout ! Cachait-il quelque chose ? Ce n’était pas son problème ! Elle était là en tant qu’Elizabeth Warren qui cherche un logement, pas en tant que Special Agent Elizabeth Warren qui veut faire tomber un réseau et ficher tout le monde en taule ! C’était fini pour le moment tout ça. Faire confiance et apprécier surtout ces moments de candeur. De joie très simple.

_ « Cinq chambre, voilà... – Une femme de ménage ?! Faudra que je la voie alors. » Les femmes de ménage volent. Les femmes de ménage fouillent. Pas de femme de ménage dans sa chambre. Jamais. Les autres, Paul pour le moment seulement, la prendrait-il pour une dingue parano si elle fermait sa porte à clé ? Souci, elle avait deux armes. Des papiers confidentiels. Tout irait bien ! Elle s’en persuaderait.
Elle n’ajouta rien à sa phrase, elle l’avait plus murmuré pour elle-même qu’autre chose. Ça allait quand même être plus simple d’avoir quelqu’un qui fait le ménage pour les pièces communes plutôt que d’avoir à le faire soi-même. Récurer les chiottes, surtout en formation n’avait pas été son activité préférée...
Ooh, il venait de la côte Est ! Comme elle mais elle l’avait trompée en disant qu’elle était de LA. La formulation exacte était : J’arrive de L.A mais suis originaire de DC. Elle ne s’était donc pas trompée sur son petit accent. Partir au Canada pour retrouver un américain « voisin »... Il fallait le faire ! Elle n’insista pas pour connaître la ville et tout le reste. Cela viendrait en temps et en heure. Le travail en couverture lui avait appris la patience et l’on apprenait plus de chose si l’on ne poussait pas trop avec des questions qui pouvaient très vite faire interrogatoire. Lui aussi d’ailleurs avait une question. Que venait-elle faire au Canada ?

_ « Travailler. » Point. Elle lui dirait son métier plus tard. Pas la peine de l’effrayer maintenant.
Il lui attrapa le poignet et elle laissa faire. Le suivit.

_ « Attends, attends, un jacuzzi ?! » Alléluia !! Alléluia, Alléluia, Alléééééhééééééééluiaaaaaaaaa ! La buanderie, le salon, la cuisine... Quelle importance quand on possède un JACUZZI !!!! Heureusement qu’elle avait pris ses bikinis !
Ils montèrent. Paul l’avait lâché, merci, histoire de ne pas la tuer dans les escaliers. Un truc de mec, monter les escaliers trois marches par trois ! Deux à la rigueur pour elle m’enfin on n’était pas en inter’, merde ! Une fois sur le palier du haut, il lui désigna sa chambre. « Entrée interdite sans invitation » très bien, il en irait de même avec la sienne.
Elle y jeta un regard rapide mais efficace. Tout était rangé, très bien, peut-être même trop bien... Ceci dit peut-être avait-il été très bien élevé et savait que quand on reçoit quelqu’un on planque, on nettoie... Sa chambre serait surement plus intéressante dans deux semaines, quand ils cohabiteraient réellement. Du coup, elle n’entra pas. Elle préféra passer à autre chose. Il lui indiqua la seconde chambre qu’il aimait, la même choisie par Lizzy. Là par contre elle entra !

_ « C’est celle qui m’a tapé dans l’œil oui ! Terrasse, salle d’eau privative ! Le paradis ! » C’était grand, lumineux, beau, beau, beau !!! Elle avait sa douche et ses toilettes ! Sa terrasse. Le lit simple mais grand. Les meubles ok. Une grande penderie, commode, bureau ! Cette pièce était un studio à NY !
Comment perdre son sourire ? Elle jeta un coup d’œil à la porte, possibilité de s’enfermer et de fermer à clé. Nickel.

_ « En fait, j’ai jamais vécu seule. J’ai quitté mes parents puis suis allée étudier et j’ai travaillé. Le tout en vivant toujours avec au moins deux personnes. » Le bonheur de cet endroit ! Comment pourrait-elle y être malheureuse ?! Une baignoire balnéo, un Jacuzzi...
Exit les craintes de se retrouver avec un cinglé. Le chalet était trop parfait !

_ « On peut se payer le luxe de choisir l’un ou l’autre... Bon... Du coup, c’est bon, je peux aller chercher mes affaires ? » Elle irait les chercher puis reviendrait puis lui paierait à boire ! Histoire de fêter ça ! D’apprendre également à le connaître. Vivre avec quelqu’un sans jamais communiquer... Elle aimait justement ce contact avec l’autre. En temps normal c’était toujours des gens de son milieu mais elle allait s’ouvrir. Puis elle avait sa salle d’eau privative alors... Elle était juste aux anges !
Quand il lui indiqua que c’était ok, ni une ni deux, elle lui sauta dans les bras. Gros hug !

_ « Génial ! Je m’installe rapidement et je te paie à boire. Ok ? » Oh, allez ! Ce qu’elle était contente ! Elle l’avait lâché rapidement histoire de ne pas le mettre mal à l’aise mais avouons que le fait qu’il n’hésite pas à lui prendre le bras avait comme brisé un mur entre eux. Quand on n’ose même pas se frôler. Au moins là, c’était réglé. Parfait. Tout était PARFAIT !

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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyJeu 26 Nov - 22:51


Nice to meet you, too
OK, donc le fait de savoir si les choses pouvaient coller devait être un truc d'agent immobilier. Lui n'avait rien demandé de tel. ✧ A vrai dire, l'idée de ne pas s'entendre avec ses futurs colocataires ne lui avait même pas traversé l'esprit. Il venait de passer dix ans entre les quatre murs étroits d'une cellule, sans jamais avoir choisi avec qui il la partagerait. Et Dieu sait que quand son ancien métier avait été connu - après quelques jours d'enfermement seulement - ses co-détenus s'étaient plutôt attelés à faire de sa vie un enfer. Avec qui, aujourd'hui, pourrait-il ne pas s'entendre ? Ce chalet était tellement luxueux comparé à ce qu'il avait connu ... Probablement trop luxueux même. Il se faisait régulièrement la réflexion, quand il se réveillait dans son lit king size, ultra-confort, qu'il n'était pas sain pour lui de s'attacher à des objets. Ni objets, ni lieux, ni même à des gens. S'attacher comme ça était une autre manière de perdre sa liberté, et l'idée même de ne pas être libre le rebutait. D'ailleurs, pour ne pas tomber dans ce piège, le 4x4 qu'il avait acheté était une occasion, beaucoup moins clinquante que son nouveau logement. S'en prétendre un simple colocataire plutôt que le propriétaire n'était sans doute pas plus mal. Cela éviterait qu'il s'y attache trop.
Il n'était pourtant pas le seul à tomber dans le piège de cette incroyable maison. Elizabeth était séduite, elle aussi, apparemment. N'eut été sa remarque marmonnée sur la femme de ménage, il ne voyait rien dans son attitude qui puisse laisser supposer qu'elle poserait des difficultés. Et même concernant la femme de ménage, c'était normal. Lui aussi lui avait donné ses consignes quant au nettoyage de sa chambre ... Tandis que sa nouvelle colocataire visitait, il en profitait pour l'observer ; elle était sympathique, quand elle faisait preuve du même enthousiasme dont lui faisait preuve, la plupart du temps. Et elle était effectivement jolie. Il la devinait sous ses vêtements ... Dommage de se dire qu'il ne pourrait rien se passer. Son avocate avait été sa seule femme en dix ans, mais elle savait tout.
Il ne fallait pas qu'il se perde. Ne pas penser. S'enthousiasmer. S'émerveiller. Savourer la vie. Ne pas laisser les pensées le submerger, sinon il allait sombrer. Quand il vivait encore seul ici, il pouvait se le permettre. Maintenant, c'était fini. Il sourit, comme Lizzie lui demandait quand même son approbation. Tu en doutais ? Je vois pas pourquoi je m'opposerais à ce que tu viennes t'installer ici. Tu veux un coup de main pour tes affaires ? Au lieu de lui répondre, elle lui sauta dans les bras, le prenant par surprise. Il lui rendit très brièvement son étreinte, un peu agressé, en toute franchise, par ce contact physique auquel il ne s'attendait pas. En prison aussi on lui avait sauté dessus parfois, et si ça n'avait jamais été pour qu'il serve de pute à détenus, ça s'était toujours accompagné de volées de coups, ou pire. Rien de ça ici, mais l'inattendu l'avait déstabilisé. Il ne fut pas mécontent quand elle le relâcha pour lui proposer de boire plutôt un coup ensemble quand elle aurait déchargé ses bagages. Vendu. Il y a des bières au frais. Je t'attends dans le salon. Ou dans la cuisine. Tu verras. Tu me trouveras de toute façon. C'est grand, mais pas à ce point.
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyVen 27 Nov - 9:44

Nice to meet you...

Roommate ?!
“...”
D
outait-elle encore vraiment qu’il accepte qu’elle vive avec lui ? Non. Le contact était bien passé !
Il avait l’air surpris qu’on veuille connaître son avis sur le sujet d’ailleurs. Mais c’était pourtant monnaie courante. On rencontrait plein de gens désireux d’emménager et on choisissait les plus sympa. Evidemment que concernant le dossier, c’était aux propriétaires de faire le choix, mais dans cette sélection, une autre pouvait être faite afin d’éliminer les boulets. Remarquez... Peu importe ! Elle allait vivre avec Paul. Il serait peut-être son premier meilleur ami/gay/civil de toute sa petite vie !

_ « Non, je vais me débrouiller ! Merci ! » Quand elle lui sauta dans les bras, elle constata effectivement qu’il était particulièrement raide. Gay je vous dis ! Oooh, une fille qui le touche ! Berk ! Non. Vous voulez savoir pourquoi elle s’était mis ça en tête ?
Parce qu’en réalité, il était fort mignon ce jeune homme, et le fait qu’il ne la reluque pas vraiment avait été... Dérangeant finalement pour ne pas dire vexant. Autre point, il allait être son colocataire. On ne couche pas avec un colocataire ! C’était donc bien mieux de l’imaginer gay !

_ « Désolée, promis, ce sera la première et dernière fois que je te saute comme ça dans les bras sans prévenir ! » Promis, juré !
Elle, elle aimait bien les câlins m’enfin avec des inconnus, bof. Avec ses précédents colocs ils étaient également assez câlinous. Avec certains plus que d’autres... Mais jamais elle n’avait été plus loin qu’un bisou sur le front ou la joue avec l’un d’eux.
Elle comprenait très bien que Paul n’aime pas cela, m’enfin, c’était quand même assez contradictoire. C’était lui qui l’avait en premier attrapée par le poignet pour l’entrainer dans le chalet. De toute façon, elle s’en fichait et était déjà passée à autre chose. Elle avait retenu : Ne plus lui sauter dans les bras comme elle venait de le faire. Après tout, ce n’était pas trop demandé de la part de Paul. La joie avait emporté le corps de Lizzy, voilà tout !

_ « C’est gentil. Je vais m’en sortir. Je vais régler la note à l’hôtel et récupérer mes sacs. » Elle n’avait rien de gros. Pas de meuble ou d’objet déco pour la maison, évidemment. Elle n’avait d’ailleurs jamais eu ne serait-ce qu’un allogène à elle toute seule.

_ « Ça marche, j’en ai pas pour très longtemps. » Et elle fila.
Dans la voiture elle appela tout de suite l’agent immobilier pour lui dire que tout était bon. Elle le verrait le lendemain à la première heure pour signer et récupérer ses clés.
Elle fonça donc à l’hôtel et mit dans l’une de ses énormes valises les quelques affaires qui trainaient dans la chambre. Principalement des affaires de beauté d’ailleurs. Crème, shampoo, gel douche, parfum, maquillage, brosse à cheveux, boucleur... Une salle de bain personnelle ne serait surement pas de trop. Effectivement, à L.A elle la partageait avec les autres filles de la maison et...  Le tout était un bordel incommensurable !
Elle refit une dernière fois le tour de la chambre, rien, elle n’avait rien oublié. Elle descendit à la réception et paya. Remonta en voiture et s’arrêta dans une espèce d’épicerie avec des produits locaux et d’autres choses plus courantes. Elle acheta deux pizza, des chips, une bouteille de vin et un alcool local. Il y avait des bières au chalet, certes mais le vin était bien aussi, et pour la gnaule du pays, ce serait pour trinquer à l’amitié, la colocation ou peu importe !
Ni une ni deux, elle revint au chalet et entra après avoir tout de même frappé. Habitude qu’elle perdrait dès le lendemain.

_ « C’est bon ! » Elle fit on ne sait combien d’aller-retour à sa voiture pour prendre les valises. Paul l’aida à les monter dans la chambre. Elle déballerait tout le soir ou... Le lendemain matin plutôt car suivant le déroulement de la soirée, elle pourrait ne pas être en mesure de tout organiser ce soir.
Bon, tout était dans sa chambre.

_ « Merci ! Fiou... Les filles et leurs montagnes d’affaires hein... » Elle n’échappait pas à la règle. Elle aimait beaucoup trop les vêtements pour ne pas en avoir des placards et des placards remplis.
Elle prit le sac de course et le montra à Paul.

_ « J’ai pris à manger ET à boire ! Pizza, chips – je te rassure, je ne mange pas toujours aussi mal – du vin et une espèce de tord boyau du pays. Ce sera l’occasion de trinquer à notre colocation. » Ce sera très bien. Un shot ou deux... Elle pourrait en faire plus suivant la force de ce truc mais le vendeur lui avait bien dit que ça arrachait ! Par conséquent, le moins ils en abuseraient, le mieux ce serait.
En fait... Il était encore tôt. Ils s’étaient vu à 14h30. Elle était repartie chercher ses affaires à 15h, cela lui avait pris une heure, une heure et demi. Ensuite ils avaient déchargé, une vingtaine de minutes en plus... En gros, il était 17h quoi. Plutôt l’heure de la bière que du vin. Ils dîneraient plus tard, sauf si Paul avait des choses de prévues, ce qui serait très possible, il devait bien avoir une vie lui aussi !

_ « Au fait, tu ne m’as pas dit, tu fais quoi dans la vie ? Tu m’as demandé ce qu’une américaine pouvait bien fabriquer ici et je ne t’ai même pas retourné la question... Je le fais maintenant ! » Elle n’avait d’ailleurs même pas vraiment répondu à la question de Paul.
Lizzy le savait, maintenant serait le moment de parler plus sérieusement d’eux. Ce qu’ils faisaient dans la vie, ce qu’ils aimaient, leur parcours respectif... Il fallait qu’ils se livrent un peu l’un à l’autre histoire de faire connaissance correctement.

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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptySam 28 Nov - 12:41


Nice to meet you, too
Alors qu'Elizabeth lui promettait de ne plus lui sauter dans les bras par surprise, Paul se demanda à quel point elle avait senti sa surprise, et son désagrément quant à cette étreinte inattendue. ✧ C'était exactement le genre de choses auxquelles il allait devoir faire attention ; il pouvait mentir de façon convaincante, mais il devait maîtriser les réactions de son corps. C'est la raison pour laquelle, quand elle fut partie, il s'installa dehors, sur la terrasse, pour méditer face à la montagne ; alors qu'il était en prison, il avait appris à se couper du monde quand il se sentait au bord de craquer, mais ce n'est qu'en en sortant qu'il avait découvert que la méditation pouvait aussi lui permettre de rejeter loin ses souvenirs et d'être quelqu'un d'autre. Il s'y astreignait chaque jour, le matin en se levant, pendant 10 minutes au minimum. Fréquemment, il en "reprenait une dose" l'après-midi, souvent pour une bonne heure, parfois plus s'il s'oubliait. Quand il sortait de sa méditation, il était plus serein, plus calme, et plus en maîtrise de lui-même. Il en avait besoin, et en aurait plus besoin encore dans les semaines à venir, quand la maison se remplirait.
Il venait à peine de refermer la porte-fenêtre qui menait à la terrasse quand il entendit frapper à la porte. Quelques secondes plus tard, Elizabeth était là ; il la rejoignit et, cette fois, elle consentit à ce qu'il l'aide à monter ses bagages dans sa chambre, ce qui fut fait en peu de temps. Elle avait certes beaucoup plus d'affaires que lui, mais il ne s'agissait en aucun cas d'un déménagement d'envergure. De rien. Je vais enfiler quelque chose et je te rejoins. Par-dessus sa chemise, hein. Il n'était pas torse nu, mais il s'avère que tant que sa méditation avait duré, il n'avait pas senti le froid, complètement fermé au monde extérieur et aux sensations qui ne venaient pas de lui. Maintenant, en dépit des deux allers-retours dans l'escalier pour transporter les affaires de sa coloc, il avait froid. Il attrapa un gilet en laine, et descendit pour rejoindre Lizzie. Elle était en train de ranger ses courses du jour sur la table de la cuisine, dans l'attente de l'heure du dîner. Lui, comme prévu, sortit deux bouteilles de bière du frigo, les décapsula, et les emmena jusqu'au salon, où il se laissa tomber dans un fauteuil. Il était à peine 17h, ce qui risquait de leur laisser toute une soirée à passer ensemble. De toute façon, il faudrait en passer par là. Il préférait que ce soit ce soir, alors qu'il avait pu se recentrer tranquillement pendant qu'elle était absente. Rien de particulier. Je prends ce qui vient. La saison de ski va commencer, et je me suis dit que ça pouvait être une expérience sympa de bosser comme saisonnier en station. Ce n'était qu'un demi-mensonge ; il comptait effectivement se dégoter un boulot tranquille. Il ne pourrait pas rester sans rien faire sans éveiller les soupçons, et ne se sentait pas désireux de rester inactif non plus. Il lui fallait limiter au maximum les opportunités de trop réfléchir. Tu ne m'as pas dit ce que tu faisais non plus ? Il avait bien noté qu'elle se montrait assez sèche quand il lui avait demandé ce qu'elle venait faire au Canada. "Travailler" était la seule réponse à laquelle il avait eu droit, mais il ne comptait pas sans contenter. Evidemment, via son dossier, il savait qu'elle était flic, mais il était curieux de savoir jusqu'à quel point elle mentirait pour protéger son job. A ton installation, au fait ! Il venait de tendre sa bière vers elle, comme pour trinquer.
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Dernière édition par Paul Hawthorne le Dim 29 Nov - 23:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptySam 28 Nov - 17:23

Nice to meet you...

Roommate ?!
“...”
V
iement qu’elle puisse déballer ses affaires quand même. Cela lui permettrait de se sentir chez elle plus rapidement. Elle avait quelques « bibelots ». Des photos principalement, Lizzy aimait avoir des photos des siens, amis et famille. Sa médaille également... Elle ne la considérait pas méritée mais elle en avait eu une. Elle placerait les photos les plus « compromettantes » et sa médaille à l’abri des regards indiscrets. Pas dans le champ de vision si l’on se trouvait dans l’entrebâillement de la porte, évidemment et pas non plus sur les murs. Ce serait dans le placard, sur une étagère cachée par une porte. Forcément, sur certaines photos, il était clair qu’elle n’était pas que simple flic oh et elle avait toujours son brassard de la DEA qu’elle s’arrangeait toujours pour accrocher au-dessus d’un miroir. Celui de sa salle de bain personnelle ferait l’affaire ici. Personne ne viendrait dans sa salle de bain et au pire, elle mentirait. Apparaître sur des photos était risqué pour elle, d’ailleurs elle n’y était pas autorisée du coup, c’était des photos papiers, officielle ou de son enfance. Rien ne devait paraître sur internet. Elle n’avait ni Facebook ni Instagram, Twitter ou allez encore savoir quoi.
A son retour, Paul semblait plus calme. Ses pupilles étaient exactement colle lorsqu’elle l’avait quitté plus tôt, ses doigts étaient clean... Déformation professionnelle, quand elle rencontrait quelqu’un, elle vérifiait toujours pupilles et doigts... Elle le laissa donc aller se chercher un pull. C’était si idiot qu’il soit gay, il avait un postérieur des plus agréables à regarder.
Pendant ce temps elle s’occupa des courses et au retour de Paul, le suivit dans le salon où elle s’installa sur le grand canapé. Ooooh... Elle y ferait très certainement des siestes... Peut-être même des nuits. Profond et douillet. Les propriétaires avaient géré concernant l’ameublement du chalet !
Lizzie lui avait demandé ce qu’il faisait dans la vie. Saisonnier à la station mais il n’avait pas encore trouvé de boulot ? Comment payait-il le loyer s’il ne bossait pas encore ? Vivait-il sur ses économies ? Les propriétaires avaient accepté de prendre un locataire qui n’avait aucun revenu (pour l’instant). Bizarre ? Quelque peu... Stop. Elle devait arrêter. Tout le monde n’était pas un hors la loi, revendeur d’armes ou de drogues ou dans la prostitution ! C’était juste un saisonnier très motivé qui avait su convaincre qui de droit afin de ne pas vivre dans la rue. Point à la ligne Agent Warren !

_ « Ah, oui je comprends ! » Non, elle ne comprenait pas que l’on puisse vouloir changer d’environnement tous les six mois à vrai dire mais et alors ? Le sourire qu’elle offrit à Paul fut le même qu’elle avait pu offrir à toutes ces personnes auxquelles elle avait menti au cours de ces dernières années : Convainquant.
La question qui suivit la concernait, évidemment. Que faisait-elle dans la vie ?
Elle savait déjà ce qu’elle allait répondre. Elle savait pertinemment que cette question lui serait posée. Elle savait ce qu’elle pouvait dire et surtout ce qu’elle ne devait surtout pas dire. Agent de la DEA était tout simplement une réponse qu’il n’obtiendrait pas. C’était « secret défense » comme ils aimaient le dire plus haut. Evidemment, ici elle n’était plus agent à proprement parler mais elle n’avait pas été renvoyée ou quoi que ce soit du genre alors elle était toujours protégée d’une certaine façon et également contrainte de tenir sa langue. Seul le chef de la police ici était au courant de ce qu’elle était vraiment, personne d’autre. Sa venue ici semblait un échange banal mais c’était tout de même un peu plus que cela. Elle était là pour se remettre en jambes, oui, mais elle n’allait pas faire la circulation.

_ « Je vais faire du secrétariat au poste de police. » Pas le rêve hein ? Elle enquêterait surtout pour eux et aurait souvent le nez dans les dossiers, effectivement pour voir revoir des choses qui peut-être leur aurait échappé. Il s’agissait d’une petite ville mais une petite ville extrêmement touristique. De plus, il y avait ce chantier qui attirait les foudres, il y avait eu un enlèvement de grande ampleur avec un meurtre. Pas mal de drogue qui circulait durant toute la saison hivernale (merci aux touristes fortunés). Bref, il y aurait de quoi faire. Ses supérieurs l’avaient envoyée ici pour qu’elle aide et prenne son temps.

_ « Comme toi, je suis saisonnière. » C’était un mensonge et en même temps, ce n’en était pas un. Si elle avait dit qu’elle était acrobate dans un cirque itinérant ou astronaute ou pilote ou chanteuse dans un groupe de punk, là elle aurait menti.
A l’instant elle disait où elle allait travailler et dire qu’elle ferait du secrétariat n’était pas vraiment un mensonge. Elle aurait le nez dans la paperasse non ?
Ils trinquèrent ! Elle continua à sourire puis se souvient qu’il lui avait dit d’être de la côte Est lui aussi. Alors qu’elle finissait d’avaler sa gorgée de bière elle reprit la parole.

_ « Hum, au fait, tu es d’où de la côte est exactement ? J’arrive de L.A mais je suis née à l’est moi aussi. Une petite ville qui s’appelle Manassas. » Là encore, elle ne mentait pas vraiment. Ses grands-parents s’y trouvaient quand elle était petite, elle connaissait donc bien Elle y avait passé tous ses Noël et les étés ! Dire où elle était née et où se trouvait sa famille, non. Il ne s’agissait pas de faire preuve d’une prudence excessive, c’était juste une habitude qu’elle avait prise. C’était du tac au tac. Ce n’était pas contre Paul.
Finalement, vivre avec des civils était plus compliqué que ce qu’elle aurait pensé. Sa prudence l’emportait. Impossible pour elle d’être honnête à 100%.

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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyLun 30 Nov - 0:34


Nice to meet you, too
Comprenait-elle vraiment ? Il en doutait. Il avait l'impression de jouer une partie de poker menteur, à qui finirait par obtenir une information de l'autre. ✧ Elle perdrait, évidemment, pour la simple et bonne raison que lui n'avait pas le choix. Il ne pouvait absolument pas se permettre que son passé soit connu, sans quoi il n'aurait plus qu'à vendre le chalet, et partir s'installer à nouveau ailleurs. Peut-être même à changer de continent. Il ne se faisait aucune illusion quant à ce que serait sa vie si on découvrait qu'il avait fait dix ans de prison et qu'on l'en avait sorti en raison d'un "doute raisonnable". C'était exactement la raison pour laquelle il était venu s'installer au Canada, et avait quitté les Etats-Unis ; les chances qu'on le reconnaisse ici étaient bien moins élevées. Le plus grand danger pour lui, finalement, c'était elle, mais son dossier était tellement irréprochable que même sans qu'elle sache qu'il était celui qui décidait de qui venait habiter ici, il ne pouvait pas décemment refuser. Ce serait à lui de préserver son identité.
Plutôt que répondre à son "je comprends" avec une platitude quelconque qui risquait de le griller, il avala une longue gorgée de bière, attendant qu'elle-même réponde sur ce qu'elle venait faire au Canada. Boire de la bière lui avait manqué, quand il était en prison. Là-bas, quand il faisait chaud l'été, la seule chose que vous pouviez espérer c'était de l'eau à température ambiante. Ca puait la sueur. C'était infect. C'était presque un instant de grâce, chaque fois qu'il décapsulait une bouteille ; il fallait pourtant qu'il fasse attention. Après dix ans sans la moindre goutte d'alcool, il ne tenait pas plus qu'un enfant. Prudemment, il reposa la bouteille sur la table basse, devant son fauteuil, pour s'éviter de boire trop vite. Secrétariat, hum ? Ce n'était pas totalement impossible, après tout, dans son dossier, elle n'avait pas spécifié ce qu'elle faisait exactement, mais franchement, il avait du mal à y croire. Pour quelle raison une petite ville comme Whistler aurait-elle besoin de faire venir une secrétaire des Etats-Unis ? Il n'avait rien pour étayer sa théorie, à part son instinct.
Trinquons aux jobs saisonniers alors. Et à ton installation.
Trinquer impliquait de récupérer sa bouteille, ce qu'il fit, sans boire pour autant. D'ailleurs, la bière qu'Elizabeth était en train de boire faisait penser à Paul qu'elle n'était pas secrétaire. Il avait du mal à associer secrétariat et bière. Flic et bière collait beaucoup mieux. Quand il était encore en poste à Detroit, ils avaient quelques collègues femmes. Dans les pots, elles buvaient comme les hommes.
J'ai pas mal bougé, entre New York et Philly. Dans les terres aussi. Cleveland, Chicago ... Plutôt des grandes villes, c'est là qu'est le boulot. Enfin, jusqu'à Whistler. Ca, c'était pour goûter l'air des petites bourgades, et du Canada.
Manassas ? Jamais entendu parler. Se pouvait-il que là-dessus aussi elle s'amuse à mentir ? Il ne comprenait pas bien où elle voulait en venir, à cacher qui elle était, ni quelles pouvaient être ses raisons. Pour autant, il n'avait pas envie de faire des recherches. Déjà, il n'était pas un crack en informatique. Les systèmes avaient beaucoup évolué, ces dernières années, et il avait l'impression de devoir tout réapprendre. Sans compter les smartphones. Il en avait un, et le fonctionnement de ce mini-ordinateur le fascinait encore, parfois. Ensuite, il ne connaissait personne qui l'aiderait dans la police. Plus aujourd'hui. Enfin, s'il était curieux à des fins de protéger son propre anonymat, il n'avait pas envie de déclencher une guerre d'espionnage. Il allait devoir apprendre à jouer sur le fil, en permanence. Lui faire confiance, et se méfier tout en même temps. De ton côté, il n'avait pas mis les pieds hors de Detroit, mais en sous-entendant qu'il avait beaucoup bougé, et souvent, il s'autorisait à ne bien connaître aucun lieu. C'était la première sécurité qu'il avait trouvée, pour ne pas se griller.
Je suis plutôt nomade. Je suis même surpris que tu m'aies trouvé un accent.
Encore que ... qu'est-ce qu'elle lui avait dit déjà ? Qu'il n'était pas canadien, mais américain. Ce n'était pas elle qui avait identifié d'où il venait. Il avait été le premier à mentionner la côte Est. Bah ... ce n'était pas grave. La discussion était très superficielle, au final, il n'allait pas se griller avec ça. Pour le moment, il avait la maîtrise de ce qu'il faisait.
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyLun 30 Nov - 13:56

Nice to meet you...

Roommate ?!
“...”
S
i elle avait eu la moindre idée de ce qu’il se passait, peut-être en aurait-elle rit ? Elle aurait surement joué pour savoir qui tiendrait le plus longtemps. Elle se serait battue pour savoir qui tiendrait le plus longtemps. Là, elle était dans le flou. Pour elle, Paul n’était qu’un saisonnier lambda dont elle n’avait absolument pas envie de se méfier. D’ailleurs, il fallait s’y attendre, elle flancherait avant lui. Il finirait par savoir qu’elle était flic. Pour le reste, peut-être pas, ou pas tout de suite. On lui avait toujours appris à ne rien dire. Son statut était secret. Elle avait bien précisé sur son dossier aux propriétaires qu’elle était de la police, rien de plus. Paul n’avait pas à connaître la vérité maintenant. Pas tant qu’elle ne serait pas assurée qu’elle pouvait lui faire un minimum confiance. On lui aurait donné le bon D ieu sans confession pourtant. Il avait un visage doux et très ouvert. Des yeux expressifs... Elle s’entendrait bien avec lui. Elle n’en doutait pas. Presque pas.

_ « A tout ça oui ! » Trop long à répéter ! Elle sourit encore et but... Encore. Contrairement à Paul, elle n’y allait pas avec le dos de la cuillère. Sa bière était déjà presque vide d’ailleurs. Elle avait eu chaud et soif. La première bière qu’elle buvait était en général toujours avalée en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire !
Un truc de flic peut-être, ou d’agent oui. Pas un truc de secrétaire. Il n’avait pas faux mais à aucun moment elle n’y pensa. La bière c’était le moyen de décompresser après le boulot sans pour autant finir raide mort. Avec deux bières ou trois, le seul risque était qu’elle passe son temps à aller aux petits coins.
Lizzy lui avait posé une question mais il n’y répondait pas vraiment. Elle lui avait demandé où il était né. Pas où il avait voyagé. Il ne venait pas de N.Y, impossible. Ou peut-être et alors il avait beaucoup changé mais le new-yorkais venait d’un monde étrange... C’était pourtant la ville qu’il avait citée en premier tout en en énumérant un tas à la suite. Se pourrait-il qu’il lui cache quelque chose ? Non... Il n’avait juste surement pas compris la question.

_ « Mais t’es né où ? » C’était sa question après tout ! Quand les gens ne comprenaient pas, elle redemandait ! Surtout là puisqu’il ne s’agissait pas d’un interrogatoire ou d’une quelconque prise d’informations afin de le faire plier.
Elle était toujours souriante et très à l’écoute. Finalement, rencontrer des gens et s’intéresser pour de vrai à eux était sympa aussi. Surtout des gens qui venaient d’un horizon tellement éloigné du sien !

_ « Mais c’est bien, tu as vu du pays du coup. C’est cool. Je n’ai jamais beaucoup voyagé moi. Ce sera ma première grande aventure ! » Tu parles... Fin... Quoi que. DC, Quantico, LA, ici. Non, elle n’avait pas beaucoup voyagé. Tout avait été en relation avec le boulot alors vous pensez bien que de L.A elle n’avait pas vu tous les trucs vraiment touristiques !
Après, question aventures, elle en avait vécu. Trop même. L’adrénaline était bonne à prendre mais parfois, quand elle était seule dans sa chambre, repasser en long, en large et en travers sa journée était douloureux et effrayant.

_ « Ca va te changer du coup. Tu as déjà fait un peu le tour ? Tu me diras s’il y a des endroits à ne pas manquer. » Eventuellement il pourrait lui faire faire un tour de la station. Comme ça ils pourraient faire le tour des bars aussi... Il fallait qu’elle s’immerge. On vous arrête tout de suite, sa préoccupation dans la vie n’était pas de boire comme un trou. C’était juste qu’en général, les gens louches fréquentaient les bars... Elle voulait avoir à l’œil les principaux intéressés. Voir également comment Paul se comportait dans ce genre d’endroits. Déjà, bon point... Il buvait bien moins vite qu’elle !

_ « Je suis très observatrice... » Et oui, il allait devoir faire avec, elle ne se faisait pas avoir ! Oh... Leur cohabitation serait folklo... Si seulement elle s’était douté qu’il lui cachait également quelque chose... Si seulement !

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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyLun 30 Nov - 22:36


Nice to meet you, too
Hum ... où il était né ... C'était le lieu qu'il était sensé connaître le mieux. Lui mentir, parler de New York ? ✧ Detroit n'étant pas la côte Est, ça l'exposait à des questions sur pourquoi il avait dit venir de la côte Est. Lui dire qu'il ne se sentait pas vraiment habitant de Detroit ? Qu'il avait trouvé son équilibre plus à l'est ? C'était dangereux. Qu'est-ce qui l'était le moins ? Ah pardon, j'avais pas compris ta question. Je suis né à Detroit. Il accompagna son aveu d'une grimace ; d'un autre côté, il savait comment sa ville avait évolué ces dernières années, après la crise économique. Tout le monde faisait la grimace en parlant de Detroit, non ? C'était bingo, en tout cas ; Lizzie reconnaissait avoir peu voyagé. Il y avait donc peu de risques qu'il se fasse griller, à part à supposer qu'elle ait menti sur ce point comme sur son job, mais il ne voyait pas pourquoi. Donc, en gros, avec son histoire de nomade qui avait beaucoup bougé, il avait trouvé l'histoire parfaite. Sans doute faudrait-il qu'il l'étoffe, par écrit, histoire de ne pas s'emmêler les pinceaux dans le futur, mais le tout s'annonçait de bon augure. Tu verras, c'est sympa de voir du pays, rencontrer des personnes de tous les horizons. J'adore ça. En fait, pas vraiment. OK pour rencontrer du monde, sous réserve de ne pas prendre de risques quant à son identité. En revanche, il n'avait pas la moindre envie de voir du pays ; tout ce dont il rêvait, c'était de se poser. D'avoir la vie la plus routinière et la plus banale possible. Se lever le matin pour prendre un job pépère. Se créer de nouveaux repères. Ce qui signifiait que dans quelques mois, il aurait peut-être à justifier de ne pas bouger. Pour le moment, cela ne semblait pas un obstacle insurmontable ; il trouverait quelque chose le moment venu pour justifier de ne pas quitter la petite station. L'idéal serait qu'il se trouve finalement un job non saisonnier, en fait. Il verrait bien.
C'est beaucoup plus petit que LA, et beaucoup moins chaud aussi. Mais il y a de l'animation. Je suis arrivé il y a pas longtemps, donc je n'ai pas encore vu grand-chose, mais je crois qu'ils ne vont pas tarder à inaugurer les illuminations de Noël. Si ça te tente, on pourra aller ensemble. Ce genre de choses le tentait bien, lui, en tout cas. Noël, même en prison, était une période qui lui mettait du baume au coeur. Le 24 au soir, il assistait à la messe de Noël donnée par l'aumônier de la prison ; c'était un moment de trêve, même parmi les prisonniers. Le 25, il rencontrait l'aumônier, se confessait, et repartait avec un peu d'espoir pour l'année à venir. Cette année, il avait d'ores et déjà prévu de faire un sapin, et de décorer la maison de haut en bas. Il ne savait pas s'il serait seul ou non, mais de toute façon, il prévoyait de faire de cette période un moment pour se créer de beaux souvenirs. Ca ne te manquait pas, la neige à Noël ? Déjà à l'époque où il était encore un simple habitant de Detroit, avec une vraie vie, il aimait les Noël blancs, et cette ambiance de fête. C'était une des raisons pour laquelle il avait choisi de s'installer dans une station, entre toutes les destinations isolées qui s'offraient à lui. Il avait hâte que les premiers flocons tombent. Excellent, Sherlock. Tu veux une autre bière ?
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyMar 1 Déc - 16:30

Nice to meet you...

Roommate ?!
“...”
E
lle grimaça plus ou moins avec lui quand il précisa qu’il était né à Detroit... Oui, pas la ville la plus glamour qui soit. Elle lui sourit, ne pensant plus qu’effectivement il avait dit être de la côte Est et que Detroit était un chouilla plus dans les terres. Peu importe, c’était plus à l’Est qu’à l’Ouest. Plus à l’Est qu’au centre. Maintenant qu’il avait répondu, elle n’y penserait plus.
Il avait raison, rencontrer des personnes de tous les horizons était sympa. Elle l’avait fait durant sa formation. Elle l’avait ensuite fait à L.A, dans le boulot quoi. C’était effectivement cool mais avec elle, il s’agissait toujours de liés ces gens au travail. Ni plus ni moins. Mais... Il fallait bien un fil conducteur non ? Plutôt, un point commun entre les gens ? Ce serait surement ça le plus difficile pour elle, se lier à des personnes avec lesquelles elle ne partageait que des mensonges. Voilà pourquoi, sur le long terme, elle espérait pouvoir être honnête avec ses colocataires. Du moins sur le fait qu’elle était flic. Ce serait de cette manière plus simple d’être sereine et d’apprécier ce qu’elle vivait. L’honnêteté était importante, du moins une fois chez soi. Le seul endroit où elle avait jusqu’à présent eu le droit de souffler.

_ « T’es un genre d’aventurier. C’est bien. » Elle lui souriait toujours. Un hippy si ça se trouve ! Elle voulait adhérer à 100% à ce qu’il disait mais ce n’était pas simple. Elle était bien trop « sérieuse » à sa façon. D’un côté elle était capable de s’éclater en club, de faire la fête comme une ado mais de l’autre, elle ne lâchait jamais vraiment prise. Une part d’elle vérifiait toujours ce qu’il se passait tout autour. Elle était aux aguets en permanence. Rien n’était fait sans réflexion. En fait... Il s’avérait qu’elle n’avait jamais réellement pris de temps pour elle. L’insouciance était pour les autres. Elle faisait semblant qu’elle était la fille la plus cool du monde, mais non. Ce rôle lui plaisait ceci dit, elle aimait s’y perdre.

_ « Effectivement... Ca faisait longtemps que je n’avais pas superposé autant de couches de vêtements. Bah écoute oui, pourquoi pas. Ce sera l’occasion de voir du monde justement. Super. » Très bien même ! Il y avait toujours de quoi voir dans ce genre d’évènements. L’ambiance de la ville lui serait très vite révélée ainsi. Puis... Les illuminations de Noël... Cela faisait rêver même une fille comme elle.

_ « Hum... Non. Avec mes anciens colocs à L.A justement, on avait un rituel, on allait se baigner à toutes les fêtes. Thanksgiving, Noël, St Valentin, Pâques... Toutes les fêtes. On faisait pas mal d’activités sur la plage. C’était top et du coup, non, la neige ne m’a jamais manquée. » Ils avaient besoin de ces rituels. De ces moments où, entre eux, ils se lâchaient. Ils pouvaient être légers. Se reposer les uns sur les autres, partager, être honnêtes, du moins un minimum.

_ « D’ailleurs, tu sais si on aura bientôt d’autres habitants ou pas ? » Et si ces habitants-là n’étaient pas nets ?
Il fallait qu’elle arrête ! Elle était au Canada, dans une petite ville. Personne n’allait essayer de la tuer parce qu’elle avait fait couler une branche d’un cartel à L.A. Dans ces moments-là elle se disait qu’en fait elle avait eu la pire idée du monde en s’éloignant des siens et de son univers. Parler, se taire... Dire qu’elle était flic, merde. Ce ne serait pas de trop ! Elle le ferait... Oui... Promis... Demain... Un jour, quand elle serait prête.

_ « Une autre bière, évidemment ! Mais laisse, je connais le chemin, tu veux un truc ? » Ni une ni deux elle était sur ses jambes à trotter vers la cuisine. Là, elle contempla l’extérieur quelques minutes. Tout à coup, elle se souvint : Le jacuzzi. Une bière dans le jacuzzi ! Whahooo... Il ne faisait pas encore trop froid, pas encore nuit, bientôt. Ce serait peut-être même encore plus beau de nuit. Trop de questions tournaient dans sa tête finalement. Elle aurait cru que ce serait facile, comme une infiltration banale mais là c’était plus que cela. Elle devait s’infiltrer en mentant mais elle devait également être honnête sans trop savoir si ce ne serait pas une connerie monumentale. Les ordres étaient clairs : « Oublie la DEA. Tu n’en parles pas. Tu es flic, ça c’est ok, le reste est off limits. » Même ça elle avait du mal.
Elle revint avec sa bière toujours en trottant. Un immense sourire aux lèvres.

_ « J’ai envie d’essayer le jacuzzi. » Pas pudique pour un sou elle n’imagina pas une seconde que cela pourrait être étrange. Ils allaient vivre ensemble, il faudrait qu’il s’habitue à la voir déambuler dans toutes les tenues possibles et imaginables. Il ferait plus froid ici qu’à LA mais si le chalet était bien chauffer, elle ne changerait pas ses habitudes vestimentaires.

_ « Tu es le bienvenu si tu veux, cela va de soi. » La façon dont elle le disait montrait qu’il n’y avait aucune ambiguïté possible dans cette invitation. Rien. De toute façon, pour elle, il était gay alors...
Ils avaient de toute façon pas mal parlé. Ils dineraient ensemble après mais à l’instant, une petite pause détente ne serait pas de trop.

_ « Et après on pourra dîner. Tu vas voir, je suis la reine de la pizza surgelée ! » Elle rigola encore un peu. Les choses s’annonçaient bien. De prime abord elle appréciait le jeune homme. Ce serait simple. S’il était toujours aussi cool, ils ne devraient pas se prendre la tête et si ça devait arriver et bien... Elle avait vu pire.

_ « Juste un truc... Tu aurais quelque chose à fumer par hasard ? » Juste un test... Juste un. U joint dans le jacuzzi, un rêve de tout fumeur de ganja non ? ... Cela ne lui paraîtrait pas saugrenu et si jamais il la jugeait mal pour cela... Elle aviserait. C’était elle qui testait de toute façon, non ? Dans son esprit en tout cas.

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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyVen 4 Déc - 14:42


Nice to meet you, too
OK, c'était parfait. Il s'était tiré de ces premières questions sur lui avec brio, et sans paniquer - pas même intérieurement. ✧ Cet échange n'était que le premier d'une longue série, où ils se découvriraient l'un l'autre - en étant en colocation, c'était inévitable - mais maintenant, il se sentait en confiance. Il avait été capable de mentir de façon convaincante, sans éveiller les soupçons - rien, en tout cas, dans les paroles ou le visage d'Elizabeth ne laissait supposer le contraire. Mais peut-être aussi, finalement, n'était-elle effectivement qu'une secrétaire qui avait voulu gonfler son dossier en se réclamant de la police alors qu'elle n'en était qu'un élément annexe. De toute façon, à supposer que ce soit le cas, c'était bon pour lui ; il se sentit même autorisé à terminer sa bière, comme l'étau se desserrait. Parallèlement à cette histoire peu confortable de mensonges, il n'était pas mécontent s'il pouvait s'entendre avec Lizzie. Ses années de prison avaient aussi été des années de solitude et, maintenant, il voulait retrouver le monde ; le problème était plutôt que le monde veuille le retrouver. Ce n'était pas garanti, et, par exemple, faire confiance à sa nouvelle colocataire en lui racontant tout était exclu. Il ne parvenait à imaginer, même dans le futur, de pouvoir se révéler ; c'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, il refusa de l'accompagner dans le jacuzzi. L'avait-il déjà testé ? Oui, absolument. Il avait kiffé ce luxe à un point que vous n'auriez même pas imaginé, parce qu'imaginer ce qu'était des années d'enfermement était tout aussi impossible. Il aurait aussi pu rester vers elle tout en déclinant le jacuzzi, juste pour discuter ; le sujet de Noël ou des traditions de plage d'Eli avec ses anciens colocataires avait certes été clôt avec son acceptation de l'accompagner aux illuminations, mais la question des autres colocataires était restée en suspend. Paul s'était contenté d'un simple "Aucune idée, sûrement" ; c'était ce qu'on pouvait légitimement imaginer compte tenu de l'allure du chalet et des loyers, mais à vrai dire, pour le moment, il n'y avait pas eu d'autres demandes. Il n'était toutefois pas sensé le savoir, n'est-ce pas ? Quoiqu'il en soit, Elizabeth devait maintenant être en train de profiter du jacuzzi, tandis que lui était remonté à sa chambre, prétextant un coup de fil à passer. Il ne pouvait pas se montrer à elle.

Prison, jour 17. Il avait tenu cinq jours - déjà presque un record - avant que ses co-détenus comprennent qui il était. Cinq jours où il s'était fait discret et où il avait tenté de dissimuler sa peur d'être là, au milieu de détenus pour la plupart dangereux, et de voyous habitués à l'enfermement. S'il avait montré quoi que ce soit, ils l'auraient réduit en charpie. Le cinquième jour ... oh, il se rappelait parfaitement de ce moment. Un nouveau était arrivé - mais pas nouveau pour Paul. Ils se faisait appeler Deezie, et dealait un peu de crack dans le quartier où Paul patrouillait autrefois. Il l'avait reconnu au réfectoire. Leurs regards s'étaient croisés, les yeux de Deezie s'étaient arrondis de surprise et Paul, en fronçant les sourcils, avait tenté de lui faire comprendre qu'il ne devait rien dire. Allez expliquer ça à un malfrat qu'il avait emmené plusieurs fois au poste ... Depuis, ce n'était plus dans la peur que Paul vivait, mais dans la terreur. Quand Deezie avait vendu la mèche, au milieu du réfectoire, des gars lui étaient tombés dessus pour le rouer de coups, mais, rapidement, les surveillants étaient intervenus. Paul s'en était tiré à bon compte. Une lèvre éclatée, un oeil au beurre noir. Des douleurs dans les côtes. Et des menaces de représailles par dizaines. Des insultes. Des crachats, parfois. Les surveillants, divisés quant à sa culpabilité, ne savaient pas quoi faire - le surveiller de près, ou le laisser se démerder. Certains lui montraient clairement qu'ils le croyaient coupable. C'était le cas de Thomson, qui surveillait la cour aujourd'hui. 17 jours depuis qu'il était là. Rien, à l'échelle de la vie qui l'attendait ici. S'il survivait. Il avait senti l'embrouille dès l'ouverture des grilles des cellules. On murmurait dans son dos. Il avait fait en sorte de se tenir loin des petits groupes qui s'étaient formés un peu partout, jusqu'à ce que 4 prisonniers s'approchent de lui, l'invectivant. Ils n'avaient pas cherché à le frapper. Les insultes avaient continué de pleuvoir alors qu'ils étaient toujours plus proches de lui et, d'un seul coup, il y avait eu la douleur. Dans le bas de son ventre. Il avait hoqueté de surprise autant que de souffrance. Sa main était rouge de sang. Les types l'avaient maintenu contre le grillage dans le coin de la cour, formant un mur devant lui, le temps qu'il se vide assez pour tituber. Ils s'étaient éloignés alors qu'il perdait connaissance, s'effondrant au sol pour la première fois - mais pas la seule.

Torse nu devant la glace de sa salle de bains, Paul soupira. Jamais il ne pourrait expliquer ça. Avec des inconnues, il trouverait une histoire quelconque. Pas avec Lizzie. Pas de jacuzzi, donc. Il redescendit son pull, dissimulant son torse, et tira sur ses manches. Ses bras aussi portaient des stigmates de qui il était vraiment. Sa montre indiquait 19h30. Elizabeth devait bien en avoir terminé, non ? Sinon, il pouvait toujours s'installer dehors, vers elle, sans pour autant rentrer dans l'eau. Il ne pouvait pas faire durer indéfiniment son pseudo coup de téléphone, et il avait faim. Il fallait aussi qu'il lui reparle sérieusement d'un truc qu'elle lui avait demandé, juste avant qu'ils se séparent. Quelque chose à fumer. Il avait répondu d'un mécanique "Je ne fume pas", faisant semblant de ne pas comprendre ce qu'elle voulait réellement dire, mais il n'était pas idiot. Il lui fallait clarifier ce point une fois pour toutes. Il ferma la porte de sa chambre soigneusement, et descendit au rez-de-chaussée du chalet. Lizzie était sur la terrasse, sortie de l'eau ; elle enfilait un pull et, comme il la rejoignait, il eut juste le temps d'apercevoir la longue ligne fine, rose et boursouflée, d'une cicatrice sur son côté. Flic quand même, alors ? Faudrait-il qu'il entreprenne de se renseigner quand même sur elle ? Il ne savait pas comment s'y prendre, il n'avait qu'un petit agent qui patrouillait en extérieur. Merde. Tout ça lui plaisait de moins en moins. Mais dans un premier temps, il y avait le sujet fumette. Il relégua loin ce qu'il avait vu. J'ai très bien compris ce que tu m'as demandé tout à l'heure, mais je te préviens : je ne veux pas d'emmerdes. Tu fais ce que tu veux dans ton coin, mais si tu en parles encore devant moi, je préviens les proprios. C'est clair ? Pour lui, enfreindre la loi d'une quelconque manière était un risque d'être à nouveau enfermé qu'il ne prendrait pas. Jamais. D'ailleurs, si tu dois bosser dans un commissariat, tu ferais mieux de t'abstenir de ce genre de conneries. J'en reparlerai pas, donc maintenant, si tu veux, on va bouffer.
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyVen 4 Déc - 18:24

Nice to meet you...

Roommate ?!
“...”
I
l ne fumait pas. C’était ce qu’il lui avait répondu. Ok, alors. Pas de souci. Elle lui avait souri brièvement avant de se retourner, bière à la main et de foncer à l’étage pour se mettre en maillot. Elle n’avait pas de une pièce. Cela ne faisait pas partie de sa garde-robe alors ce serait bikini. Sexy ou pas, ce serait à lui de le dire si cela l’intéressait et sinon... Elle s’en fichait.
Elle redescendit rapidement avec un gros pull et une serviette sur l’épaule, direction la terrasse et le jacuzzi. Bonheur !
Dommage que Paul ne veuille pas s’immerger avec elle mais d’un autre côté, elle comprenait, c’était peut-être gênant ? Elle, elle s’en fichait puisque sa pudeur n’était pas bien grande mais peut-être que lui était plus réservé. Elle comprenait. Cela lui permit d’ailleurs de rester tranquille et de réfléchir à tout cela. A tout et à rien d’ailleurs car honnêtement, rien de ce qu’il lui avait dit ne l’avait perturbée au point qu’elle ne se mette à douter de quoi que ce soit. Effectivement, qu’il ait déjà trouvé un logement sans pour autant avoir de travail avait titillé quelque peu son sens de la logique et de l’honnêteté mais ... Elle se l’était promis, elle devrait essayer de faire confiance.
Du coup, elle n’y repensa plus. Elle laissa l’information dans un coin de sa tête et profita du jacuzzi, de la bière, de la vue, du silence... Pour le moment, ils n’étaient que tous les deux et du coup la maison était calme, peut-être qu’avec ne serait-ce qu’une personne en plus ce silence deviendrait rare. Elle espérait qu’ils ne tomberaient pas sur des colocataires complètement excités. Paul était à fond mais pas dans l’excès, du moins, pas de ce qu’elle avait vu. Ce n’était pas le cas de tout le monde.
Elle prit donc le temps de se reposer. Sa propre excitation était passée et elle était « plus calme ». Reposée.
Quand elle sortit du jacuzzi, elle ne fit pas attention à si Paul était à côté ou non. Peut-être aurait-elle dû ? En règle générale elle n’oubliait pas ses cicatrices. Une sur le flanc « devant-derrière » comme elle la décrivait et l’autre dans le « gras du bras ». Celle-ci ne faisait pas vraiment guerrière, d’ailleurs, elle était bien plus petite. L’autre était beaucoup plus impressionnante, c’était d’ailleurs celle-ci qui l’avait conduite ici.
Ce ne fut que lorsqu’elle termina de mettre son pull qu’elle se rendit compte qu’il avait  
Surement, voire forcément vu ce qu’elle « cachait ». Ce ne serait pas un problème. Elle détestait cette cicatrice, évidemment, mais elle s’en fichait qu’il l’ait vue ou non. C’était ce dont elle se persuadait. Ce rappel de sa vie d’avant la faisait encore souffrir physiquement, mais c’était mentalement que le plus dur résidait. Se souvenir de ce qu’il s’était passé faisait bien plus mal que la blessure en elle-même. Elle avait dû raconter encore et encore sa version des faits. Comment ils lui avaient tendu un piège pour la chopper et ... La tuer, très certainement, c’était bien parti, qui aime les flics infiltrés ? Pas ceux qu’elle était finalement parvenue à faire coffrer en tout cas.
Elle le regarda donc, sans rien dire. Elle allait s’excuser en lui disant qu’elle montait deux secondes pour aller mettre un bas, quand il ouvrit la bouche.
Il revenait sur ce qu’elle lui avait demandé et qui, finalement, l’avait convaincue. Erreur tactique de sa part ?
En premier lieu, elle rigola intérieurement. Une balance ! En indic il aurait été formidable lui !

_ « Ok, captain America. » Soit il avait un sens du respect de la loi hyper prononcé naturellement, soit il avait été élevé par des flics, soit il avait un casier et par conséquent tout intérêt à rester hors du radar pour ne pas s’attirer de problème... Cela remettait tout en cause. Finalement, elle avait bien fait de lui demander cela. Il était tout de même... Pas virulent mais... sec et comme investi d’une mission ou... Pas forcément clair quoi. C’était étrange pour elle qu’il revienne dessus comme cela finalement. Les innocents n’en font pas des tonnes, si ?

_ « J’avais une prescription à L.A. Je me suis empalée sur une grille en faisant l’idiote avec des amis. Les médecins m’ont filé ça pour « apaiser la douleur », je suppose que j’en ai pris l’habitude. Je te demanderai plus. Promis et ... Je n’aime pas spécialement être « hors la loi » non plus, si ça peut te rassurer. » Oh lala. Evidemment que c’était faux. Enfin, elle ne s’était pas empalée, pas vraiment, puis surtout, elle n’avait jamais eu de prescription médicale pour fumer de l’herbe ! C’était formellement interdit ! Les flics faisaient dans le légal. Les médicaments, l’alcool. Pas les drogues prohibées !

_ « Let’s go, manger ! Mais je vais mettre quelque chose et me changer, j’arrive. » Elle remonta à l’étage. Evidemment, la porte de la chambre de Paul était fermée. Encore et toujours. Pas celle de Lizzy, ceci dit, elle n’avait encore rien déballé. Ensuite elle fermerait toujours, voire même à clé. Est-ce que fermer systématiquement la porte de sa chambre signifiait que l’on avait forcément quelque chose à cacher ? Ce fut ce qu’elle se demanda alors qu’elle enfilait un pantalon léger/cool/détente. Elle ne cessa pourtant pas de réfléchir. Pourquoi était-il revenu dessus ? Pour la prévenir... Oui, ok, mais autant le dire tout de suite plutôt que d’attendre non ? Surtout qu’il semblait prendre cela à cœur. Elevé par des flics ? C’était le plus probable. Impossible qu’il en soit un également. Le destin ne faisait pas ce genre de blague, si ? Non.
Quand elle redescendit, il avait fait chauffer le four et elle l’aida à y mettre les pizzas. Ils avaient sortis des assiettes. Il lui expliquait plus ou moins où tout se trouvait. Vaisselle etc... Cette baraque manquait de petits biscuits. Sans qu’il n’y ait vraiment de blanc particulier elle se permit de continuer la conversation plus personnelle.

_ « Ta famille faisait quoi dans l’Est ? » Pour ne pas que cela fasse interrogatoire, elle enchaîna immédiatement.

_ « Mes parents sont profs, en retraite depuis peu maintenant. Anglais et mathématiques. Tu auras rapidement l’occasion de constater qu’avoir un père prof de math ne fait pas de toi un génies des chiffres ! » Ah non !
Ah, non surtout qu’en fait son père n’avait jamais été prof. Peu importe.
Le mensonge était naturel et elle le racontait depuis tellement longtemps maintenant qu’elle avait parfois l’impression que c’était vrai. Bon, effectivement, en couverture on ne lui demandait pas souvent ce que faisait ses parents mais elle avait tous les mensonges déjà préparés, au cas où... Ce soir, avec Paul, c’était « au cas où ». Captain America avait réveillé ses plus profonds instinct de flic !
Par contre, elle était très loin d’imaginer la vérité.
D'abord, donc, essayer de découvrir si sa famille n'était pas à l'origine de son respect de la loi. Voir ensuite si il n'y avait pas quelque chose de louche... Pourtant... Comme ça... Mais on ne pouvait décemment pas se fier au physique.
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyMar 8 Déc - 23:30


Nice to meet you, too
Leurs regards se croisèrent alors que la tête d'Elizabeth réapparaissait à travers l'encolure de son pull, et Paul comprit tout de suite qu'elle savait qu'il avait vu sa cicatrice. ✧ Elle ne fit néanmoins pas le moindre commentaire, pas de tentative de justification, rien. Avec une seule cicatrice, c'était facile ; qu'elle veuille ou non lui dire un jour la vérité, il y avait des millions d'explications plausibles. Mais lui ... lui en avait tellement, des plus petites aux plus laides. Rien d'autre que la vérité ne pouvait justifier d'être dans un tel état. En prison, il n'y avait pas de blessure propre, de balles qui vous traversent, d'estafilades au couteau. Uniquement des plaies aux bords irréguliers, provoquées par des armes de fortune assemblées avec les moindres objets qui passaient sous la main des prisonniers. Il ne lui demanda rien ; il n'en avait pas le droit. Mais un jour, sans doute, il faudrait qu'elle s'explique. Secrétaire dans la police, ou flic, il commençait à penser qu'elle entretenait volontairement le flou ce qui, s'il poussait plus loin son raisonnement, aurait laissé supposer qu'elle était plutôt flic que secrétaire. Donnait-on des prescriptions de stupéfiants aux flics ? Le cannabis comme traitement thérapeutique, admettons ; hormis le fait qu'il ne voulait pas prendre le moindre risque quant à la transgression des lois, il n'avait rien contre les drogues douces. Il avait fumé des pétards, autrefois, probablement comme un peu tout le monde. Mais aux flics ? Ceux qui arrêtent les dealers ? Il hocha quand même la tête en signe d'assentiment, tout en ne s'estimant pas totalement convaincu par ses explications. OK, on est sur la même longueur d'ondes, alors. C'est bien. C'était mieux, même. Il n'aurait plus manqué qu'ils s'opposent dès leur premier jour de cohabitation. C'était toujours un risque à courir, en colocation, mais il préférait tant qu'à faire l'éviter.
Tandis qu'elle était montée se changer, il s'activa dans la cuisine, préchauffant entre autre le four, avant de sortir assiettes et couverts. Le chalet disposait d'un coin salle à manger, occupé par une grande table en bois brut autour de laquelle un banc et des chaises multicolores étaient disposées ; il y avait de quoi installer peut-être une dizaine de personnes confortablement. Le coin repas, dans la cuisine, se limitait du coup à deux tabourets de bar dans un coin de l'îlot central. C'est là, pourtant, qu'il choisit de les installer. Utiliser la grande table pour manger alors qu'ils étaient si peu nombreux ... il trouvait ça sans intérêt. Comme Ella était redescendue, et que les pizzas chauffaient, il entreprit de lui montrer un peu où les choses se trouvaient rangées. Lui non plus, cela dit, ne savait pas encore tout trouver du premier coup. Il avait très envie d'apprendre à cuisiner, cela dit, alors cela ne durerait pas.
Tous les deux finirent par s'installer face à face autour d'une bouteille de vin, dont Paul le servit chacun un verre, tandis qu'Eli le questionnait à nouveau. Mon père était flic, ma mère secrétaire médicale dans un planning familial. D'où ma réaction de tout à l'heure. Les drogues n'ont jamais eu bonne presse à la maison. Pour une fois, il lui disait la vérité. Son père faisait réellement partie de la police de Detroit, et sa mère avait effectivement travaillé dans un planning familial. Chacun à leur manière, ils avaient toujours eu cette vocation d'aider leurs prochains. Paul leur vouait une admiration sans borne, même si ses années de prison avaient considérablement compliqué la relation qu'il entretenait avec eux. Donc ils ne t'ont pas transmis leur vocation à toi non plus ? Ca devait être chiant pour toi, la scolarité, les devoirs, tout ça ... Cela dit, les leçons de civisme de son père, et de responsabilisation au sujet des filles de sa mère, n'étaient pas toujours des cadeaux non plus. Autrefois, ça le faisait même régulièrement chier. Quand il avait été ado ... ce qu'ils avaient pu se montrer chiant. Tout ça pour qu'au final il devienne un homme respectable, mais passe quand même 10 ans en prison. Quelle ironie.
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Dernière édition par Paul Hawthorne le Jeu 10 Déc - 22:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyMer 9 Déc - 22:10

Nice to meet you...

Roommate ?!
“...”
I
l avait vu, et alors ? Si elle avait su qu’il était le propriétaire de la maison et que par conséquent il connaissait, plus ou moins, son métier, évidemment, elle n’aurait pas menti. Le problème était qu’elle lui mentait en lui racontant des choses peu crédibles par rapport au fait que lui connaissait une part de vérité. Pas clair ? Pour moi non plus ! Mais ça expliquait que dans la tête de Mike, elle ne soit pas convaincante car pour n’importe qui d’autre, elle l’aurait été. Voilà où nous voulions en venir !
Elle n’ajouta rien sur le fait qu’ils soient effectivement sur la même longueur d’ondes. Il fallait avouer que plus le temps passait en sa compagnie et plus elle l’appréciait, se disant qu’il pouvait être quelqu’un de bien. Pas en menteur en tout cas. Surtout qu’il n’inventait rien d’incroyable. Il était complètement lambda. Un saisonnier qui vient de Détroit, qui cela ferait-il rêver ?
Se pourrait-il qu’il soit en réalité un violeur fou ou un tueur en série ? ... Un psychopathe ? Elle était armée... Fin, pas présentement mais en cas de besoin... Cela n’arrivait que dans les films non ? Surtout qu’elle avait un boulot, elle était attendue, par la police de la ville, il faudrait être vraiment con pour tenter quoi que ce soit. Non, c’était juste un mec lambda, point. Elle allait finir par être ridicule à avoir de telles idées qui lui passaient par la tête.
Ils firent à manger. Paul n’avait pas non plus pris toutes ses marques dans la cuisine. Elle le vit se tromper à plusieurs reprises.

_ « Tu es là depuis quand toi ? » Elle ne se souvenait plus s’il le lui avait dit ou non, mais non... Il ne lui semblait pas l’avoir demandé. Profiter de ce grand chalet tout seul, cela avait dû être sympa. Si elle avait eu ses amis, elle aurait fait une fête. Un dîner, un truc sympa comme elle faisait à L.A. Vivement qu’ils soient plus nombreux. Non pas qu’elle commence déjà à s’ennuyer avec Paul mais elle aurait bien vu une ou deux personnes de plus avec eux ce soir.
Finalement ils s’installèrent et reprirent une conversation plus personnelle. Parler des poêles était sympa en soi mais parler d’eux l’était encore plus.
Lizzy appréciait avoir le plus de détail possible et comme elle s’était promis de ne pas chercher ses colocataires dans les bases de données qu’elle pouvait avoir à sa disposition, il lui fallait pécher des informations sur le terrain ! D’ailleurs, elle avait bien fait de demander. Elle resta impassible alors qu’il lui révéla que son père était flic. Le monde pouvait parfois vous jouer des tours... Elle n’avait jamais vécu avec qui que ce soit qui ne soit pas relié d’une certaine façon à la police et voilà, Paul était fils de flic. Maintenant elle comprenait bien mieux sa réaction face à sa demande. Une mère en planning familial et un père dans la police... Effectivement, oui, il pouvait avoir des côtés très rigides ! Comme elle, peut-être du coup... Maintenant la question était de savoir ce qu’elle devait faire. Se reprendre et dire finalement la vérité et ainsi éviter de s’enfoncer dans un mensonge qu’elle regretterait peut-être plus tard ou alors continuer et « advienne que pourra » ?

_ « Tu n’as pas du tout eu envie d’entrer dans la police ? J’ai cru comprendre qu’en général, dans ce milieu, la pomme tombait rarement loin de l’arbre. » Elle parlait par expérience. Impossible pour elle d’imaginer faire autre chose qu’agent spécial. FBI aurait été le pied, mais pas avec papa dedans. Si elle avait été un homme elle se serait engagée dans les SEALS. Il y avait également la CIA... Sympa ça aussi mais... Voilà, elle avait assisté à des scènes horribles de gens crevant dans le caniveau à cause de la drogue... Elle ne la supportait pas, ne supportait pas le business qu’il pouvait y avoir autour, et ce qu’elle voulait surtout, c’était détruire les réseaux à la source, alors voilà, la DEA était pour elle.
Elle aurait préféré qu’il lui révèle que son père était plombier, elle se serait posé moins de questions. Il n’y avait aucune réelle interdiction quant au fait de révéler dans quel domaine bossait son père.
Elle avait involontairement éludé la question sur les devoirs et le fait qu’elle avait galéré, ou pas... Elle avait juste posé rapidement sans question sans réellement écouter celle de Paul.

_ « Bon ok, avant que je m’enfonce dans un mensonge débile que tu perceras forcément à jour d’ici peu et qui pourrait faire que plus jamais tu ne pourras me faire confiance, je vais être honnête. Mon père était, comme le tien, dans la police, et je ne suis pas là pour faire du secrétariat mais pour jouer à la fliquette canadienne. Voilà. » Elle serait plus souvent dehors qu’au poste à taper des rapports ou allez savoir quoi. C’était ridicule. Elle disait qu’elle était également flic et c’était fini. Le reste n’avait absolument pas à être dit et au moins elle pourrait être elle-même, du moins un minimum. Ne pas mentir chez elle en plus de dehors. Elle ne tiendrait pas le coup. Certes elle ne serait pas envoyée en mission incroyable et pesante, mais elle avait le droit de souffler également. Besoin d’avoir un havre de paix. Ce chalet serait ce paradis et ce ne serait pas en mentant à ses colocs qu’elle arriverait à souffler.
Oui, il y avait des agents qui étaient envoyés en totale immersion qui bouffaient mission/mensonges, dormaient mission/mensonges, s’habillaient, ronflaient, baisaient mission/mensonges mais ce n’était pas elle. Elle, elle avait le droit de souffler. Elle en avait toujours eu le droit et cette visite au Canada avait un but : Souffler. Alors elle lui avait dit la vérité. Elle avait changé d’avis, oui, en peu de temps, oui. Grosse erreur ? Seulement si en réalité il avait été envoyé pour la tuer... Franchement, elle n’y croyait pas. Certes elle avait eu un gros cartel, mais pas si gros que cela... Et puis, ils la pensaient morte. Cela avait été plus simple pour tout le monde ainsi. D’où le déménagement. Elle aurait pu tenter N.Y et ne pas carrément fuir chez les caribous mais cela aurait été moins drôle non ? Enfin voilà, après avoir voulu tout cacher, elle en révélait une partie mais déjà, elle se sentait un peu mieux. Il était fils de flic... Interdiction de penser au pire. IN-TER-DIC-TION !!

_ « C’était complètement idiot de mentir. Appelle ça de la déformation professionnelle si tu veux... J’ai tendance à me méfier de tout le monde et je n’aime pas particulièrement dire à des inconnus ce que je fais. C’est comme ça. Bref. Ne m’en tiens pas rigueur, s’il te plait. » S’il le faisait tant pis pour lui. Elle était du genre très gentil mais également dure à cuir. S’il voulait lui faire la vie dure à cause de cela, qu’il le fasse. Elle n’avait rien à se reprocher. Elle avait menti trois heures... Et après ?
Elle, franchement, elle se sentait plus légère. Cacher son appartenance à la DEA ne serait plus du tout quelque chose de compliqué car elle n’aurait pas à cacher en plus qu’elle était flic. Il avait accès au sommet de l’iceberg, qu’il s’estime heureux, ou pas, puisqu’il ne voyait qu’un simple bout de banquise flottant là.

_ « Je sais donc par expérience que la pomme ne tombe jamais très loin de l’arbre... » Pourquoi pas lui donc...
Elle lui sourit en buvant un peu de vin. Pas mauvais et puis surtout, cela aidait à se détendre. En espérant qu’il aime autant boire qu’elle ! Avec parcimonie, évidemment !

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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyJeu 10 Déc - 23:59


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Il s'était passé peu de temps entre sa sortie de prison et son installation à Whistler, mais, bien évidemment, il ne pouvait pas présenter les choses comme ça à Elizabeth. ✧ Il ne s'était passé que quelques jours, pourtant, entre le moment où il avait recouvré la liberté, et cette nouvelle vie. Comme si, au nom de l'erreur judiciaire qu'il avait subie, on lui avait ensuite déroulé le tapis rouge. Cela ne lui rendrait pas ses années perdues ...
Le jour de sa sortie avait été long, entre impatience en anxiété. Une visite médicale avant sortie, un long entretien avec son avocate. Récupérer les affaires qu'on lui avait confisqué dix ans auparavant. Signer des papiers, des dizaines de papier. Et, finalement, se trouver dehors, hors des murs de la prison. Son avocate l'avait emmené chez elle, dans un véhicule de police banalisé, et avait passé une bonne partie de la fin d'après-midi à lui présenter l'accord que la justice souhaitait établir avec lui, pour se prémunir de futures poursuites au nom de l'erreur judiciaire. Ils avaient ensuite dîné. Un repas fin, un peu de vin. Très rapidement, l'alcool aidant, il avait un peu perdu le contrôle de la soirée et, sans comprendre comment, il s'était retrouvé dans le lit de l'avocate.
Le lendemain, il avait signé l'accord, toujours en présence de son avocate, et d'un procureur de Detroit. Celle qui l'avait finalement fait sortir de son enfer l'avait aussi accompagnée au Canada, où on lui avait proposé de s'installer. Tout était allé vite. Ses papiers, le visa pour vivre et travailler au Canada. Le versement du dédommagement financier qu'on lui avait accordé. L'achat du chalet. Au final, il n'était pas là depuis beaucoup plus longtemps qu'elle. Ca fait une dizaine de jours. Ce n'était pas secret. Réfléchissant une minute, il reprit. Onze jours, en fait. C'est récent aussi. Ce qui expliquait qu'il soit aussi un peu paumé dans la cuisine ; rien de dramatique, au final, ils mangeaient. Tout en discutant, comme le bip du four s'était fait entendre, Paul se leva pour sortir les pizzas. Gamin, je voulais faire comme mon père. Je jouais au policier et aux voleurs. Le truc classique. Mais à l'adolescence ... tu vois bien. Rébellion contre le monde entier, surtout mes parents. J'ai laissé tomber. Je voulais surtout plus être comme lui. Ce n'était pas totalement faux : à l'adolescence, il avait effectivement connu le clash familial classique, le besoin de tuer le père, toutes les phases par lesquelles un futur adulte en construction passe. Mais, d'ici à la fin du lycée, il était revenu "dans le droit chemin", convaincu que son avenir était d'aider ses proches en faisant le même métier que son père avait fait auparavant. Tout naturellement, il était entré à l'école de police.
Apparemment, elle aussi. Elle était donc finalement bel et bien flic. OK. Pourquoi tu as menti ? La question était sérieuse. Paul avait d'ailleurs arrêté de manger et reposé sa fourchette, pour regarder Lizzie dans les yeux. Il ne comprenait pas. Elle avait honte ? Peur de ne pas s'intégrer dans la maison ? Pas un seul instant il n'imaginait qu'elle ait un quelconque secret à cacher, il était impossible que le destin ait mis sur sa route quelqu'un qui aurait eu à de dissimuler comme il le faisait.
Par déformation professionnelle ... Bon, elle avait répondu, certes, mais il n'était qu'à moitié convaincu. Un peu dépité qu'elle ait cherché à lui mentir, même s'il avait vite compris, à la lumière de son dossier, qu'elle n'était pas claire. Il ne lui trouvait aucune excuse justifiant ce mensonge, contrairement au sien. Pour autant, il ne pouvait pas lui en tenir rigueur : il en faisait autant, même s'il le voyait comme une nécessité absolue. Elle le mettait face à son propre mensonge, et peut-être était-ce ce qu'il n'appréciait pas, in fine ... Si tu as d'autres choses à me dire, c'est maintenant. J'crois pas que cette coloc fonctionnera si on se raconte des cracks. Un peu comme elle, il attrapa son verre de vin pour en prendre une gorgée. L'ambiance avait été un peu plombée par tout ça, et il avait hâte, maintenant, de passer à autre chose. Bon, allez, on oublie ! T'es flic, moi ça l'a pas fait, basta ! Tu voudras un dessert ? Y'a pas de glace, mais j'ai dû acheter une tablette de chocolat la semaine dernière. On peut se poser au salon. T'es ciné ?
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MessageSujet: Re: Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE   Nice to meet you... Roommate ? || PV Paul - TERMINE EmptyVen 11 Déc - 10:50

Nice to meet you...

Roommate ?!
“...”
L
ui aussi débarquait. Elle comprenait donc mieux qu’il ne bosse pas encore et qu’il soit quelque peu perdu dans les placards tellement nombreux de la cuisine. Elle n’avait jamais vécu dans une telle maison/chalet et du coup, il fallait avouer que tout lui paraissait démesuré. C’était parfait ceci dit, à priori ils ne se marcheraient pas dessus.
Cela ne lui était d’ailleurs jamais vraiment arrivé même en des espaces plus restreints. Chacun avaient de tels emploi du temps qu’ils se croisaient plutôt qu’autre chose, d’où les réunions sur la plage à des dates très précise afin de faire, ENFIN, quelque chose tous ensemble.
Normalement, ici, elle n’aurait pas les horaires dingues qu’elle avait pu avoir à L.A. Elle ne découcherait pas non plus... Ce ne serait donc pas louche. Et puis, si elle voulait découcher après tout... Paul verrait rapidement qu’Elizabeth aimait s’amuser et sortir. Attention, pas coucher avec n’importe qui, n’importe quand, n’importe comment ! Par découcher on entendait surtout le fait de commencer la soirée dans un bar puis peut-être aller dans un autre et finir en boîte. Ceci dit, à bien y réfléchir, était-elle vraiment déjà allé en boîte pour autre chose qu’une affaire ? Bonne question tiens... Mais, danser, elle aimait bien ! S’amuser en fait, c’était ce qu’elle aimait. Travailler beaucoup et s’amuser un peu !
Elle opina du chef quand Andrew lui répondit concernant son arrivée ici. « OK ». Il n’y avait rien de plus à en dire.
La crise d’adolescence ? Ah oui... Elle l’avait faite dans la provoc’ effectivement. Et je fume des clopes dans la chambre, et je ramène des garçons à la maison, je découche, je bois de l’alcool... Et « de toute façon vous me faites tous chier !! » - « J’en ai rien à faire de ce que dis le FBI, moi je veux pouvoir dire à mes amis ce que tu fais ! » - « J’en ai marre de mentir ! » - « De toute façon je vous déteste ! » Voilà. Cela avait duré peu de temps mais c’était arrivé. Bien qu’en crise elle n’avait pourtant jamais dit à personne ce que faisais réellement son père et finalement, elle s’était beaucoup amusé à lui inventer des métiers débiles. Comme quoi, à être élevée en dans mensonge, comment voulez-vous qu’elle ne finisse pas elle aussi par raconter des cracks ?
De toute évidence, son petit mensonge ne plaisait pas à Paul. Son regard avait changé et s’était assombri. Exit le beau sourire et le regard rieur. Il semblait tout de suite moins doux.
Elle ne baissa pas pour autant le regard et elle aussi cessa de sourire alors qu’elle lui répondit. Effectivement, elle avait anticipé sa question et y avait déjà partiellement répondu mais elle revint tout de même dessus.

_ « Parce qu’on a mauvaise presse. Parce que j’ai déjà eu des colocs très peu ravis d’habiter avec une flic. Parce que je n’ai pas réfléchi et que j’ai été un peu bête. » C’était suffisant comme explication où il en voulait plus ?
Ce n’était pas entièrement la vérité. Le fait qu’elle n’ait pas réfléchi et ait été un peu bête n’était pas complètement faux. Elle aurait mieux fait de le dire dès le départ et basta. Excès de prudence. Elle mettra ça sur ce compte. Pour cette histoire de coloc qui n’aimait pas les flics, faux et archi-faux. Elle n’avait vécu qu’avec des agents... Parfois ils ne s’aimaient pas entre service. Ça, c’était vrai. Peut-être était-ce ce dont elle voulait parler alors ? ... Jamais il ne le saurait.
La coloc ne fonctionnerait pas s’ils se mentaient. Le tout serait donc qu’il n’apprenne pas la vérité et de toute façon, ce ne serait pas mentir puisqu’elle n’aurait jamais à parler de ses affaires ou de ce qu’elle faisait.

_ « Tu as raison... Hum... Je suis armée. Mais en partant du principe que ton père était flic, tu es forcément au courant de ce détail. J’ai un coffre dans lequel je range mon arme. Pas d’inquiétude à avoir là-dessus. C’est tout. » Elle n’avait pas lâché le regard de Paul. Elle avait à peine sourit en fin de phrase. Un minimum pour ne pas sembler trop insupportable. Pas beaucoup, donc, pour qu’il comprenne également à quoi s’en tenir. Si elle avait été absolument charmante depuis le début, ils étaient devenus trop sérieux pour qu’elle reste tout sourire. De toute façon, lui aussi avait changé d’expression. Les choses avaient bien commencé entre eux, Elle espérait ne pas avoir tout gâché.

_ « Je comprendrais que tu sois quelque peu déçu, mais ne le prends pas personnellement. C’était idiot, je l’ai fait, je ne le ferais plus. Fin de l’histoire. » « Je suppose »
Elle finit par reprendre son verre et boire à nouveau.
Malheureusement elle continuerait à mentir, sur ses cicatrices par exemple. Elle ne dirait pas qu’elle avait été poignardée. Elle continuerait de dire qu’elle s’était empalée comme une idiote. Cela arrivait, on appelait ça des accidents. Elle ne dirait pas la vérité car cela était arrivé en mission et les missions étaient de l’ordre du secret.
Si Paul la prenait en grippe pour cela, pour le mensonge dont il avait été mis au courant, tant pis pour lui. Elle en avait d’ailleurs un peu peur... Mais qui n’avait jamais raconté de bobards ?
Finalement et heureusement, il préféra passer à autre chose. OUF ! Sauf qu’effectivement, l’ambiance avait été un peu plombé. Par sa faute.
Ils avaient fini de dîner et débarrassèrent. Pas de glace... Tant pis. Du chocolat... Un film... En temps normal, oui.

_ « Hum, oui, mais je crois que je vais aller ranger un peu mes affaires. Prendre mes marques là-haut. Ce n’est que partie remise. » Elle lui fit un clin d’œil en lui souriant.
Elle avait envie de se retrouver dans ses valises. Mettre ses photos, appeler son meilleur ami à L.A...

_ « Je redescendrai peut-être plus tard... Si t’es encore là... » Pourquoi pas ? Elle dormait peu de toute manière. Le matin elle se levait pour faire du sport, la nuit elle était bien souvent à droite ou à gauche. Elle lui sourit à nouveau et lui tendit la main pour la serrer. (Elle lui avait promis de ne plus le prendre dans ses bras ! Exit les hugs)

_ « Je suis ravie de cohabiter avec toi Paul, saisonnier, fils de flic. » Elle lui fit un encore plus grand sourire et fonça à l’étage, téléphone à la main pour appeler Tony. Soutien sans faille dont elle avait besoin maintenant.

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